Parlez-nous un peu de vous Aëla Liper...
D’où vous est venue cette passion pour l’écriture ?
Depuis toute petite. J'ai toujours eu pleins d'histoires fantastiques qui me trottaient dans la tête. A 9 ans mes parents m'ont offert une machine écrire (à ma demande) pour que je pose proprement sur le papier mes premières nouvelles. A 16 ans, j'ai écrit un scénario de films d'horreur "Bonnes vacances les jeunes". A 22 et 23 ans, j'ai suivi des cours d'écriture et j'ai adoré ça ! Ce qui m'a poussé à me lancer dans l'écriture de mon premier roman. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Petite j'étais fan des Roal Dahl et de la série "Chair de poule". Et plus grande, ce sont les comédies romantiques comme Bridget Jones qui m'ont inspirées. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Alors c'est un peu compliqué de choisir car il y a un peu de moi dans chacun de mes personnages. Je suis peut-être un peu plus proche de mes dernières héroïnes Florence Martin et Enora. Ce sont de vraies Gaston Lagaff et en même temps, elles sont hyper attachantes (comme moi ;)). Elles me font souvent tourner en bourriques (elles vivent leur vie quitte à légèrement modifier le fil conducteur de chacun des livres dont elles sont le personnage principal). Hâte de vous les faire découvrir. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis euphorique et super excitée. J'appréhende aussi un peu la réaction des lecteurs. C'est la concrétisation d'un rêve et de plusieurs mois de travail. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Plutôt bien (à ma plus grande surprise). Je suis une auteur débutante. Je sais que mes romans ne sont pas parfaits et c'est grâce aux retours et critiques que je peux m'améliorer. J'ai d'ailleurs pris en compte plusieurs des retours faits sur mon premier roman sur les suivants. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Bon, après il faut que la critique soit constructive car si c'est juste dire du mal sans m'aider à avancer, cela ne sert à rien. Et soyons honnête, je préfère quand même les critiques positives |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Bonne question. Je ne sais pas. Je vais y réfléchir. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé? Oui et non. J'ai attendu plus de deux ans avant de me décider à envoyer mon manuscrit à une maison d'édition une fois mon roman terminé. Je pense que j'avais peur que quelqu'un lise ce que j'avais écrit. Je ne l'ai envoyé qu'à deux maisons: une maison d'édition locale (en Bretagne dont je suis originaire) et une maison d'éditions en ligne. La maison locale m'a dit non. L'autre a dit oui, à mon plus grand bonheur! J'ai donc signé chez Rebelle Editions. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Je les fais tous lire par ma très chère maman. Et par deux béta relectrices qui ont la dure tâche d'être objectives sans heurter la sensibilité de l'auteur. (L'auteur que je suis est quelque peu susceptible). Quels sont vos projets ? Je viens de terminer un roman "Une parisienne au bout du monde" que je relis avant envoi aux maisons d'éditions. Il aura une suite que j'ai commencé. Et j'écris un thriller, ce qui me change de mon genre habituel (la chick lit), je m'éclate avec ce nouveau projet. J'espère qu'il plaira. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J'écris des romans frais et légers, qui ont pour but de distraire les lecteurs et de les détendre. Et si j'arrive à les faire sourire, j'ai gagné mon pari. Si vous voulez vérifier par vous-même les effets bénéfiques de la lecture de mes romans sur votre humeur: mon premier roman "Enquête(s), coup(s) de coeur & chocolat" est disponible en numérique, et sera publié en papier en février. (Ce n'est pas encore remboursé par la sécu mais cela ne devrait pas tarder ;)) Et mon deuxième roman "Mystère et boîtes de chocolat" sortira en numérique très très bientôt. |
Date de l'interview : Décembre 2013 © Des encres sur le papier