Catherine Cuenca
Née à Lyon‚ Catherine Cuenca commence à écrire dès l’âge de 8 ans. Diplômée en histoire‚ elle a travaillé quelques années en bibliothèque et vit en région lyonnaise.
Très tôt passionnée par l'Histoire, elle publie en 1998 un recueil de nouvelles historiques chez un éditeur lyonnais. Son premier roman paraît en 2001 chez Hachette. Elle puise son inspiration dans ses périodes historiques préférées - les Première et Seconde guerres mondiales, le Moyen Âge et la Révolution française - qu'elle cherche à faire connaître et apprécier des jeunes lecteurs en imaginant des histoires vécues par des héros de leur âge.
Très tôt passionnée par l'Histoire, elle publie en 1998 un recueil de nouvelles historiques chez un éditeur lyonnais. Son premier roman paraît en 2001 chez Hachette. Elle puise son inspiration dans ses périodes historiques préférées - les Première et Seconde guerres mondiales, le Moyen Âge et la Révolution française - qu'elle cherche à faire connaître et apprécier des jeunes lecteurs en imaginant des histoires vécues par des héros de leur âge.
Dans ma bibliothèque...- Il faut gagner la bataille de Verdun
- Oko et la pierre du bout du monde - L'armistice n'aura pas lieu - La Reine Margot, du mariage au massacre - La petite fleur d'Hiroshima |
Mes avis- Il faut gagner la bataille de Verdun
- Oko et la pierre du bout du monde - L'armistice n'aura pas lieu - La Reine Margot, du mariage au massacre - La petite fleur d'Hiroshima |
Il faut gagner la bataille de VerdunAuteur : Catherine Cuenca
Genre : Historique D'un côté les Allemands, de l'autre les Français. D'un côté, Max, qui veut prouver à sa mère qu'il est à la hauteur de son père et son frère, tués lors de la guerre, et qui va donc se faire embaucher comme cuisinier dans un régiment de grenadiers. De l'autre, Benoît, qui vient de perdre sa grand-mère dans un bombardment, se fait engager comme infirmier. Leurs destins vont se croiser... L'auteur ne perd pas son temps et place immédiatement son lecteur dans l'horreur et la tristesse de la guerre. Je suis toujours passionné quand un livre, en l’occurrence jeunesse, parle de ce sujet, car les auteurs parviennent à transmettre avec brio tout ce que la guerre peut provoquer chez ceux qui l'ont vécu. Les personnages sont très attachants, ce qui rend le roman et l'ambiance encore plus captivante. En effet, les héros de ce roman étant des adolescents, le lecteur voit d'un point de vue différent la guerre, ce qui ne peut qu'être bénéfique. Tout comme "Ils veulent tuer Henri IV", de la même collection 10 jours pour changer le monde, la double fin présente ici est vraiment très bien menée, permettant ici le point de vue de l'adversaire. |
Oko et la pierre du bout du mondeAuteur : Catherine Cuenca
Genre : Historique Lors d'une partie de chasse aux rennes, Oko tue accidentellement un de ses seins et un blesse gravement un autre. Pour le punir, son grand-père, et chef du clan, le banni. La seule façon pour lui de pouvoir réintégrer sa tribu est de trouver un moyen de guérir le blessé.Déterminé, Oko part donc chercher ce qui pourra non seulement sauver la vie du guerrier, mais aussi la sienne Je ne me lasse pas des romans où il est question de tribu et d'épreuve à traverser. A chaque fois, je suis transporté dans l'histoire, m'imaginant être aux côtés du héros. "Oko et la pierre du bout du monde" ne déroge pas à la règle. Dans son ensemble, ce roman n'apporte rien de vraiment nouveau au genre, mais le fait qu'il soit très bien écrit permet au lecteur de passer un très bon moment. Aventure, Amour, Amitié, Danger viennent accompagner Oko dans sa quête, jusqu'à ce qu'il découvre LA chose qui bouleversera ce en quoi il croyait. Le roman est également constitué à la fin d'un petit dossier historique, concernant les hommes et leurs coutumes, entre autres, de l'époque, ce qui est très intéressant. |
L'Armistice n'aura pas lieuAuteur : Catherine Cuenca
Genre : Historique Novembre 1918. L'Armistice n'aura pas lieu ! Tel est le cauchemar que font beaucoup de soldats du front, qui ont entendu la rumeur de la possible signature de l'armistice, mais peuvent craindre qu'il ne s'agisse que d'un beau rêve... C'est en particulier le cas de la jeune Anna et de son frère Niko. Ils étaient nés de mère française et de père allemand, qui s'étaient ensuite séparés. Anna avait été élevée dans le pays de sa mère, et elle est désormais infirmière dans l'armée française. Mais Niko, qui avait grandi dans le pays de son père, se bat dans le camp allemand. Ils s'adorent, et pensent sans cesse l'un à l'autre, espérant se retrouver un jour. Mais le conflit s'éternise...Anna reverra-t-elle Niko vivant ? La tension est à son comble et le compte à rebours a commencé... Et puis le jour J est arrivé. Armistice ou pas armistice ? Dès le chapitre 1, l'attachement aux personnages de Anna et de Wilhelm se fait rapidement, idem pour Niko et ses amis par la suite. J'ai trouvé que le fait d'avoir les deux protagonistes principaux dans deux camps différents et ennemis était une très bonne idée, faisant de ce roman un genre de "Roméo & Juliette" pour le côté "camps ennemis", mais aussi un peu "Odyssée" dans le sens où Anna attend le retour de Niko, comme le fait Pénélope avec Ulysse. Ce roman est prenant et émouvant, le sujet abordé étant des plus durs mais des plus passionnants (comme l'est la 2nde Guerre Mondiale, souvent traitée également). Cette série qu'est "10 jours pour changer le monde" est vraiment géniale, se rapprochant ainsi du genre de l'uchronie ("Que se serait-il passer si ... ? ) que Stephen King a utilisé avec son roman 22/11/63. En effet, il est intéressant de voir (et de savoir) qu'une semaine, une heure, voire même une infime minute aurait pu tout faire basculer (tant en bien qu'en mal). |
La Reine Margot, du mariage au massacreAuteur : Catherine Cuenca
Genre : Historique Août 1572 Le royaume de France est déchiré par les guerres de religion qui opposent les catholiques et les protestants. Dans quelques jours aura lieu le mariage de la catholique Marguerite de Valois, la ravissante Margot, et le protestant Henri de Navarre. Cette union est le seul moyen de mettre fin aux guerres qui ensanglantent le pays. Malheureusement, les rumeurs d'un complot courent : les catholiques veulent profiter du rassemblement des protestants lors des noces pour ordonner leur massacre, le soir de la Saint-Barthélemy. On suit alors, aux côtés de la belle Margot, les 10 jours qui ont précédés la fameuse nuit de la Saint-Barthélemy. Le compte à rebours a commencé : 10 jours de tension, de peur, d'hostilité et de violence. Se plonger dans cette série est toujours un plaisir pour moi, quelque soit la période historique traitée. Que l'on connaisse ou pas cette fameuse histoire du massacre de la Saint-Barthélémy, la curiosité se fait grande qu'en à savoir comment cela aurait éventuellement pu si tel ou tel événement s'était déroulé différemment. Outre l'aspect historique avec la reine Margot, Henri de Navarre et autres figures de notre Histoire, nous assistons aux péripéties du point de vues des "vrais" personnages principaux, à savoir Jeanne, servante de la reine et Samuel de Crassac au service d'un huguenot membre de la suite du roi de Navarre. Nous nous attachons fortement à eux et suivons avec intensité leur relation qui n'aura de cesse d'évoluer au fil des pages. Complot et amour sont au centre de ce roman qui, comme ses confrères de la même série, nous font revivre un pan tragique de notre Histoire... |
La petite fleur d'HiroshimaAuteur : Catherine Cuenca
Genre : Historique Japon. Aux États-Unis, les Américains d'origine japonaise ont tous été arrêtés et internés dans des camps. Parqué dans un de ceux-ci, Akira écrit à son frère Kei qui a évité l'internement en s'engageant dans l'armée américaine. Au Japon, à Hiroshima, Hanako correspond elle aussi avec son frère, Harada, pilote dans l'armée japonaise. La rumeur court que l'armée américaine teste une nouvelle bombe, d'une force effroyable. Et si cette rumeur était fondée ? À travers leurs lettres, on suit les dix jours qui ont précédé le bombardement de la ville d'Hiroshima. Dix jours d'angoisse et de suspense. Et au matin du 6 août 1945, un bombardier américain, le B-29 Enola Gay, s'approche d'Hiroshima... Afin de raconter ce terrible événement meurtrier, Catherine Cuenca à opter pour le format épistolaire, ce qui m'a beaucoup plu. Cela donne en effet au roman une dimension plus dramatique et l'on est pris par cet échange où la tension avant le jour J est plus que palpable. Par ce biais des lettres, le lecteur est aussi dans cet état d'esprit qui lui donne espoir de ne pas voir cette bombe nucléaire exploser. En effet, si cela venait à se passer, les lettres cesseront et cela le lecteur ne le souhaite pas, l'auteur l'ayant secrètement inclus dans les échanges entre Hanako et Harada. Tout arrêt de correspondance signifierait donc la brisure du lien qui unit le lecteur aux protagonistes. Ce qui fait que ce roman est prenant c'est également ce compte rebours au fil des chapitres, présent dans chaque volume de la série. En effet, le fait qu'il s'agisse d'une bombe nucléaire accélère ce compte à rebours faisant ainsi sombrer le lecteur dans un état de torpeur encore plus terrible. |