Parlez-nous un peu de vous Alienor Oval...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Le goût de l’écriture m’est venu par bribes, des poèmes, d’abord, des textes courts, des nouvelles avec des images plus ciselées, puis, un roman, comme une plongée en clair obscur, et les écrits continuent, au fil des images qui s’imbriquent. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Je me souviens avoir été marquée par la lecture de "L’étranger" d’Albert Camus, lorsque j’avais 15 ans, par l’aspect implacable du récit, l’intégrité et la puissance de l’écriture. Peu avant, j’avais été saisie par la beauté crue et la force du roman de Yann Quéffelec, "Les noces barbares". Ils font partie des auteurs qui m’ont donné envie d’écrire, ainsi que Georges Orwell, John Steinbeck, Stefan Zweig, entre autres. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je me sens proche du personnage de mon roman, "Anthropophage", par certaines pensées, des questionnements, un certain regard sur le monde, parfois, mais son caractère est très différent du mien, son approche de la vie, également, aussi, la ressemblance s’arrête là. Dans les romans que j’ai commencé à écrire, je sens cette intimité avec le personnage, à nouveau, dans un registre, à chaque fois, différent. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? "Anthropophage" est mon premier roman, il est sorti le 29 juillet 2015, chez L’ivre-Book et, juste avant sa sortie, j’étais vraiment impatiente, et surtout très heureuse de voir l’aboutissement de mes écrits Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je me dis qu’il y a toujours du bon à prendre dans les critiques négatives, lorsqu’elles ne sont pas malveillantes, bien sûr. Je trouve ça plutôt sain, ça permet d’avancer. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je travaille de façon très solitaire, mais si un projet collectif se présentait, je trouverais cela stimulant, mais, je n’en aurais pas l’initiative, j’imagine. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J’ai la chance d’être éditée chez L’ivre-Book, et d’avoir un super éditeur, Lilian Ronchaud, qui a rendu tout cela, à la fois très professionnel et convivial, donc, cette première publication est une très belle aventure. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Avant de publier mon roman, je l’ai fait lire à quelques proches, à mon patron et à certaines de mes collègues, afin de connaître leur ressenti, c’est toujours instructif. Quels sont vos projets ? Je travaille, actuellement, sur un recueil de nouvelles sur des tueurs aux univers sombres qui sera bientôt terminé. J’ai, également, deux romans en cours et d’autres projets dont je parlerai bientôt. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Pour ceux qui ne connaissent pas encore mon univers, je leur dirai qu’il est sombre, mais aussi chargé de douceur, de souvenirs d’enfance, de sensualité, et d’une pointe d’humour noir. |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier