Parlez-nous un peu de vous Damien Maire...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Assez logiquement grâce à la lecture. À un moment donné j’ai eu envie de franchir le cap et ce fut vers la fin de l’adolescence que j’ai commencé par écrire de la poésie. Ensuite est venue l’envie d’écrire des paroles de chansons, des chroniques musicales, et, depuis ces trois dernières années seulement, celle de m’attaquer au roman. Avant je n’aurais pas été prêt, surtout mentalement. Aujourd’hui je jongle entre les activités d’écrivain, de chroniqueur et de parolier, qui me permettent d’exprimer des facettes différentes de ma personnalité. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Les premiers à avoir marqué mon esprit et stimulé cette vocation furent les auteurs franc-comtois André Besson et Bernard Clavel. Mais il y a eu aussi Jack London, Jules Verne et R.L. Stine. Depuis une dizaine d’années, Dan Brown, Maxime Chattam, David Gibbins ou bien encore Howard Philip Lovecraft figurent parmi mes favoris. Tout comme les fresques historiques de Colleen McCullough et Max Gallo. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Comme je n’ai écrit pour l’instant qu’un seul roman, il m’est assez facile de répondre à cette question. Je dirais que les trois personnages masculins principaux que l’on retrouve dans mon histoire ont des traits de personnalité communs avec moi. Shemyaza pour son côté subversif et séducteur ; Elias pour sa curiosité et sa capacité à prendre des risques quand il le faut; et enfin Daniel, pour son côté protecteur mais aussi son caractère anxieux. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Paradoxalement, je me sens autant excité que tranquille. J’attends ce moment depuis longtemps et je savoure ce privilège unique. Mais le stress n’est quand même jamais très loin. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je n’en ai pas encore reçu, en particulier par les médias. Mais je suis certain qu’il y en aura, du fait du sujet de mon roman. Cela fait partie du jeu. On ne peut pas plaire à tout le monde et il y aura toujours des mécontents et des jaloux. Si les critiques sont constructives et argumentées, je les accepte d’autant mieux car elles m’aideront à progresser. Mais la méchanceté gratuite me répugne. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
À l’heure actuelle, il s’agit d’une chose que je n’envisage pas. Je ne pense même pas que cela puisse correspondre à ma personnalité ni à la façon dont j’envisage l’idée même de l’écriture. Pour moi, cela relève d’un travail solitaire et j’aime beaucoup trop avoir le contrôle total sur mes idées. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Lorsqu’il a fallu se mettre en quête d’un éditeur, je ne connaissais rien au monde de l’édition et je n’avais personne auprès de moi pour me conseiller. En tant qu’anonyme, je savais cependant pertinemment qu’aucune grande maison ne me signerait, et je n’avais pas non plus envie de gérer tous les aspects propres à l’autoédition. Après plusieurs refus ou parfois même silences de la part d’éditeurs, j’ai finalement opté pour l’édition à compte d’auteur. Même si je ne cache pas mes ambitions littéraires, cette première publication doit surtout me servir à faire parler de mon travail et à faire circuler mon nom. Aujourd’hui j’en sais beaucoup plus à propos du monde éditorial, et je ne m’y prendrai pas de la même façon pour faire publier mes prochains travaux. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? J’ai la chance de disposer d’un petit cercle de lecteurs et lectrices auxquels je fais lire en priorité mes travaux. C’est très important pour moi, en particulier sur les premiers chapitres. Mais je suis sûr que ce cercle pourra s’agrandir à l’avenir. Quels sont vos projets ? Dans les semaines et mois à venir, assurer la promotion de mon premier roman. Puis continuer l’écriture de mon deuxième tout en poursuivant à côtés mes autres projets. En particulier l’aventure musicale entamée depuis maintenant un an avec le groupe Negative Ritual. Comme je l’ai dit au début de cette interview, j’ai besoin d’avoir plusieurs cordes à mon arc pour m’épanouir pleinement sur le plan artistique. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Mon univers littéraire est fait de folklore, de mysticisme, d’aventures, de combats, de lieux sombres et de passions. Il est le décor idéal pour qu’ombre et lumière se confondent en permanence, au rythme d’une violence épique. Site de l'auteur : http://damienmaire1985.wix.com/damienmaire-auteur |
Date de l'interview : Janvier 2016 © Des encres sur le papier