Angélique Ferreira
Passionnée par les livres depuis l’enfance, elle écrit ses premières histoires à l’âge de huit ans. C’est ainsi qu’elle commence donc l’écriture de la série Fantastique «Légende». Après avoir obtenu un diplôme de bibliothécaire et de documentaliste, elle continue sur sa lancée et écrit la série «Le cycle des enfers» et la diptyque «Le secret de la lune». Elle a également publié plusieurs nouvelles dans diverses anthologies ou revues telles que «Le royaume des fées», «Les enfants de Walpurgis» ou encore «Momie»…
Retrouvez l'interview exclusive d'Angélique Ferreira
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Dans ma liseuse...- Clio Kelly et l'éveil de la gardienne
- La ronde des corbeaux |
Mes avis- Clio Kelly et l'éveil de la gardienne
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Clio Kelly et l'éveil de la gardienneAuteur : Angélique Ferreira
Genre : Fantastique Clio Kelly, jeune journaliste de 22 ans, est envoyée dans le Gévaudan où des meurtres ont eu lieu. Le plus étrange est qu'ils sont la réplique exacte que ceux commis par la célèbre Bête, entre 1764 et 1767. A peine arrivés sur place, Clio et son partenaire Morgan Chevalier, font face à des meurtres de plus en plus sanglants. Il leur faudra à tout prix arrêter cette Bête et celui qui la contrôle avant que d'autres personnes ne soient tuées... Tout d'abord, je trouve la couverture vraiment très belle, ce qui incite le lecteur à se plonger immédiatement dans ce livre. En début de roman, un message à l'attention du lecteur se présente, sous forme assez drôle et original (ne connaissant pas la Maison d’édition, je ne saurais dire si ce type de message est présent à chaque fois, mais je pense que c'est le cas) . Ensuite, Angélique Ferreira offre un prologue qui instaure bien l'intrigue et plonge instantanément le lecteur dans une atmosphère sombre et terrifiante. Le premier chapitre sert de mise en place, permettant ainsi de présenter deux personnages principaux, ces derniers se voyant enveloppés d'une part de mystère, intriguant le lecteur. "Clio Kelly et l'éveil de la gardienne" est un mélange de thriller, de légende, de mythologie avec un soupçon d'angélisme. J'avoue avoir été un peu surpris quand le côté mythologique est apparu, car d'une part je ne m'y attendais pas, et d'autre part j'avais peur de ne pas y voir de l'originalité. Cependant, le mélange des genres s'est révélé très efficace, si bien que l'on passe un très bon moment de lecture. Via un élément du roman, j'ai retrouvé une petite touche de l'auteur Philip Pullman et de sa trilogie "A la croisée des mondes", que j'ai beaucoup aimé. En bref, "Clio Kelly" permet de combler une bonne partie de lecteur, grâce à son mélange de genres littéraires, ainsi que grâce à l'intrigue qui se révèle mystérieuse ainsi qu'angoissante et dont on ne voit pas les pages défiler. En fin de roman, l'auteur place une rétrospective des meurtres commis par la Bête du Gévaudan ce qui, en plus de faire froid dans le dos, nous apporte une petite touche d'histoire (certes macabre mais intéressante). Le lecteur a également la chance d'avoir un extrait de la suite du roman et je dois dire qu'il promet de belles choses ! J'espère vite en découvrir plus. |
LA RONDE DES CORBEAUXAuteur : Angélique Ferreira
Genre : Fantastique A chaque hiver, un bal est organisé. C'est alors l'occasion pour les jeunes demoiselles issues de la noblesse de faire leur entrée dans le monde. Une légende raconte que tous les cinquante ans "La ronde des corbeaux" a lieu. Chacune des participantes au bal reçoit alors une plume noire. Elle devra alors se prêter à une danse... et mourir ! Tout d'abord, j'adore vraiment la couverture. La couleur bleue dominante offre un aspect mystique, fantastique et poétique à l'histoire, ce qui donne un avant-goût de l'intrigue. Ensuite, le fait que la femme - à savoir Layla, l’héroïne du roman - et le corbeau au premier plan aient une position similaire (la robe de Layla représentant ainsi le corps du corbeau) laisse penser qu'un lien les unit. Reste à savoir si c'est un lien maudit ou non... Concernant l'histoire en elle-même, j'ai trouvé la plume d'Angélique Ferreira fluide et belle et l'on se demande où tout cela va nous mener. En effet, passé la moitié du roman il n'y a toujours rien eu de sensationnel, mais l'atmosphère nous imprègne totalement, si bien que l'on est pris par l'intrigue. Les passages en italiques rajoutent une dose de mystère supplémentaire, pour notre plus grand plaisir. La fin est étonnante et clôt parfaitement "La ronde des corbeaux". |