Parlez-nous un peu de vous Christophe Royer ...
D’où vous est venue cette passion pour l’écriture ? Un peu par hasard, le point de départ a été de coucher sur le papier une histoire qui tournait en boucle dans ma tête depuis une quinzaine d’années. Il m’a fallu plusieurs tentatives pour y parvenir. Et depuis, j’ai attrapé le virus. Je vous garantis que je ne recherche pas le vaccin. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Étant multigenre, que ce soit en lecture et en écriture, mes inspirations sont nombreuses et hétéroclites. En vrac et sans ordre, je citerai : David Brin, Tim Powers, Anne Rice, Henri Loevenbruck, Dan Brown, Stephen King, Franck Herbert, Dean Koontz, Fred Vargas, Orson Scott Card et Dan Simmons. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Il y a une part de ma personnalité dans tous mes personnages principaux, mais celui qui me tient le plus à cœur c’est Nathalie Lesage, mon héroïne récurrente, dont je prends plaisir à faire évoluer. C’est passionnant de la faire se reconstruire au fil des romans. Je façonne ce personnage avec des « morceaux » de personnes qui me sont chères. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Pétri de doutes et en même temps très excité. C’est le moment où vous ne contrôlez plus rien. C’est comme un enfant qui quitte la maison. Vous allez toujours continuer à le suivre, à l’aimer, mais cela ne sera plus jamais pareil. Heureusement pour passer le cap, vous êtes déjà sur d’autres projets d’écriture. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? De mieux en mieux. Merci 😊. Elles ne me dérangent pas si elles sont argumentées. Dans ce cas, elles deviennent constructives. Par contre, je ne supporte pas quand on attaque directement ma personne, mes valeurs. On a parfois des lecteurs qui transposent mes histoires, mes personnages sur moi. Je peux très bien faire évoluer un personnage totalement misogyne alors que je suis totalement l’inverse. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Compliqué de travailler à plusieurs sur un même projet littéraire. Enfin, j’ai ce sentiment car je ne l’ai pas encore fait. Pour m’essayer à cet exercice, j’ai deux projets pour 2023, je vous redirai. En tout cas, je ne conçois que de travailler avec des auteurs avec laquelle une relation de confiance, voire d’amitié existe. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non. Pour mon premier roman, celui de science-fiction, je n’avais aucune ambition et je savais déjà que je sortirai en autoédition. Même il y a 6 ans, c’était simple de le faire. C’est très formateur car on a la maitrise de tout. Ensuite, le passage de l’autoédition à l’édition (la vraie), c’est une autre et belle histoire... Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Non. J’ai un cursus précis avec un groupe de betas lecteurs/lectrices que j’ai constitué au fil du temps. Bon, j’avoue, ma femme fait partie de ce groupe... Une fois cette étape passée, c’est l’éditeur qui prend le relais avec son propre comité de lecture. Quels sont vos projets ? Ils sont nombreux et j’en garde la surprise. Côté écriture, mon prochain thriller sortira à la mi-mars 2023. Une histoire de disparitions du côté d’Albi qui va rapidement se transformer en quelque chose d’original, de très noir... En ce moment, je suis dans l’écriture du suivant. Je retourne à Lyon pour une histoire de vengeance. Comme pour « une arête dans la gorge », on va redécouvrir Lyon à travers son histoire et ses personnages célèbres. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Chacun de mes romans font l’objet de longues recherches. Mon objectif est d’avoir une base solide et réaliste afin de poser ma fiction dessus. J’apporte un choix particulier aux thèmes que j’aborde, ainsi qu’à la structure du récit que j’essaye de changer à chaque fois. J’écris des histoires que j’aimerai lire alors j’évite les longues descriptions, j’aime quand ça va vite, une pointe d’humour, l’aventure avant tout... |
Date de l'interview : Septembre 2022 © Des encres sur le papier