A vous la parole Benjamin Faucon...
Auriez-vous une anecdote à raconter, positive et/ou négative, qui s’est déroulée durant votre parcours d’auteur ?
Lorsqu’un auteur a la chance de participer à des séances de dédicaces en librairie ou lors des salons du livre, les anecdotes cocasses (parfois elles ne sont pas cocasses du tout malheureusement) se multiplient. Il y a toujours ces rencontres, que je qualifierai de « rencontre du troisième type » tant les personnes qui en sont la cause sont étranges, qui ont tendance à vous faire sentir mal à l’aise derrière votre table de dédicace et/ou qui vous font passer pour un fou pour les gens qui passent non loin de vous. Je me souviens encore d’une dédicace en librairie au cours de laquelle une dame est venue me voir en me regardant bizarrement et m’a demandé si Faucon était bien mon nom de famille. Bien entendu, je répondais par l’affirmatif et aussitôt celle-ci renchérit « Ah, cela tombe bien, on me surnomme l’œil de Faucon, car je vois à travers les gens ! » Et là ce fut le début du malaise. Elle continua en me disant qu’elle sentait une connexion qui s’établissait entre nous qu’elle voyait à travers ma tête et blablabla durant une demi-heure. Avec le temps, tu apprends à en rire, mais sur le coup, je peux t’assurer que tu n’as aucunement envie de rire, mais plutôt de prier pour qu’un lecteur arrive et te sorte de ce bourbier.
Auriez-vous des conseils à donner pour tous les jeunes auteurs ou ceux qui voudraient se lancer dans l’écriture ?
Je pense que les auteurs débutants ont tendance à toujours faire les mêmes erreurs, à savoir faire des blocs de dialogues dans leur manuscrit sans ponctuer les conversations d’attitudes, de gestes de personnage, rendant le tout très aride. Je crois fermement que le cinéma peut aider les auteurs en herbe à mieux visualiser les scènes qu’ils décrivent, à choisir l’angle de vue pour raconter leur histoire, analyser le comportement des personnages, leurs émotions etc. Bien entendu, il faut lire, lire et encore lire, de préférence les genres similaires afin de comprendre comment les histoires sont articulées, comment les scénarios s’étoffent au fil des pages etc. Pour finir, le mot d’ordre est d’écrire, encore et toujours. L’auteur doit s’imposer une discipline afin de coucher le maximum de mots chaque jour pour ainsi s’améliorer et ainsi atteindre son but : être publié.
Un mot pour tous les lecteurs qui vous suivent ?
Je me répète sans cesse mais MERCI ! Sans vous, rien de tout ceci ne serait possible, car sans lecteur, un auteur n’est rien. Je prends un immense plaisir à conter des histoires, mais savoir qu’un de mes romans permet à un lecteur de passer du bon temps ou parfois même, de lui faire vivre des émotions similaires à celles que procure la lecture d’un auteur mondialement reconnu ou le visionnage d’un film d’un cinéaste de talent, tout ceci rend l’expérience magique ! D’ailleurs, merci à toi Fabien pour ta récente critique des Incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe, en comparant ce roman au travail de Neil Gaiman, J.K. Rowling et Tim Burton, tu as fait de moi un auteur extrêmement heureux.
Lorsqu’un auteur a la chance de participer à des séances de dédicaces en librairie ou lors des salons du livre, les anecdotes cocasses (parfois elles ne sont pas cocasses du tout malheureusement) se multiplient. Il y a toujours ces rencontres, que je qualifierai de « rencontre du troisième type » tant les personnes qui en sont la cause sont étranges, qui ont tendance à vous faire sentir mal à l’aise derrière votre table de dédicace et/ou qui vous font passer pour un fou pour les gens qui passent non loin de vous. Je me souviens encore d’une dédicace en librairie au cours de laquelle une dame est venue me voir en me regardant bizarrement et m’a demandé si Faucon était bien mon nom de famille. Bien entendu, je répondais par l’affirmatif et aussitôt celle-ci renchérit « Ah, cela tombe bien, on me surnomme l’œil de Faucon, car je vois à travers les gens ! » Et là ce fut le début du malaise. Elle continua en me disant qu’elle sentait une connexion qui s’établissait entre nous qu’elle voyait à travers ma tête et blablabla durant une demi-heure. Avec le temps, tu apprends à en rire, mais sur le coup, je peux t’assurer que tu n’as aucunement envie de rire, mais plutôt de prier pour qu’un lecteur arrive et te sorte de ce bourbier.
Auriez-vous des conseils à donner pour tous les jeunes auteurs ou ceux qui voudraient se lancer dans l’écriture ?
Je pense que les auteurs débutants ont tendance à toujours faire les mêmes erreurs, à savoir faire des blocs de dialogues dans leur manuscrit sans ponctuer les conversations d’attitudes, de gestes de personnage, rendant le tout très aride. Je crois fermement que le cinéma peut aider les auteurs en herbe à mieux visualiser les scènes qu’ils décrivent, à choisir l’angle de vue pour raconter leur histoire, analyser le comportement des personnages, leurs émotions etc. Bien entendu, il faut lire, lire et encore lire, de préférence les genres similaires afin de comprendre comment les histoires sont articulées, comment les scénarios s’étoffent au fil des pages etc. Pour finir, le mot d’ordre est d’écrire, encore et toujours. L’auteur doit s’imposer une discipline afin de coucher le maximum de mots chaque jour pour ainsi s’améliorer et ainsi atteindre son but : être publié.
Un mot pour tous les lecteurs qui vous suivent ?
Je me répète sans cesse mais MERCI ! Sans vous, rien de tout ceci ne serait possible, car sans lecteur, un auteur n’est rien. Je prends un immense plaisir à conter des histoires, mais savoir qu’un de mes romans permet à un lecteur de passer du bon temps ou parfois même, de lui faire vivre des émotions similaires à celles que procure la lecture d’un auteur mondialement reconnu ou le visionnage d’un film d’un cinéaste de talent, tout ceci rend l’expérience magique ! D’ailleurs, merci à toi Fabien pour ta récente critique des Incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe, en comparant ce roman au travail de Neil Gaiman, J.K. Rowling et Tim Burton, tu as fait de moi un auteur extrêmement heureux.