Bernard Werber
Bernard Werber, né le 18 septembre 1961 à Toulouse, est un écrivain français. Il est principalement connu pour sa trilogie des Fourmis.
Dans ma bibliothèque- Les fourmis
- Le jour des fourmis - La révolution des fourmis - Les Thanatonautes - Le sixième sommeil - Demain les chats - Sa majesté des chats - L'empire des anges - Depuis l'au-delà - La planète des chats - La prophétie des abeilles |
Mes avis- Les fourmis
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Les fourmisAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction Quand Jonathan Wells emménage dans la maison légué par son oncle, et qu'il descend à la cave, un drame survient. De leur côté, les fourmis ne sont guère plus sereines. En effet, une guerre est sur le point d'éclater...
Voici l'un des scénarios les plus original que j'ai lu. Mettre des fourmis au cœur d'un roman (et même d'une trilogie), il fallait le faire ! Tout au long du roman, le lecteur se prend à imaginer les fourmis s'affairer dans leurs collectes de nourritures, de bataille... Ces insectes sont fascinants et viendront à être plus intelligents que l'Homme lui-même. L'histoire est tellement bien racontée que l'on s'attache aux fourmis principales du roman (plus qu'aux personnages humains), et notamment à 357ème. De ce fait, dès qu'il arrive un danger dans le monde de ces petites bêtes, la réaction du lecteur est égale à celle qu'il ressent dans un thriller plein de suspens où quand il arrive des mésaventures aux personnages de roman auxquels il s’attache. Nous en viendront presque à oublier, parfois, que ce sont des fourmis. Durant la lecture, nous n'avons cesse de se demander quel lien unit ses deux histoires où des événements étranges arrivent. (Petite parenthèse : l'histoire que Lucie raconte à Nicolas à propos du tailleur de pierre et très poétique et offre une très belle morale au lecteur). La fin de l'histoire qui se passe chez Jonathan et sa famille est bonne, mais je m'attendais cependant à une chose plus spectaculaire ou mystérieuse. Côté fourmis, j'ai trouvé la fin de leur aventure "intelligente". Concernant la couverture, nous pouvons voir d'une part que la fourmi semble plus grosse que notre Terre, et d'autre part que cette dernière met en lumière l'insecte. Cela ne signifie qu'une chose : que chaque être, même le plus minuscule, est important sur Terre et qu'il faut le préserver. Le point négatif de cette lecture a été le manque de chapitres qui peut déranger le lecteur, même si la lecture est fluide. |
Le jour des fourmisAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction Après le drame survenu dans la cité de Bel-o-kan, Chli-pou-ni est certaine que les "Doigts" sont des monstres. Elles décident de leur faire la guerre. Dans le monde des humains, d'étranges meurtres sont commis. C'est le commissaire Jacques Méliès qui est chargé de l'affaire.
Qui dit second tome sur les fourmis, dit retour de certaines choses du premier. En effet, nous voyons le retour de 103 683ème ainsi que de "L'encyclopédie du savoir et de l'absolu". Dans ce volume deux de l'encyclopédie d'Edmond Wells, l'auteur s'adresse au lecteur de manière amusante mais intelligente, ce qui est plaisant. Comme dit dans le résumé, les insectes ont décidés d’anéantir les Hommes pour la monstruosité qu'ils ont eu envers les fourmis. Ainsi, plusieurs insectes se rallient à la cause des fourmis, tels que blattes, termites, abeilles ou encore scarabées. En temps normal, ces bêtes nous dégoûtent, mais ce n'est pas le cas ici, tant le fait de les imaginer s'organiser pour la guerre est fascinant (il en faudrait peu pour les imaginer en tenue de soldats). Les quelques batailles présentes entre insectes sont, il faut l'avouer, assez haletantes. Côté Hommes, les raisons des morts mystérieuses sont pour le moins machiavéliques mais ingénieuses. Les énigmes que Bernard Werber posent dans ce roman sont des plus intéressantes et difficiles, ce qui permet ainsi de faire "jouer" le lecteur. Alors que dans "Les fourmis" nous avions l'histoire du tailleur de pierre, ici nous avons l'histoire de l'escargot, qui est pour le moins intrigante mais avec un sens des plus vrais. 103 683ème fait passer un message au lecteur qui devrait, en temps normal, être donné par l'homme (la préservation des espèces) et donne une vrai leçon de vie. Le fait de faire passer ce type de message par un insecte met clairement en lumière l'intelligence et l'importance de chaque être vivant sur cette terre. Le glossaire en fin de livre, comme dans le premier tome, est assez amusant, car il est écrit de manière que le lecteur est l'impression que l'auteur s'adresse aux fourmis (exemple : scarabée = vaisseau de guerre volant / soleil = boule d'énergie amie des fourmis ...). Concernant la couverture, je la trouve belle, bien qu'un peu effrayante. Le "message caché" est le suivant : ce qui paraît, de prime abord, inoffensif ce révèle en réalité redoutable. |
La révolution des fourmisAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction Après son séjour passé chez les Doigts, 103ème a la certitude que certains d'entre eux sont bénéfiques. Aussi décide t-elle de créer une alliance avec eux. Il ne reste qu'à 103ème de réussir de convaincre ses semblables. Julie Pinson, quant à elle, après découverte du troisième tome de encyclopédique d'Edmond Wells, veut elle aussi un monde utopique. Mais voilà, tout le monde n'est pas de cet avis...
Ce troisième et dernier tome de la trilogie des fourmis est celui qui m'a le moins emballé. Certains passages sont très longs, ce qui ralentit considérablement l'histoire. De plus, le fait de retrouver de nouveau "L'encyclopédie du savoir et de l'absolu" est assez "ennuyant", certains chapitres n'ayant aucun intérêt (J'ai tout de même été presque bouche bée en lisant le paragraphe concernant les procès d’animaux). Outre cela, les nouveaux personnages humains qui font leur apparition sont attachants (surtout Julie et les "Sept nains"). Comme depuis le premier roman, de nouveaux meurtres sont présents, même si le lecteur peut déduire ce qu'il se passe en réalité. "La révolution des fourmis" comprends 4 parties, chacune étant la couleur d'un jeu de cartes (cœur, carreau, trèfle et pique), avec une signification. La première mets le point sur la mission que Julie et 103ème veulent remplir, le carreau symbolise le cheminement et les réflexions, le trèfle, le travail effectué, et le pique, tout simplement, la finalité de cette mission et ce qui en écoule. Bernard Werber fait un clin d’œil à ses propres romans, notamment quant l'une des fourmi veut écrire une trilogie sur les Doigts (les titres de sa trilogie correspondant évidemment au 3 titres de la trilogie de Werber). Le compte-rendu que les fourmis font de leur exploration de notre monde est marrant, mais permet également de se demander pourquoi, en effet, nous faisons telle ou telle chose. Cela ne reflète que la vérité. La fin est poétique et clôt assez bien la trilogie. |
Les ThanatonautesAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction L'Homme a tout explorer, ou presque. Raoul Razorbak et Michael Pinson veulent voyager là où aucun être vivant n'a encore mis le pied : le monde des morts. Alliant technologies et mythologies, les deux hommes parviennent à leurs fins, en dépit de nombreuses vies. Mais découvrir là où nous allons une fois mort ne mérite-t-il pas quelques sacrifices ? Si l'on devait se baser uniquement sur le titre et la couverture, nous ne serions pas trop où on va avec ce roman .Et même durant la lecture, le lecteur ne sait pas ce qui l'attends. Ayant découvert l'auteur grâce à sa fameuse trilogie "Les fourmis" (puis dans le recueil "13 à table !", je savais que ce roman allait être étrange mais intéressant et riche en connaissances. Nous retrouvons ainsi la mise en page que sa trilogie : chapitres parfois très courts, récits entrecoupés par des "fiches documentaires"... "Les Thanatonautes" est un savant mélange de Science-fiction, d'histoire, de philosophie, de thriller. Bernard Werber parvient ainsi à rendre la mort "belle" et l'on souhaiterait presque être aux côtés de ses thanatonautes. Mais comme toute nouvelles trouvailles, l'Homme en fait un marché et en fait n'importe quoi, au-delà des limites fixées. La troisième et dernière partie du roman est la plus intéressante à mon goût, avec le chapitre 234 (Entretien avec un mortel) tout simplement génial ! Les quelques fiches de police venant ponctuer le récit sont mystérieuses et ce n'est qu'à la fin que l'on en découvre la clé. En revanche, toutes les coupures (manuel d'histories, philosophie, mythologies...) deviennent à for ce un peu lourdes, trop d’informations tuant l'information. Par moment, l'histoire devient même répétitive, ce qui serait semble-t-il voulu, bien que risqué. En bref, ce fut une agréable lecture bien que longue par moment. |
Demain les chatsAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction Pour nous une seule histoire existait : celle de l'Humanité. Mais il y a eu LA rencontre. Et eux, les chats, ont changé à jamais notre destinée. Après les fourmis (et les crevettes dans "13 à table"), Bernard Werber s’attaque aux chats ! A travers leurs yeux, l'auteur montre une vision des Hommes et de ses actes amenant ostensiblement à une réflexion. De part le personnage de Bastet, "Demain les chats" fait un peu penser au diptyque "L'empereur des rats" de Bernard Lenteric, tout aussi prenant. Apportant un côté historique à son roman, Werber permet au lecteur de voir les chats sous un angle différent, mais d'imaginer ce qu'il se passerait si les animaux, à l'instar d'un César de "La planète des singes" devenaient aptes à se révolter contre nous, suite à des expériences scientifiques. Bastet est fière, prétentieuse (et ne s'en cache pas le moins du monde !) et en fait un protagoniste très... humain ! La suite est très prometteuse ! |
Sa majesté des chatsAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction « Un jour, vous les humains, vous comprendrez que nous les chats devons prendre votre place. Alors moi, Bastet, je serai votre Reine. » Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est indéniable de dire que la couverture est magnifique, la prestance du félin étant indiscutable ! Toujours décidée à régner sur les humains, Bastet reste la même que dans "Demain les chats", ne supportant pas qu'on l'ignore, la contredise... bref se comporte comme une humaine insupportable ! Savoir que nom est celui d'une déesse égyptienne n'arrangeant rien ! Comme dans sa trilogie des fourmis, Bernard Werber entrecoupe don récit par des chapitres de "L'Encyclopédie du savoir absolu" toujours aussi intéressant. A un moment donné, le roman bascule dans "l'horreur", à cause des rats que doit affronter Bastet, ces derniers voulant également prendre le pouvoir. La guerre entre ces deux armées promet d'être intense et sanglante ! Grâce à ces romans avec ces chats, le lecteur prend un peu plus conscience que les raisons qu'ont les Hommes de commettre des atrocités et de se faire la guerre sont dérisoires... Il semblerait qu'une suite soit prévue, ce qui serait vraiment génial !! |
La planète des chatsAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction «Affronter des hordes de rats impitoyables Faire alliance avec de stupides humains Circuler sur un fil entre les buildings de New York Désamorcer une bombe atomique… Franchement, si j’avais su, parole de CHAT, je n’aurais pas traversé l’océan.» Au vue du titre et de la couverture, il est clair que j'ai vraiment eu peur d'un gros copier/coller de l'œuvre de Pierre Boulle. Cependant, venant de Bernard Werber, cela m'aurait quand même étonné. J'ai été heureux de constater qu'il n'y avait là qu'un clin d'œil. Ce troisième et dernier tome me conforte dans l'idée que j'A-DO-RE le personnage de Bastet, avec cette arrogance mais aussi sont point de vue sur les actions des Hommes, tout à fait exact. La façon dont elle a à s'adresser à nous (ou plutôt aux chatons qui liront son œuvre) est vraiment géniale, nous prenants parfois à partie pour des réflexions "félinesques". La guerre que se font les rats et les autres protagonistes du roman est extrêmement bien racontée et les batailles y sont parfaitement décrites. Comme dit un peu plus haut, les réflexions qu'ont aussi bien Bastet que Tamerlan sont criants de vérité ce qui, avec le recul, fait peur. En parlant de cela, tout ce qu'écrit l'auteur depuis le premier tome est effrayant car réaliste. Comme depuis le début, Bernard Werber nous offre des anecdotes historiques sur divers thèmes, liés à l'action en cours, certaines étant plus qu'étonnantes. Bastet nous fait également l'honneur - et ça c'est à souligner ! - de nous partager des conseils que sa mère lui confiait pour mieux avancer dans la vie. Pour finir, la couverture, bien que kitsch à mon goût, prend tout son sens en fin de roman. Cette trilogie est un véritable coup de cœur ! |
La prophétie des abeillesAuteur : Bernard Werber
Genre : Science-fiction Depuis la nuit des temps, les abeilles détiennent le secret du destin de l’Humanité. Ce secret est annoncé dans une prophétie écrite à Jérusalem il y 1000 ans par un chevalier Templier. Mais sa trace est perdue, et pour la retrouver, il faudra remonter dans le temps, traverser époques et continents, affronter tous les dangers. Êtes-vous prêts à payer ce prix pour sauver votre futur ? Einstein a dit : "Si les abeilles venaient à disparaitre, l'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle" . C'est grâce à cette phrase que Bernard Werber a donné naissance à "La prophétie des abeilles". Mélangeant science-fiction et historique, l'auteur nous plonge dans un roman captivant où la survie de l'humanité est en jeu. L'intrigue est intelligente, le message passé à travers celle-ci étant effrayant. Il y a certes quelques petites longueurs par moment mais j'ai beaucoup aimé me replonger à l'époque des Templiers, où les complots ne cessaient d'ourdir. Comme pour la plupart de ses romans, Bernard Werber intercale des chapitres "encyclo/historiques" pour nous apporter de nouvelles connai. ssances. Cependant, ce procédé peut parfois s'avérer un peu embêtant, car cela provoque une coupure dans le récit et donner ainsi une autre sensation de longueur. Alors certes nous pouvons sauter ces chapitres et y revenir après, mais l'on se sent "attiré" par ces derniers, de par leur typographie en gras. Pour le reste, je trouve que ce roman est une réussite. Et qui sait si la plupart d'entre nous n'étions pas dans une vie antérieure des Templiers également ? |