Parlez-nous un peu de vous Christophe Nicolas...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’aime les histoires. J’aime les inventer, les tordre dans tous les sens, rechercher la façon la plus palpitante de les raconter. Et pour les partager, il faut bien les écrire ! Ce n’est pas ma partie préférée. Dommage, c’est celle qui me demande le plus de temps ! Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Je cite souvent Stephen King, parce que ce sont ses livres, leurs thèmes, leur ton, qui m’ont encouragé à sauter le pas. Ça paraissait si facile ! Bon… Dans les faits, c’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît… Sinon, toutes mes lectures m’inspirent (et elles sont très variées !) : bonnes ou mauvaises, il y a toujours quelque chose à y grappiller. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? De tous et d’aucun. D’une manière générale, j’essaie d’être juste avec chacun d’entre eux, qu’importe son « camp ». Bien sûr, c’est moi qui décide de leurs réactions, mais j’essaie sincèrement de me mettre à leur place : si j’étais eux, dans leur situation, qu’est-ce que je ferais ? Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? C’est un mélange d’excitation, d’impatience et d’appréhension, car j’ai tendance à oublier tout ce qu’on m’a dit de positif sur le manuscrit, et je redoute les premiers avis de lecteurs. Mais généralement, je suis plongé dans l’écriture du suivant, alors ça m’évite de trop y penser. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Des critiques négatives ? Ça m’étonnerait ! Où ça ? ;-) J’ai la chance d’en recevoir plutôt des positives, mais c’est rageant de constater que le plaisir que les bonnes critiques procurent s’évanouit beaucoup plus vite que la brûlure des mauvaises. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
J’ai déjà discuté avec plusieurs auteurs qui ont coécrit des romans, parce que je me demande comment ils font. Ma manière de travailler, pour l’instant, me semble incompatible avec ce genre d’exercice. Mais je suis en train de préparer une BD avec un dessinateur. Et là, le partage des tâches est plus naturel ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Le plus simplement du monde ! J’ai envoyé le fichier d’Un Autre par Internet à un petit éditeur, qui a accepté de le publier. Après la sortie de Projet Harmonie, mon deuxième roman aux éditions du Riez, Pocket m’a proposé de rééditer les deux en poche. J’ai donc naturellement envoyé Le Camp à Fleuve éditions (la « grande sœur » de Pocket). J’ai conscience d’avoir eu beaucoup de chance ! Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, bien sûr. C’est difficile d’avoir du recul sur son histoire après des mois (des années !) en immersion totale. J’ai la chance d’avoir une lectrice de confiance qui m’aide à chaque étape. Quels sont vos projets ? Je viens de terminer un nouveau thriller psychologique, qui devrait paraître l’an prochain. Et le projet de BD est bien avancé. Actuellement, je trie mes idées pour trouver celles qui me précipiteront dans l’écriture du roman suivant. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J’écris des thrillers, c’est-à-dire des romans tout en rythme et en suspense, dans lesquels je plonge des personnages ordinaires dans des situations extraordinaires, au sens large. Ces situations peuvent être liées à l’Imaginaire (fantastique, science-fiction), mais ce n’est pas toujours le cas. |
Date de l'interview : Juin 2016 © Des encres sur le papier