Parlez-nous un peu de vous Damien Eleonori...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? De la lecture avant tout. J'aime cette façon qu'ont les livres, les films, les séries ou mêmes les chansons d'emmener notre imagination vers d'autres mondes. Mais c'est le hasard qui m'a amené un jour à écrire, pour surprendre une femme (il paraît que c'est une raison valable). Et, depuis, cette passion est restée ancrée en moi. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Tous les auteurs qualifiés de "populaires" parmi lesquels Dan Brown, Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé, Franck Thilliez, Marc Levy ou encore Guillaume Musso. Chacun dans leur genre, ils ont une qualité en commun : un style fluide, accrocheur et surtout facile à lire. Les mots ne doivent être là que pour permettre à tout un chacun de s'imaginer l'histoire qui leur est racontée. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Chacun de mes personnages contient une part de mon vécu, même infime. Mais, bien évidemment, je me sens plus proche de Léo Liberati, le héros de Psyché, mon premier roman. Essentiellement car Léo est humain, avec tous les défauts et émotions, même négatives, que cela comporte. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? (L'auteur n'ayant pas encore été publié, il n'a pu répondre à cette question) Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? En étant tout à fait honnête, il n'est jamais facile d'essuyer une critique négative, quelque soit son origine. Mais chaque critique, qu'elle soit négative ou positive, doit permettre de travailler sur soi et de corriger ses défauts. Être écrivain, c'est également assumer cette partie car, quoi que l'on fasse, on ne pourra jamais plaire à tout le monde. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
L'univers de Maxime Chattam m'attire énormément, je pense que c'est un auteur à l'imagination sans barrières. De manière générale, j'apprécie les auteurs qui innovent, qui osent et qui se jouent des règles établies. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Mon premier roman, Psyché, cherche toujours son éditeur. Indépendamment de sa qualité, il est difficile de sortir du lot des multiples manuscrits que reçoivent les maisons d'édition, surtout lorsque l'on est inconnu et qu'il s'agit d'un premier roman. J'ai donc décidé de proposer mon manuscrit à plusieurs blogueurs et blogueuses littéraires, à la fois pour me faire connaître mais également pour avoir l'avis des principaux intéressés : les lecteurs. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Mes proches sont mes premiers bêta-lecteurs, les premiers qui vont me donner leurs impressions. Leur avis est important, à tel point que j'ai grandement remanié Psyché, par exemple, sur leur conseil avant même de le proposer à un correcteur professionnel. Quels sont vos projets ? 2015 sera une année décisive pour moi. Mes deux objectifs vont être de trouver un éditeur pour Psyché et de finaliser l'écriture de sa suite, qui s'intitulera Cupidon. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Si vous êtes amateur de thriller ou tout simplement d'un roman sortant des sentiers battus, alors vous serez sensibles à Psyché. J'ai essayé de faire de ce premier roman une histoire facile à lire mais très surprenante, addictive et qui ne laisse pas indifférente. D'après les multiples retours que j'ai pu avoir jusqu'à présent, ce pari-là est, pour moi, gagné. |
Date de l'interview : Janvier 2015 © Des encres sur le papier