Parlez-nous un peu de vous Christy Saubesty...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Sincèrement, je me le demande encore… Je n’étais pas du tout prédisposée à l’écriture quand j’étais à l’école. Certes, j’étais déjà rêveuse, mais tellement nulle en français que jamais je n’aurais imaginé faire une carrière littéraire. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Elles sont nombreuses (oui, toutes des femmes…), mais la première a été J.R. Ward, avec sa série" La confrérie de la dague noire". Elle m’a donné envie de construire ma propre histoire de vampires… Puis Kresley Cole et Jeaniene Frost ont énormément contribué à parfaire mon univers dans le registre paranormal. Côté contemporain et historique, les premières en liste sont Lisa Kleypas et Robyn Carr. Enfin, dans le registre érotique, ce sont Megan Hart et Maya Banks qui font bouillonner mon imagination. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Alors, sans hésitation, de Laurette, dans "Laurette et les p’tits bonheurs de la vie", parce qu’elle est simple, ronde, romantique, un brin fofolle et gaffeuse. Tout comme moi. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis toujours angoissée et anxieuse… en fait, ce n’est qu’après la sortie du bouquin que je me reconcentre sur mon quotidien et que j’arrive à relativiser. On ne plait pas à tout le monde, mais si ça le fait, c’est quand même mieux. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? D’abord, je grimace… Jamais cool de lire qu’on a déplu ou déçu… ensuite, je me remets en question. Pourquoi ça n’a pas plu ? Alors je prends note des arguments négatifs, et je m’efforce de faire autrement sur le texte suivant. Il y a ainsi des domaines que j’ai tout bonnement abandonnés parce que ça ne plaisait vraiment pas aux lecteurs. Mais c’est le jeu, et je l’accepte. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
J’ai deux sœurs de plume dans ma sphère proche : Sophie Jomain et Cécilia Correia. Si j’avais l’opportunité de travailler à quatre mains avec l’une ou l’autre, j’en serais ravie. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Mon premier texte publié l’a été par une maison qu’on peut considérer comme de l’autoédition, donc non, au début, ça a été plutôt facile… Mais faire sa place, trouver des lecteurs et les garder, ça c’est plus dur. Je me souviens d’avoir pleuré de soulagement quand les éditions Rebelle m’ont accueillie. C’était inespéré pour moi… alors je vous dis pas ce que j’ai éprouvé quand J’ai lu a accepté mon texte Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? J’ai deux ou trois personnes de confiance à qui je soumets parfois mes textes. En fait, je me suis rendu compte, au fil du temps, que j’aimais bien avoir l’avis des gens au fur et à mesure que j’écrivais… Et puis, ces regards extérieurs et privilégiés m’aident aussi à mieux configurer mon histoire. Aujourd’hui, écrire complètement en aveugle me stresse énormément, donc je suis vraiment heureuse d’avoir ces quelques personnes près de moi. Quels sont vos projets ? Actuellement, je travaille sur mon premier roman New Adult qui paraîtra chez Pygmalion début 2016. C’est pas évident, je change de registre, je traite un sujet toujours d’actualité, mais délicat, et personne ne l’a encore lu… J’avance très lentement, ce qui me stresse encore plus, mais je crois en ce projet, alors j’y mets tout ce que j’ai. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Mon univers étant varié, il ne faut pas hésiter à fouiller pour trouver chaussure à son pied, mais quoi que j’écrive, j’essaie toujours de le rendre authentique et réaliste. C’est un peu ma signature, faire d’une fiction, une histoire qui pourrait vraiment arriver. (quoique concernant mes vampires… on va les laisser évoluer dans la fiction lol) |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier