Depuis combien de temps Otherlands existe et pourquoi l'avoir créé ?
C'est une longue histoire et il faut remonter à 1997 ! En effet, l'ancêtre des Otherlands s'appelait Harfang Créations, avant de devenir Harfang, et c'était une petite association culturelle Chartraine, en Eure et Loir. Son but était de rassembler des artistes autour de projets communs. Au début elle se concentrait sur des expositions de peinture, de sculpture, de dessin, etc... Puis un jour est venue l'idée d'organiser un concours d'écriture, basé sur Chartres. Le succès à été au rendez-vous, et nous avons donc organisé deux concours en deux ans, avec à la clé deux parutions de livres. C'était en 2004 et 2005. Un des auteurs (Christian Aubin) m'a particulièrement marqué, alors nous avons fait paraître un livre entièrement à son nom, avec une grande fresque SF. Ce fut les prémices de ce qu'allaient être les Otherlands. Puis j'ai tout simplement déménagé, et embarqué Harfang dans mes bagages, en 2007. L'association s'est endormie pendant 7 années... avant de se réveiller vraiment, en 2013.
Comment ce projet à évolué depuis ses débuts ? Y-a-t-il eu des moments difficiles ?
En fait c'est l'apparition et le développement de l'impression numérique à la demande qui a tout bousculé. Etant moi même auteur, j'ai profité de cette technologie pour proposer mes textes à la lecture. Il ne s'agissait pas d'en vendre des tonnes, mais juste de rendre disponibles mes écrits à ceux qui voulaient les lire. Tout naturellement, j'ai embarqué Christian Aubin dans l'aventure, pour faire reparaître son livre en deux volumes. Il s'agissait des premiers essais. C'est à ce moment là que le nom Otherlands est apparu. Otherlands, pour autres mondes, puisque les écrits de Christian ne ressemblaient pas aux miens, d'où l'idée de plusieurs univers. En 2013 je tombais au hasard de mes lectures sur internet sur des textes de Dominique Combaud, et je le contactais pour savoir si ses nouvelles étaient disponibles et savoir si l'aventure l'interressait. Dominique fut donc le premier à rejoindre Otherlands nouvelle version. Il fallut attendre juillet 2014 pour que tout s'envole avec la première parution officielle, Otherlands Continuum volume 1, et la venue d'auteurs comme Emmanuel Delporte, Frédéric Livyns et Barnett Chevin, qui furent les trois parrains des Otherlands... depuis l'aventure continue...
Pas vraiment de moments difficiles, si ce n'est avec les auteurs qui ne comprennent pas le système mis en place par Otherlands, à savoir que c'est une communauté d'auteurs francophones qui agit sous forme d'association Loi 1901. Nous sommes tous bénévoles, et le but n'est pas de faire fortune, mais de travailler sur des projets communs et de mettre à la disposition des lecteurs leurs écrits, en profitant de la publication à la demande. Le plus difficile est d'entendre des demandes concernant les droits, les parutions, l'argent qu'ils vont récolter, etc... j'avoue qu'il suffit d'une nouvelle fournée d'auteurs de cette sorte pour que mon moral baisse et que je veuille tout laisser tomber. Mais heureusement qu'il y a parmi nos auteurs de très bonnes personnes qui sont là pour veiller au grain !
Qui compose l'équipe et qui fait quoi ?
En fait nous avons un bureau officiel, comme dans toute association, mais il n'est pas composé d'auteurs. Puis nous avons les auteurs. Il n'y a pas de fonction officielle, nous fonctionnons tous comme une véritable communauté et chacun apporte sa pierre. Actuellement, sur les 226 auteurs qui composent la communauté, une petite cinquantaine est plutôt active, avec une dizaine d'auteurs qui forment la tête du wagon. Il y a beaucoup d'échanges, de propositions, et chacun trouve petit à petit sa place. Certains auteurs se sont lancés dans la création graphique, d'autres font de la correction, de la mise en page, certains se sont proposés pour gérer un AT de A à Z, ce qui me soulage. Chacun compose dans ce cas son propre comité de lecture, du coup il y a toujours de petits nouveaux qui débarquent. Certains font un passage eclair, d'autres reviennent sur des projets. Nous sommes en fait une véritable communauté.
Combien de publication faites-vous par an ?
Nous établissons un catalogue en début d'année, mais là encore une fois, nous ne sommes pas une entreprise et donc nous n'avons pas d'impératifs. Disons que nous avons des envies et que nous avançons les projets comme nous le pouvons. Certains projets vont plus vite, d'autres disparaissent, d'autres sont repoussés, et puis il y a les surprises, des projets qui n'étaient pas prévus mais d'un seul coup s'imposent en pleine année. Disons qu'on doit compter une dizaine de parutions dans l'année.
Combien de publication avez-vous à votre actif ?
A ce jour (février 2016), nous avons une trentaine de titres, divisés en plusieurs collections :
Les tales from the Otherlands, qui sont les textes fondateurs des Otherlands, de Tim Corey, reprennent six volumes de 14 nouvelles, plus l'intégrale, avec des inédits, qui rassemble 100 nouvelles.
Over Otherlands, reprend des ouvrages de nouvelles d'un seul auteur, comme Emmanuel Delporte (Aux douze coups de minuit) ou Johanna Almos (Mémoires de corps).
Far from Otherlands s'interesse aux titres SF, avec l'intégrale du Berceau de Zachary, de Christian Aubin, qui reparaît en février 2016.
Dreams of the Otherlands, avec des auteurs qui vous proposent des nouvelles plus douces, tout en restant dans le domaine du fantastique, comme par exemple Dominique Combaud (Cent pour sang) ou Sylvain Lamur (Contes de l'homme cauchemars).
Deep in the Otherlands présentent des anthologies, regroupant 14 à 18 auteurs, autour de thèmes tels que Noël (Creepy Christmas), les forêt (Promenons nous dans les bois), les monstres (Créatures, volume 1 et 2), le XIX siècle (Otherlands by Gaslight) ou « Les belles histoires des Otherlands.
Otherlands Continuum est un apériodique qui rassemble dans un petit volume 4 ou 5 nouvelles autour d'un thème. Sont déjà parus « Maisons et demeures », « Vengeance », « Féerie », « Esprits et fantômes », puis un numéro spécial salon fantastique, en février, sur les légendes abyssales. Au printemps 2016 arrivera le nouveau volume, avec pour thème « Folie Passagère ».
Les Tales from the past sont une collection un peu à part, car ces volumes présentent des textes fantastiques et SF du XVIII et XIXème siècle.
Enfin, depuis l'année dernière, on vient d'inaugurer « Kindergarten », qui rassemble des romans pour enfants : pour l'instant, on y trouve « Les rêves de Marie », de Dariodo, pour les lecteurs débutants, et « Le roi de la colline », de Jean Bury, pour la tranche ados/adultes.
Comment sont sélectionnés les auteurs de votre communauté ? Y'en a t-il des récurrents ?
En fait il n'y a pas de sélections à proprement parler. Nous proposons des Appels à Textes et les auteurs y répondent. Le comité de lecture se charge de lire les nouvelles reçues et de sélectionner celles qui formeront le recueil. Ensuite, une fois que les auteurs sont rentrés dans la communauté, ils n'hésitent pas à m'envoyer leurs nouveaux textes, et à me proposer des idées. Et puis il y a les envois spontanés, plus rares, mais qui permettent parfois de tomber sur de véritables pépites !
Quels sont les genres littéraires présents dans « Otherlands » ?
Nous faisons plus particulièrement du fantastique, de la SF et genres dérivés. Après certains auteurs au style très particulier font dériver le fantastique en glissant un pied dans l'horreur, mais ce n'est pas la règle, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. C'est souvent que l'on me dit « ah oui, Otherlands, pour moi c'est du gore, du sang, de l'horreur ». Et là, avec ces réponses là, j'ai des frissons. Parce que ce n'est absolument pas ça !
Ou se procurer vos œuvres ?
Nous utilisons l'impression à la demande, ce qui permet de ne pas avoir de stock qui dort, et ne mobilise pas de fonds pour rien. Donc vous pouvez trouver tous nos livres sur le site de lulu.com.
Quels sont les auteurs que vous aimeriez avoir dans votre communauté ?
Il n'y a pas d'auteurs en particulier que j'aimerai avoir. Otherlands a été créé au départ dans le but de faire découvrir les écrits d'auteurs inconnus. Du coup vouloir avoir un auteur connu du public irait un peu à l'inverse du but fixé. Ce n'est pas pour cela que je n'accueillerai pas une nouvelle d'un auteur plus connu dans le milieu. Mais je ne le rechercherai pas.
Un petit mot pour ceux qui vous soutiennent et pour attirer de nouveau public ?
Je remercie tous ceux qui ont compris ce qu'était Otherlands, et qui font que cette belle aventure continue. Le rapport humain est quelque chose que nous chérissons chez Otherlands et je crois que c'est pour cela que nous sommes assez appréciés, parce que nous n'avons pas d'impératifs en matière de chiffres, de ventes, et que nous parlons « êtres humains » avant tout.
Et pour le nouveau public, je leur dirais de tenter l'aventure, de découvrir au hasard, un auteur, et de se laisser aller. Nous publions surtout des nouvelles, ce qui fait que cela se lit vite. Et si vous avez peur de tomber sur un auteur que vous n'aimeriez pas au final, commencez par une anthologie : autour d'un thème elle reprend les écrits de 14 à 18 auteurs différents. Ce serait bien le diable si jamais vous n'y trouviez pas votre bonheur !
C'est une longue histoire et il faut remonter à 1997 ! En effet, l'ancêtre des Otherlands s'appelait Harfang Créations, avant de devenir Harfang, et c'était une petite association culturelle Chartraine, en Eure et Loir. Son but était de rassembler des artistes autour de projets communs. Au début elle se concentrait sur des expositions de peinture, de sculpture, de dessin, etc... Puis un jour est venue l'idée d'organiser un concours d'écriture, basé sur Chartres. Le succès à été au rendez-vous, et nous avons donc organisé deux concours en deux ans, avec à la clé deux parutions de livres. C'était en 2004 et 2005. Un des auteurs (Christian Aubin) m'a particulièrement marqué, alors nous avons fait paraître un livre entièrement à son nom, avec une grande fresque SF. Ce fut les prémices de ce qu'allaient être les Otherlands. Puis j'ai tout simplement déménagé, et embarqué Harfang dans mes bagages, en 2007. L'association s'est endormie pendant 7 années... avant de se réveiller vraiment, en 2013.
Comment ce projet à évolué depuis ses débuts ? Y-a-t-il eu des moments difficiles ?
En fait c'est l'apparition et le développement de l'impression numérique à la demande qui a tout bousculé. Etant moi même auteur, j'ai profité de cette technologie pour proposer mes textes à la lecture. Il ne s'agissait pas d'en vendre des tonnes, mais juste de rendre disponibles mes écrits à ceux qui voulaient les lire. Tout naturellement, j'ai embarqué Christian Aubin dans l'aventure, pour faire reparaître son livre en deux volumes. Il s'agissait des premiers essais. C'est à ce moment là que le nom Otherlands est apparu. Otherlands, pour autres mondes, puisque les écrits de Christian ne ressemblaient pas aux miens, d'où l'idée de plusieurs univers. En 2013 je tombais au hasard de mes lectures sur internet sur des textes de Dominique Combaud, et je le contactais pour savoir si ses nouvelles étaient disponibles et savoir si l'aventure l'interressait. Dominique fut donc le premier à rejoindre Otherlands nouvelle version. Il fallut attendre juillet 2014 pour que tout s'envole avec la première parution officielle, Otherlands Continuum volume 1, et la venue d'auteurs comme Emmanuel Delporte, Frédéric Livyns et Barnett Chevin, qui furent les trois parrains des Otherlands... depuis l'aventure continue...
Pas vraiment de moments difficiles, si ce n'est avec les auteurs qui ne comprennent pas le système mis en place par Otherlands, à savoir que c'est une communauté d'auteurs francophones qui agit sous forme d'association Loi 1901. Nous sommes tous bénévoles, et le but n'est pas de faire fortune, mais de travailler sur des projets communs et de mettre à la disposition des lecteurs leurs écrits, en profitant de la publication à la demande. Le plus difficile est d'entendre des demandes concernant les droits, les parutions, l'argent qu'ils vont récolter, etc... j'avoue qu'il suffit d'une nouvelle fournée d'auteurs de cette sorte pour que mon moral baisse et que je veuille tout laisser tomber. Mais heureusement qu'il y a parmi nos auteurs de très bonnes personnes qui sont là pour veiller au grain !
Qui compose l'équipe et qui fait quoi ?
En fait nous avons un bureau officiel, comme dans toute association, mais il n'est pas composé d'auteurs. Puis nous avons les auteurs. Il n'y a pas de fonction officielle, nous fonctionnons tous comme une véritable communauté et chacun apporte sa pierre. Actuellement, sur les 226 auteurs qui composent la communauté, une petite cinquantaine est plutôt active, avec une dizaine d'auteurs qui forment la tête du wagon. Il y a beaucoup d'échanges, de propositions, et chacun trouve petit à petit sa place. Certains auteurs se sont lancés dans la création graphique, d'autres font de la correction, de la mise en page, certains se sont proposés pour gérer un AT de A à Z, ce qui me soulage. Chacun compose dans ce cas son propre comité de lecture, du coup il y a toujours de petits nouveaux qui débarquent. Certains font un passage eclair, d'autres reviennent sur des projets. Nous sommes en fait une véritable communauté.
Combien de publication faites-vous par an ?
Nous établissons un catalogue en début d'année, mais là encore une fois, nous ne sommes pas une entreprise et donc nous n'avons pas d'impératifs. Disons que nous avons des envies et que nous avançons les projets comme nous le pouvons. Certains projets vont plus vite, d'autres disparaissent, d'autres sont repoussés, et puis il y a les surprises, des projets qui n'étaient pas prévus mais d'un seul coup s'imposent en pleine année. Disons qu'on doit compter une dizaine de parutions dans l'année.
Combien de publication avez-vous à votre actif ?
A ce jour (février 2016), nous avons une trentaine de titres, divisés en plusieurs collections :
Les tales from the Otherlands, qui sont les textes fondateurs des Otherlands, de Tim Corey, reprennent six volumes de 14 nouvelles, plus l'intégrale, avec des inédits, qui rassemble 100 nouvelles.
Over Otherlands, reprend des ouvrages de nouvelles d'un seul auteur, comme Emmanuel Delporte (Aux douze coups de minuit) ou Johanna Almos (Mémoires de corps).
Far from Otherlands s'interesse aux titres SF, avec l'intégrale du Berceau de Zachary, de Christian Aubin, qui reparaît en février 2016.
Dreams of the Otherlands, avec des auteurs qui vous proposent des nouvelles plus douces, tout en restant dans le domaine du fantastique, comme par exemple Dominique Combaud (Cent pour sang) ou Sylvain Lamur (Contes de l'homme cauchemars).
Deep in the Otherlands présentent des anthologies, regroupant 14 à 18 auteurs, autour de thèmes tels que Noël (Creepy Christmas), les forêt (Promenons nous dans les bois), les monstres (Créatures, volume 1 et 2), le XIX siècle (Otherlands by Gaslight) ou « Les belles histoires des Otherlands.
Otherlands Continuum est un apériodique qui rassemble dans un petit volume 4 ou 5 nouvelles autour d'un thème. Sont déjà parus « Maisons et demeures », « Vengeance », « Féerie », « Esprits et fantômes », puis un numéro spécial salon fantastique, en février, sur les légendes abyssales. Au printemps 2016 arrivera le nouveau volume, avec pour thème « Folie Passagère ».
Les Tales from the past sont une collection un peu à part, car ces volumes présentent des textes fantastiques et SF du XVIII et XIXème siècle.
Enfin, depuis l'année dernière, on vient d'inaugurer « Kindergarten », qui rassemble des romans pour enfants : pour l'instant, on y trouve « Les rêves de Marie », de Dariodo, pour les lecteurs débutants, et « Le roi de la colline », de Jean Bury, pour la tranche ados/adultes.
Comment sont sélectionnés les auteurs de votre communauté ? Y'en a t-il des récurrents ?
En fait il n'y a pas de sélections à proprement parler. Nous proposons des Appels à Textes et les auteurs y répondent. Le comité de lecture se charge de lire les nouvelles reçues et de sélectionner celles qui formeront le recueil. Ensuite, une fois que les auteurs sont rentrés dans la communauté, ils n'hésitent pas à m'envoyer leurs nouveaux textes, et à me proposer des idées. Et puis il y a les envois spontanés, plus rares, mais qui permettent parfois de tomber sur de véritables pépites !
Quels sont les genres littéraires présents dans « Otherlands » ?
Nous faisons plus particulièrement du fantastique, de la SF et genres dérivés. Après certains auteurs au style très particulier font dériver le fantastique en glissant un pied dans l'horreur, mais ce n'est pas la règle, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. C'est souvent que l'on me dit « ah oui, Otherlands, pour moi c'est du gore, du sang, de l'horreur ». Et là, avec ces réponses là, j'ai des frissons. Parce que ce n'est absolument pas ça !
Ou se procurer vos œuvres ?
Nous utilisons l'impression à la demande, ce qui permet de ne pas avoir de stock qui dort, et ne mobilise pas de fonds pour rien. Donc vous pouvez trouver tous nos livres sur le site de lulu.com.
Quels sont les auteurs que vous aimeriez avoir dans votre communauté ?
Il n'y a pas d'auteurs en particulier que j'aimerai avoir. Otherlands a été créé au départ dans le but de faire découvrir les écrits d'auteurs inconnus. Du coup vouloir avoir un auteur connu du public irait un peu à l'inverse du but fixé. Ce n'est pas pour cela que je n'accueillerai pas une nouvelle d'un auteur plus connu dans le milieu. Mais je ne le rechercherai pas.
Un petit mot pour ceux qui vous soutiennent et pour attirer de nouveau public ?
Je remercie tous ceux qui ont compris ce qu'était Otherlands, et qui font que cette belle aventure continue. Le rapport humain est quelque chose que nous chérissons chez Otherlands et je crois que c'est pour cela que nous sommes assez appréciés, parce que nous n'avons pas d'impératifs en matière de chiffres, de ventes, et que nous parlons « êtres humains » avant tout.
Et pour le nouveau public, je leur dirais de tenter l'aventure, de découvrir au hasard, un auteur, et de se laisser aller. Nous publions surtout des nouvelles, ce qui fait que cela se lit vite. Et si vous avez peur de tomber sur un auteur que vous n'aimeriez pas au final, commencez par une anthologie : autour d'un thème elle reprend les écrits de 14 à 18 auteurs différents. Ce serait bien le diable si jamais vous n'y trouviez pas votre bonheur !