Parlez-nous un peu de vous Ena Fitzbel...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’écris des poésies depuis mon adolescence. Saint John Perse m’a beaucoup influencée. Mais très vite, je me suis sentie prisonnière d’un format trop étroit pour abriter mes histoires. Je dois vous dire que j’adore m’inventer des histoires ! Elles m’aident à échapper au monde réel. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? J’adore les romances, la science-fiction et le fantastique. Je le dois un peu à Barjavel et à Jane Austen. Une sorte de grand écart que j’assume complètement et qui se retranscrit dans mes romans. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Bizarrement, je me sens aussi proche de mes personnages masculins que féminins. J’ai une préférence pour Silas, le général des armées d’Artala (dans Le dernier métro pour Artala). Courageux, un brin fourbe, mais surtout plein de bonté, il soulève un élan de révolte et n’hésite pas à risquer sa vie pour faire valoir son opinion et sauver son fils. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Nerveuse. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je ferai un distinguo entre les avis négatifs constructifs et ceux qui sont chargés de haine ou de colère (surtout lorsqu’ils visent mes personnages). Je me sens toujours blessée, parce qu’il y a une part de moi dans tous mes personnages. Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? J’ai honte de l’avouer, mais je suis incapable de travailler en groupe. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? La seule difficulté que j’ai rencontrée, c’est la méfiance des gens autour de moi. Lorsqu’on publie son premier roman, on entend beaucoup de sceptiques douter de vos capacités. Avec l’arrivée des premières chroniques positives, ce sentiment s’est estompé. Mais il m’a fallu véritablement attendre de publier plusieurs autres romans pour obtenir la confiance de mes pairs. |
Avant de publier un livre, le faites-vous lire
à des personnes de votre entourage ? J’évite de le faire. Je préfère mijoter seule dans ma tête mes idées et construire l’histoire à mon rythme. Quels sont vos projets ? En ce moment, je suis en train d’écrire mon prochain roman, Sous le ciel de Nout, (une romance, sur fond d’archéologie et de fantastique) et je poursuis la rédaction d’une série romantico-érotique, Rouge, pair et manque. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je vous invite à venir découvrir mes univers. Un manoir pour refuge qui s’adresse aux jeunes amateurs de science-fiction et de fantastique. Des packs d’eau pour l’Afrique qui, à défaut d’emmener Vanessa et Gauthier au Nigeria, les échouera sur les berges de l’Amour. Liaisons périlleuses au Costa Rica qui dans une jungle infestée de moustiques et autres créatures exotiques fera perdre la tête à Diane, la rédactrice en chef du magazine féminin Belle pour la vie. Elle donnera aussi beaucoup de fil à retordre à son guide que les femmes n’effraient pas, loin de là ! Le dernier métro pour Artala dont je vous livre le résumé : Dans le lointain pays d’Artala, les nobles sont dotés de la jeunesse éternelle. L’on raconte qu’Érato, leur impétueuse reine, use de magie pour la leur procurer. Mais la réalité est tout autre… Le jour où son secret est mis en péril, Érato décide de faire appel à Orfef, un ancien lieutenant de sa garde personnelle, banni quelques années plus tôt. Pour aller le trouver aux confins du royaume, elle s’adresse au meilleur ami de celui-ci, Silas, son chef des armées. Le voyage serait bien plus simple pour Silas s’il n’était pas accompagné du premier lieutenant d’Érato, la piquante Nausicaa, qui l’attire plus que de raison.Laissez-vous entraîner dans un tourbillon d’action et de sentiments sur fond de fantasy. Le dernier métro pour Artala vous attend ! Site de l'auteur : http://enafitzbel.wix.com/ena-fitzbel-1 |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier