Il y a quelques mois, l'Ecole de l'Absolu m'a contacté afin de me parler de son projet : celle d 'allier poésie, théâtre et roman. Curieux d'en savoir plus, j'ai donc demandé aux membres de répondre à une petite interview et de me présenter leur "Ecole". Voici ce que ça donne :
Présentation
Ecole de l'Absolu, c'est un nom formel. Formel parce que peut-être bien que le fondement-même de l’École est une recherche formelle. Cette recherche, c'est d'abord celle d'un Absolu. La quête désespérée et illusoire, sans aucun doute, d'un genre absolu. Ce genre, il me semble pouvoir l'affirmer aujourd'hui, dans mon état d'esprit actuel, qu'il se situe dans l'essence de toutes les barrières tombées : autrement dit, qu'il est dans la fin des frontières. Entendons-là qu'une fois réunis poésie, théâtre et roman, on obtient le genre absolu. Ce genre, nous avons décidé (pas moi tout seul, rassurez-vous, je n'emploie pas ici le nous de majesté ^^) de le nommer dénoncé. Dénoncé pour deux choses : la première, formelle encore, est la suivante : que reste-t-il du fait littéraire, du phénomène littéraire, lorsque l'on fait tomber les genres ? L'énoncé. Cependant, un énoncé est vide s'il ne porte rien. Comprenons que dans l'énoncé, il faut une information, une idée, une réflexion, un enjeu, une dénonciation ? Et voilà. Le dénoncé, à la recherche formelle la recherche intellectuelle se greffe. Dans l'optique du dénoncé, et donc de l’École de l'Absolu, il ne faut plus raconter, parce que raconter aujourd'hui n'apporte rien, parce que raconter, le cinéma le fait si bien, parce que le roman déjà peut le faire à merveille, il faut dire. Dire comme seule la littérature sait le faire.
Résumons un instant. L’École de l'Absolu est donc un groupe d'auteurs (parce que non, nous ne sommes pas des robots, et parce que oui, nous sommes humains !) qui s'échine à écrire dans un genre absolu, le dénoncé, ou du moins qui tend vers l'absolu –ne crions pas victoire, voici déjà les corbeaux. Mais pour que le dénoncé soit dénoncé, il faut qu'au-delà de la recherche formelle de genre il faut qu'il y ait une recherche intellectuelle.
On m'a demandé d'être bref, alors j'ai essayé de l'être au maximum. Bref et clair. Bien sûr, je n'ai pas parlé des autres enjeux que porte l’École : revitalisation du lecteur, effacement de l'égotisme de l'auteur, principes de la culture horizontale, enjeux du numérique, cela paraît un peu brouillon dit comme ça. Mais je vous assure que c'est un peu plus clair dans le Manifeste.
Aly, fondateur de l’École
http://ecoledelabsolu.fr/
Interview des membres
1 – D’où vous est venue cette passion pour l’écriture ?
Maxime R. : C'est par Maupassant que je suis entré dans les lettres. Pour faire bref, j'avais écris une nouvelle. Comme ça. Elle était constipée, pas assez cohérente. Mon oncle, que je lui avais donné le texte à lire, m'a dit d'aller lire ça. "Boule de Suif", précisément. Le texte à intrigué. J'ai lu le reste, de l'œuvre. Après, j'ai voulu faire "à la manière de", sans réussir. Mais c'est là que j'ai commencé à écrire (je n'irai pas jusqu'à dire "vraiment écrire" ; j'y ai fais mes débuts en fait).
Ganimula : L'écriture m'est venue de la lecture de livres fantastiques, entre autres Harry Potter, ou la collection pour enfants Chair de Poule, et le désir adolescent, sans doute, de reconnaissance. Heureusement, j'ai dépassé ce stade (enfin, je crois!)
Aly : Je ne sais pas. L'enfance, peut-être. Sans doute. La musique. La musique mène presque naturellement à l'écriture pour moi en tous cas. D'abord à la poésie d'une manière assez logique, et les jeux étaient déjà faits. Mais je n'ai pas de mythologie personnelle liée à pourquoi je me retrouve à écrire. J'écris, c'est déjà bien suffisant. Pourquoi j'écris ? Ca je le sais, mais d'où est venue la passion de l'écriture, ça je ne le sais pas. On dira donc la musique.
2 – Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré ?
Maxime R. :J'l'aime pas, ta question. On dirait qu'c'est un heureux présage qu'd'etre un Inspiré. Moi, tout de que j'essaye de faire, du moins qu'on va dire ainsi ou comme ça, c'est tuer mon père. Spirituel, le père — ne va pas me freudiniser, j'aime pas ça non plus. Du coup, j'ai prévu ces meurtres-ci : Céline, Duras, Musset, Baudelaire, La Fontaine, Beckett, Chenier, Huismans, Rimbaud, Flaubert, Racine, Valéry, La Rochefoucauld, etc. Sont résistant les cadavres, on dirait pas comme ça, mais si. Ça résiste.
Ganimula :Je dois citer Jaccottet, pour son art de remuer les fibres humaines à partir d'une parole simple, et pourtant puissante. Antonin Artaud, par sa définition de la folie contestataire, a marqué la dernière partie de Promiscuité par exemple.
Aly :Tous, tous ceux que j'ai lus, tous ceux que j'ai aimés puis détestés, que j'ai détestés puis aimés, Baudelaire, Duras, Lautréamont, Duras encore, Duras toujours, Cocteau ? Un peu. Milton, Blake, tous ceux-là et tous ceux à venir. C'est tout.
3 – Parmi tous vos romans , de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ?
Maxime R. :Y a bien Octave, parce que l'roman, j'le vis encore. Difficile de guérir de la peste. Y a bien le captif de Saint-Lazare (la prison). Je le ressens, l'enfermement. La pression la détresse le zèle ardent. C'est cliché. Je suis un cliché. Après, doit y en avoir d'autres. Mais les noms, je ne les retiens pas.
Ganimula :Je ne fais pas de romans, donc il n'y a pas vraiment de personnages. C'est le principe du dénoncé.
Aly :Disons que je n'écris pas de romans. Et être proche de ses créations c'est un peu narcissique, alors je dirai aucun par la force des choses et parce que décidément j'ai du mal à me faire aux auteurs qui aimeraient se regarder dans leurs œuvres, pour ça il y a un miroir et c'est autrement plus fidèle.
4 – Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ?
Maxime R. :Je ne peux y répondre pour l'instant
Ganimula :Je me sens anxieux et en même temps excité, anxieux de l'avis des lecteurs, mais justifié dans la mesure où je peux laisser une trace, si minime soit-elle, de mon existence.
Aly :Mal ! C'est le cas actuellement. Très mal. Non pas par peur du jugement, j'aime bien le jugement, mais par crainte de l'inachevé. Rien n'est jamais achevé, il faut toujours recommencer.
5 – Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ?
Maxime R. :Je les prends pour les relire à tête reposée. À vif, selon la tournure de la chose, ça peut être difficile (ou bien j'en ris, mais vais pas faire du cas par cas). Après, suis non violent. Donc pas de crainte à avoir : l'on ne va pas chez le dentiste après avoir déglingué un de mes textes — si déglinguage il y a, c'est qu'il le méritait, ce texte de merde.
Ganimula :Cela dépend comme elles sont formulées. Les critiques négatives construites ne me dérangent pas. Mais par contre, lorsque par exemple l'on traite Vyata « d'élucubrations d'un fou », oui, ça a tendance à me vexer, parce que c'est de l'insulte gratuite.
Aly :Bien ! Très bien ! Ça veut dire que j'ai encore beaucoup de choses à améliorer, beaucoup d'espace pour progresser, et que je n'ai pas laissé indifférent, parce que pire que le désamour, ce qui m'obsède c'est l'indifférence, c'est cruel l'indifférence pour un artiste. Une critique négative est une bonne critique. Tout dépend d'où elle vient.
6 - Avec quel auteur aimeriez-vous travailler ?
Maxime R. :Pierre Jourde, Michel Houellebecq, Yves Bonnefoy, Rodrigo García. Les autres auteurs contemporains, j'ai pas lu. Je lis pas ça. De temps en temps. Mais j'ai peur.
Ganimula :Les autres membres de l’École ! Si je devais vraiment le faire avec un auteur extérieur, ce serait avec Carole Martinez, pour sa plume proche du conte. Malheureusement, les conceptions théoriques de l’École ne permettent pas ce genre d'associations, puisque cette écrivaine par exemple s'illustre majoritairement dans le genre romanesque.
Aly :Aucun. Je travaille déjà avec les auteurs de l’École, c'est amplement suffisant
7 – Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé?
Maxime R. :J'ai pas encore publié. Mais Ganimula et Aly témoigneront qu'ils lisent mes textes. Après, ça dépend. Quand j'ai des soucis très ciblés, hormis le dénoncé, j'aime bien m'adresser à des personnes que je juge qualifiées en la matière, ou, du moins, que je sais qu'elle m'apporteront des choses.
Ganimula :Non, puisque nous publions en auto-édition, ce qui nous permet de tout faire par nous-même, de la maquette du livre ou la création du site (Aly), à la diffusion communicative (moi.) C'est sûr que nous avons pris quelque temps pour trouver nos marques, entre la demande d'ISBN, la prise de connaissance des locaux de la BNF pour le dépôt légal, la création du site, mais en définitive nous avons beaucoup plus de liberté.
Aly :Je passe.
8 – Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ?
Maxime R. :Passe.
Ganimula :L’École fonctionne sur la relecture commune des manuscrits et les commentaires critiques.
Aly :Le fonctionnement de l’École veut effectivement que toute œuvre soit lue par chaque membre, mais au-delà de cela mes œuvres sont confidentielles jusqu'au jour où elles sont publiées.
9 – Quels sont vos projets ?
Maxime R. :"Absurdia", reflet de la parole, entre vent et effet, il est effet et vent. "Supermarché", art de la bonne bouffe.
Ganimula :Publier, publier, publier !
Aly :Écrire encore, écrire mieux surtout, développer les idées de l’École, préciser mes pensées
10 – Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ?
Maxime R. : Mon dada, c'est le rire et les discours. Surtout me rire, car l'on peut rire de tout. Avec n'importe qui surtout ! ; ça en devient plus drôle encore. Du moins pour moi — c'est là le principal. Comme le disent les La Rochefoucauld : "C'est mon plaisir."
C'est succinct. Mais ça parle. Quant à moi, j'aurai développé, histoire de bien faire chier les normopathes : "C'est mon plaisir, "n'en déplaise"."
Ganimula :Qu'ils se dépêchent de le faire ! Non mais sérieusement, vous ne connaissez pas encore MES livres ? Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, je veux dire, s'ils veulent connaître la nouvelle Amélie Nothomb de la littérature française !
Aly :Je suis obsédé par les rires obscènes, les couleurs, répétitions, mais tout cela ne veut rien dire et tout cela n'a déjà plus de sens. Les rires d'enfants sont toujours atroces.
Maxime R. : C'est par Maupassant que je suis entré dans les lettres. Pour faire bref, j'avais écris une nouvelle. Comme ça. Elle était constipée, pas assez cohérente. Mon oncle, que je lui avais donné le texte à lire, m'a dit d'aller lire ça. "Boule de Suif", précisément. Le texte à intrigué. J'ai lu le reste, de l'œuvre. Après, j'ai voulu faire "à la manière de", sans réussir. Mais c'est là que j'ai commencé à écrire (je n'irai pas jusqu'à dire "vraiment écrire" ; j'y ai fais mes débuts en fait).
Ganimula : L'écriture m'est venue de la lecture de livres fantastiques, entre autres Harry Potter, ou la collection pour enfants Chair de Poule, et le désir adolescent, sans doute, de reconnaissance. Heureusement, j'ai dépassé ce stade (enfin, je crois!)
Aly : Je ne sais pas. L'enfance, peut-être. Sans doute. La musique. La musique mène presque naturellement à l'écriture pour moi en tous cas. D'abord à la poésie d'une manière assez logique, et les jeux étaient déjà faits. Mais je n'ai pas de mythologie personnelle liée à pourquoi je me retrouve à écrire. J'écris, c'est déjà bien suffisant. Pourquoi j'écris ? Ca je le sais, mais d'où est venue la passion de l'écriture, ça je ne le sais pas. On dira donc la musique.
2 – Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré ?
Maxime R. :J'l'aime pas, ta question. On dirait qu'c'est un heureux présage qu'd'etre un Inspiré. Moi, tout de que j'essaye de faire, du moins qu'on va dire ainsi ou comme ça, c'est tuer mon père. Spirituel, le père — ne va pas me freudiniser, j'aime pas ça non plus. Du coup, j'ai prévu ces meurtres-ci : Céline, Duras, Musset, Baudelaire, La Fontaine, Beckett, Chenier, Huismans, Rimbaud, Flaubert, Racine, Valéry, La Rochefoucauld, etc. Sont résistant les cadavres, on dirait pas comme ça, mais si. Ça résiste.
Ganimula :Je dois citer Jaccottet, pour son art de remuer les fibres humaines à partir d'une parole simple, et pourtant puissante. Antonin Artaud, par sa définition de la folie contestataire, a marqué la dernière partie de Promiscuité par exemple.
Aly :Tous, tous ceux que j'ai lus, tous ceux que j'ai aimés puis détestés, que j'ai détestés puis aimés, Baudelaire, Duras, Lautréamont, Duras encore, Duras toujours, Cocteau ? Un peu. Milton, Blake, tous ceux-là et tous ceux à venir. C'est tout.
3 – Parmi tous vos romans , de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ?
Maxime R. :Y a bien Octave, parce que l'roman, j'le vis encore. Difficile de guérir de la peste. Y a bien le captif de Saint-Lazare (la prison). Je le ressens, l'enfermement. La pression la détresse le zèle ardent. C'est cliché. Je suis un cliché. Après, doit y en avoir d'autres. Mais les noms, je ne les retiens pas.
Ganimula :Je ne fais pas de romans, donc il n'y a pas vraiment de personnages. C'est le principe du dénoncé.
Aly :Disons que je n'écris pas de romans. Et être proche de ses créations c'est un peu narcissique, alors je dirai aucun par la force des choses et parce que décidément j'ai du mal à me faire aux auteurs qui aimeraient se regarder dans leurs œuvres, pour ça il y a un miroir et c'est autrement plus fidèle.
4 – Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ?
Maxime R. :Je ne peux y répondre pour l'instant
Ganimula :Je me sens anxieux et en même temps excité, anxieux de l'avis des lecteurs, mais justifié dans la mesure où je peux laisser une trace, si minime soit-elle, de mon existence.
Aly :Mal ! C'est le cas actuellement. Très mal. Non pas par peur du jugement, j'aime bien le jugement, mais par crainte de l'inachevé. Rien n'est jamais achevé, il faut toujours recommencer.
5 – Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ?
Maxime R. :Je les prends pour les relire à tête reposée. À vif, selon la tournure de la chose, ça peut être difficile (ou bien j'en ris, mais vais pas faire du cas par cas). Après, suis non violent. Donc pas de crainte à avoir : l'on ne va pas chez le dentiste après avoir déglingué un de mes textes — si déglinguage il y a, c'est qu'il le méritait, ce texte de merde.
Ganimula :Cela dépend comme elles sont formulées. Les critiques négatives construites ne me dérangent pas. Mais par contre, lorsque par exemple l'on traite Vyata « d'élucubrations d'un fou », oui, ça a tendance à me vexer, parce que c'est de l'insulte gratuite.
Aly :Bien ! Très bien ! Ça veut dire que j'ai encore beaucoup de choses à améliorer, beaucoup d'espace pour progresser, et que je n'ai pas laissé indifférent, parce que pire que le désamour, ce qui m'obsède c'est l'indifférence, c'est cruel l'indifférence pour un artiste. Une critique négative est une bonne critique. Tout dépend d'où elle vient.
6 - Avec quel auteur aimeriez-vous travailler ?
Maxime R. :Pierre Jourde, Michel Houellebecq, Yves Bonnefoy, Rodrigo García. Les autres auteurs contemporains, j'ai pas lu. Je lis pas ça. De temps en temps. Mais j'ai peur.
Ganimula :Les autres membres de l’École ! Si je devais vraiment le faire avec un auteur extérieur, ce serait avec Carole Martinez, pour sa plume proche du conte. Malheureusement, les conceptions théoriques de l’École ne permettent pas ce genre d'associations, puisque cette écrivaine par exemple s'illustre majoritairement dans le genre romanesque.
Aly :Aucun. Je travaille déjà avec les auteurs de l’École, c'est amplement suffisant
7 – Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé?
Maxime R. :J'ai pas encore publié. Mais Ganimula et Aly témoigneront qu'ils lisent mes textes. Après, ça dépend. Quand j'ai des soucis très ciblés, hormis le dénoncé, j'aime bien m'adresser à des personnes que je juge qualifiées en la matière, ou, du moins, que je sais qu'elle m'apporteront des choses.
Ganimula :Non, puisque nous publions en auto-édition, ce qui nous permet de tout faire par nous-même, de la maquette du livre ou la création du site (Aly), à la diffusion communicative (moi.) C'est sûr que nous avons pris quelque temps pour trouver nos marques, entre la demande d'ISBN, la prise de connaissance des locaux de la BNF pour le dépôt légal, la création du site, mais en définitive nous avons beaucoup plus de liberté.
Aly :Je passe.
8 – Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ?
Maxime R. :Passe.
Ganimula :L’École fonctionne sur la relecture commune des manuscrits et les commentaires critiques.
Aly :Le fonctionnement de l’École veut effectivement que toute œuvre soit lue par chaque membre, mais au-delà de cela mes œuvres sont confidentielles jusqu'au jour où elles sont publiées.
9 – Quels sont vos projets ?
Maxime R. :"Absurdia", reflet de la parole, entre vent et effet, il est effet et vent. "Supermarché", art de la bonne bouffe.
Ganimula :Publier, publier, publier !
Aly :Écrire encore, écrire mieux surtout, développer les idées de l’École, préciser mes pensées
10 – Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ?
Maxime R. : Mon dada, c'est le rire et les discours. Surtout me rire, car l'on peut rire de tout. Avec n'importe qui surtout ! ; ça en devient plus drôle encore. Du moins pour moi — c'est là le principal. Comme le disent les La Rochefoucauld : "C'est mon plaisir."
C'est succinct. Mais ça parle. Quant à moi, j'aurai développé, histoire de bien faire chier les normopathes : "C'est mon plaisir, "n'en déplaise"."
Ganimula :Qu'ils se dépêchent de le faire ! Non mais sérieusement, vous ne connaissez pas encore MES livres ? Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, je veux dire, s'ils veulent connaître la nouvelle Amélie Nothomb de la littérature française !
Aly :Je suis obsédé par les rires obscènes, les couleurs, répétitions, mais tout cela ne veut rien dire et tout cela n'a déjà plus de sens. Les rires d'enfants sont toujours atroces.