Parlez-nous un peu de vous Agathe Roulot...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Je pense que tout cela vient de ma passion pour la lecture. Enfant, j'ai toujours été attirée par les livres. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours aimé lire, j'avais toujours un crayon à portée de main, tant pour dessinner que pour écrire. Petite anecdote secrète: selon mes parents, j'ai fait mon premier sourire en regardant une bibliothèque. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Pierre Bottero et Christopher Paolini. J'ai découvert leurs univers respectifs au collège: le premier en 6ème, à 11 ans, et le second en quatrième, à 13 ans. J'ai tout de suite été charmée par la fantasy et je me suis dit que je pouvais moi aussi écrire. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je pense être le plus proche d'Elenwë, le personnage central de la tétralogie de l'Archer Maudit. C'est une jeune elfe qui doit faire face aux autres tout en s'affirmant, et ce malgré sa différence. Au collège et au lycée, je me suis toujours sentie différente des autres, alors je la comprends. J'ai créé ce personnage en me servant de mon propre vécu et, comme elle, j'évolue. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Un mélange d'excitation et d'angoisse. Excitation car je me sens fière du travail accompli, un dur labeur que je vois se concrétiser (rien de mieux que de tenir son livre entre ses mains), mais aussi un peu d'angoisse, à l'idée que ce que j'ai écris puisse être lu par tout le monde. Je déverse une grande partie de moi-même dans mes romans, alors je redoute toujours les réactions de certains lecteurs. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? J'en avais pas mal reçues pour mon premier roman, en 2011. Sur le coup, j'avais mal encaissé même si je suis restée assez calme face à cela. Avec le recul, je me dis qu'elles sont parfaitement justifiées. Mais heureusement, je n'en pas (encore) reçues avec Destins Divins, ni avec l'Archer Maudit! J'estime que je me suis améliorée, et les critiques négatives du passé me permettent de me rendre compte de l'évolution de mon style et de mes intrigues. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Pour le moment, je travaille avec mon ami Dénys, sur un roman de dark fantasy. Mais si le rêve est permis, j'adorerai travailler avec Carina Rozenfeld: j'ai dévoré la Symphonie des Abysses, j'adore son style et elle est très gentille (j'ai pu la rencontrer au salon du livre de Montreuil). Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J'ai tenté chez plusieurs éditeurs, et pour un premier manuscrit, c'est toujours plus compliqué que pour les suivants. On connait pas, on cherche, on a plus de refus que d'avis positifs. Bref, c'est un vrai parcours du combattant, entrer dans le monde de l'édition. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Quand j'étais au lycée, donc encore chez mes parents, oui je les faisais relire par des membres de ma famille. Maintenant que je vis seule, non. Je rentre rarement et de ce fait, je garde les manuscrits pour mes quelques bêtas lecteurs et moi. Quels sont vos projets ? Pour l'heure, j'ai deux sagas prioritaires à boucler: Destins Divins, dont le tome 2 (sur 3) est en pleine phase de rédaction, et L'Archer Maudit, où j'ai commencé le tome 3 (sur 4). A côté de cela, j'ai une saga de dark fantasy qui me tient énormément à cœur et qui se compose de 4 tomes, et j'écris en parallèle une autre saga de fantasy avec mon ami Dénys. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? S'ils aiment les univers originaux, les personnages hauts en couleur et les rebondissements, ils seront servis! J'aime surprendre les gens qui lisent mes romans et je n'hésite pas à faire "souffrir" mes personnages. Donc, petit conseil: ne vous y attachez pas trop... (je suis pas trop sûre que le dernier argument est convaincant...) |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier