Parlez-nous un peu de vous Christophe Van Kerrebroeck...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? C'est avant tout le rêve qui est mon activité préférée, ma plus grande passion depuis toujours. Écrire est simplement la meilleure manière de faire remonter ces rêves à la surface de la réalité. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Chaque artiste, chaque oeuvre, chaque personne ou chaque événement qui m'a un jour touché m'a forcément inspiré d'une manière ou l'autre. La liste est donc infinie ! Par ordre chronologique, si je devais choisir quelques noms, je remercierais : Willy Vandersteen, le créateur de Bob et Bobette ; Evelyne Brisou-Pelen, auteur notamment de La Cour aux Etoiles, un de mes premiers coups de coeur littéraires ; Jules Vernes et Alexandre Dumas ; Maurice Druon ; A.E. Van Voght, Anne Rice ; Amélie Nothomb ; Frédéric Dard ; Émile Zola, Marcel Proust ; Et pour finir : Ken Follett. Il va sans dire qu'il en manque beaucoup ! Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Écrire, c'est entrer en contact intime avec un personnage. Voir ce qu'il voit et ressentir ce qu'il ressent. Je me sens donc très proche de tous mes personnages, que ce soient des hommes, des femmes, des vieux, des enfants, des monstres ou des anges Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je ne sors pas mes livres. Jusqu'à présent, je me suis comporté avec eux comme une mère poule très protectrice. J'ai bien tenté, sans grande conviction, quelques envois à des grandes maisons d'édition (en me disant on ne sait jamais), mais sans succès. Avec le recul, je me dis tant mieux : il n'y a rien de pire qu'être mal édité ou édité trop tôt. Mieux vaut ne pas être édité du tout. Mes livres sont toujours en gestation, c'est-à-dire susceptibles d'être transformés, améliorés. C'est toujours avec grand plaisir que je me replonge dans un roman écrit quelques années plus tôt pour le remettre à neuf, améliorer sa structure, réécrire certains passages,... C'est un très long travail mais avant tout une grande passion. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Les critiques négatives ne me dérangent pas vraiment. Ça ne veut pas dire que je courbe le dos et que j'encaisse tout sans broncher : étant donné que j'aime ce que je fais, je le défends ! Après, chacun ses goûts. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Collaborer avec de jeunes écrivains pourrait me convenir, mais je me vois mal travailler avec un auteur confirmé ayant déjà construit son propre univers. Pour que cela se fasse, il faudrait vraiment une alchimie exceptionnelle ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Jusqu'à présent, j'ai publié des trucs sur le net, à différents endroits. J'ai participé à différents sites comme Anice Fiction, par exemple, qui n'existe plus. Je publie aussi un roman sur Amazon, sous le pseudo de Lanstern Roféofir (j'en ai déjà vendu deux cents, ce que je trouve très bien !). Actuellement, je publie Ehaz, le premier épisode d'une série fantasy/fantastique, via Facebook. Étant donné que les chapitres sont courts, le format Facebook convient plutôt bien. J'apprécie la simplicité d'usage de cette plate-forme et la possibilité qu'elle m'offre de tout centraliser. Je me suis lancé également sur Wattpad, avec Morgnlass, un roman en cours d'écriture. Donc, pour répondre à la question, non, ça n'a pas été compliqué ! Mais ce n'est pas vraiment de l'édition. Je n'ai jamais cherché à me faire publier à tout prix, juste pour le plaisir d'être publié, juste pour la fierté d'avoir mon nom sur la pochette d'un livre. Le jour où ça arrivera, je tiens à ce que cela se fasse dans les meilleures conditions. Donc, je ne me presse pas. J'espère pouvoir bientôt proposer Ehaz aux internautes via le Cercle de Fred, une plateforme de crowdfunding. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Lorsque j'étais débutant dans l'écriture, il était important pour moi de me faire relire. J'ai la chance d'avoir bénéficié d'une lectrice attentive (qui m'aidait notamment à débusquer les belgicismes). Aujourd'hui que mon écriture s'est quelque peu affirmée, c'est moins essentiel. Mon premier relecteur, c'est d'abord moi ! Je tâche simplement de me relire avec un peu de recul. Car dans le feu de l'action, on manque parfois de lucidité. Quels sont vos projets ? Écrire la suite d'Ehaz, qui comprendra de nombreux épisodes. Écrire la suite de Mornglass (qui en comprendra au moins deux). Écrire la suite du Pays des Merveilles, une longue histoire sur laquelle je travaille depuis très longtemps (et dont vous pouvez découvrir la première partie sur Facebook également). Publier Circonstances, mon premier roman, dont je suis en train de remanier la seconde partie. Reprendre Les Chroniques de l'Au-delà, une série de romans fantastiques dont j'ai déjà écrit plusieurs versions et dans laquelle je me replonge toujours avec délice. Publier Un Monde en Soi, un roman illustré. Publier la Formule du Bonheur, un récit initiatique. Écrire un nouveau roman dont l'action se déroulera dans la préhistoire. Continuer à rêver et puis écrire. Et puis j'ai d'autres trucs à écrire, aussi. Voilà, c'est tout. Pas d'autre projet pour l'instant. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? C'est simple : tu vas à cette adresse : https://www.facebook.com/pages/Ehaz/285552824946983 Tu lis un ou deux chapitres (le début de l'histoire de préférence, tout en bas de la page). Ça ne prendra pas beaucoup de temps car ils sont courts. Ça ne coûtera pas grand chose vu que c'est gratuit. Après, c'est toi qui vois : soit tu continues, soit tu arrêtes. (Moi, si j'étais toi, je continuerais !) Les avantages : - tu vas découvrir un auteur que personne (ou presque) ne connaît encore ; - tu n'auras pas le temps de t'ennuyer, parce qu'il y a de l'action ; - tu plongeras dans un univers original, des trucs que t'aurais même pas pu imaginer ; - tu seras interpellé, parce qu'en plus d'être fantasmagorique, c'est pas con du tout ! |
Date de l'interview : Mai 2015 © Des encres sur le papier