Parlez-nous un peu de vous Déborah Galopin...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’écris aussi loin que je m’en souvienne et depuis que j’ai appris à le faire. Je ne sais pas vraiment d’où me vient cette passion. Il me semble que c’est un besoin que j’avais lorsque j’étais enfant, et qui ne m’a depuis, jamais quitté, comme écrire pour ne pas oublier et pour rendre la réalité plus belle… L’écriture m’a beaucoup aidée durant mon adolescence à traverser cette période difficile. Pour quelques raisons que ce soit, jamais, je ne pourrais m’en passer, même si cela demande énormément de travail et de temps. Quels sont les auteurs qui vous ont inspirés ? Etant donné que j’écris depuis mes six ans, aucun auteur n’a été à l’origine de cette passion. Cependant, il y a beaucoup d’auteurs qui ont provoqué en moi de vives émotions. Le premier étant Vladimir Nabokov avec son livre "Lolita". Anne Rice, avec son monde vampirique bien loin de celui de Stephenie Meyer (bien que j’apprécie également ce qu’elle fait). Et enfin, s’il y a deux auteurs qui m’ont inspiré, c’est Chateaubriand pour "La boîte de June" et Charlaine Harris pour "Ondes". Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Evidemment, il s’agit de June, puisque "La boîte de June" est un recueil de textes autobiographique. Concernant "Ondes", c’est Calliope, l’héroïne de ma trilogie. J’écris d’ailleurs à la première personne et au présent, cela m’aide à me projeter dans la tête de celle-ci et rendre l’histoire plus réaliste. Je trouve qu’il est très important, aussi bien en tant qu’auteur, qu’en tant que lecteur de pouvoir s’identifier au personnage principal, c’est pourquoi je développe beaucoup sa psychologie. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis partagée entre l’excitation et la nervosité. C’est bien sûr absolument fabuleux de pouvoir tenir son livre entre ses mains, cependant la sortie du livre correspond à sa naissance, alors que tout le temps qu’on a passé à l’écrire, à sa gestation. Le vrai travail ne fait alors que commencer si on veut lui donner toutes les chances de vivre et d’atteindre le lectorat qu’il attend. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? J’estime que rien n’est inutile et que justement les critiques qui relèvent les points négatifs (car il y en a toujours) permettent de remettre son travail en question et de voir ce que nous avons moins bien réussi durant l’élaboration de notre livre. Si je le peux, je le modifie dans une prochaine version. Sinon, cela me montre que je dois être d’autant plus assidue pour les livres prochains. Certains points soulevés sont propre à chaque lecteur ou au contraire se retrouve de manière générale dans l’ensemble des critiques, c’est pourquoi il est important de faire la part des choses. |
Avec quel(s) auteurs aimeriez-vous travailler ?
Je n’ai pas d’auteur en tête. Si l’occasion se présente, j’accepterai probablement de travailler en binôme (plus pour un projet de roman épistolaire), cependant, je trouve qu’il est plus facile de travailler seul, nous sommes quelques part plus libre. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est passé ? Disons que j’ai eu un parcours assez houleux avec "La boîte de June", étant donné que je l’ai d’abord auto-édité, qu’il a été ensuite édité chez les éditions Kirographaires et que j’ai cassé mon contrat car ces derniers s’acharnaient à faire mourir mon livre à peine né, chose que je refuse catégoriquement ! J’ai donc refais une petite impression pour les lecteurs qui le voulaient et ait envoyé mon manuscrit à différents éditeurs. Je ne désespère pas de trouver le bon qui saura lui donner une vie telle qu’il la mérite : agréable et tranquille. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Non, pas à des personnes de mon entourage, à l’exception d’une amie, mais à des personnes extérieures qui pourraient porter un œil critique sur ce que je fais. Cela porte généralement bien ses fruits. Cependant, rien ne vaut une correctrice professionnelle pour éliminer toutes les fautes. Quels sont vos projets ? Mes projets sont les mêmes que ceux que j’ai parlé précédemment : la trilogie de "Ondes", qui m’occupera probablement durant plusieurs années et entre temps la suite de « La boîte de June » qui est déjà écrite. J’attends d’avoir finir le premier tome de "Ondes" pour m’occuper de retravailler mon manuscrit et de trouver un éditeur pour le premier livre. Pour le reste, on verra plus tard, chaque chose en son temps. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Il me semble que c’est très mal venu qu’un auteur se vante de ses propres qualités (comme beaucoup de gens, il n’aime pas dire ses défauts), alors je leur dirai simplement que les portes de mon univers leur sont grandes ouvertes, et il ne tient qu’à eux de venir les pousser. On dit que la curiosité est un vilain défaut, mais pas toujours… |
Date de l'interview : Décembre 2012 © Des encres sur le papier