Parlez-nous un peu de vous Cyrille Audebert...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Elle a toujours été présente. En cours, il n’y avait qu’au moment des rédactions que je m’éclatais vraiment et que j’épatais mes profs. Mais contrairement à beaucoup d’auteurs, c’est la BD et le cinéma, et non pas les livres, qui m’ont conduit à l’écriture. Alors, n’ayant pas de caméra, j’ai griffonné ma première véritable histoire après avoir vu "Le Magicien d’Oz". J’étais tout gamin et ça a été de suite une évidence : j’allais écrire. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Beaucoup en BD, beaucoup au cinéma. Et ensuite j’ai découvert qu’on avait le droit d’écrire sérieusement sans se prendre au sérieux, avec les romans de René Fallet et les chroniques de Pierre Desproges. Alors, j’ai commencé à écrire sérieusement sans me prendre au sérieux et à lire plein d’auteurs de tous horizons. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? De David Huxley ("L’évangile selon Jacques Lucas", "Un Temps de Chien", "Le 9ème Jour") et de Youn ("Fantôme d’amour") : de parfaits anti-héros. Tout moi, quoi ! Mais il y a un peu de moi dans chacun de mes personnages, même (et surtout ?) dans le curieux et inquiétant Hercule Zelnik de "Cinquième étage". Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Nerveux bien sûr, mais une fois que le livre est sorti, c’est une libération Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? De mieux en mieux. Avec le temps, je n’ai plus envie d’étrangler celui ou celle qui n’aime pas mes bouquins. Ouiiii, je plaisante ! J’ai très peu de critiques négatives, en fait, mais on ne peut pas plaire à tout le monde. Principalement quand on essaie d’écrire différemment, il faut s’attendre à ne pas être compris par tous. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Ceux que j’admire évidemment, mais je ne suis pas sûr de pouvoir (vouloir) écrire avec une autre personne. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? La toute première fois, c’était une nouvelle dans le recueil du concours "L’encrier Renversé" (On retrouve la nouvelle "Les Feux de l’amour" dans le recueil "L’ébauche d’une réponse"), le plus difficile a sûrement été de plaire au Jury. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Très peu dans mon entourage, mais à ma femme, bien sûr. Par contre, je retravaille énormément mes livres, seul et avec une poignée de lecteurs qui ne mâchent pas leurs mots quand, selon eux, quelque chose ne colle pas. Une belle bande de peaux de vaches sans qui je ne serais rien. Quels sont vos projets ? Publier les mémoires de mon père, sur lesquelles je bosse depuis un long moment déjà, et trouver une idée qui m’amuse assez pour faire reprendre du service à Margot Baudor et ses potes. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que, d’après mes lecteurs, j’ai créé des personnages attachants et un univers très particulier, mêlant policier, fantastique, thriller et humour. Mais le plus simple c’est encore d’aller lire leurs commentaires sur la page des Éditions Sindbadboy : ils en parlent si bien… |
Date de l'interview : Août 2013 © Des encres sur le papier