Parlez-nous un peu de vous, Fabien Clavel...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Cette passion vient d’abord de la lecture. J’ai toujours adoré les histoires et j’ai simplement eu envie d’en raconter d’autres à mon tour. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Parmi les très nombreux auteurs qui m’ont inspiré, il y a surtout Victor Hugo pour l’ensemble de son œuvre. J’aime son style puissant. Et puis il se rapproche pas mal de la fantasy. Zola aussi pour son côté mythologique quand il dépasse le réel qu’il décrit. Bien sûr, les auteurs antiques comme Homère, Virgile ou Sénèque. Dans les auteurs contemporains, j’ai été marqué par la lecture de San-Antonio et Serge Brussolo. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? J’aime beaucoup Azarian qui apparaît dans mon cycle "Nephilim". C’est le chanteur d’un groupe de métal qui, non content d’avoir des pouvoirs magiques, ne respecte rien, se conduit en provocateur impénitent. Il me fait toujours beaucoup rire parce que c’est un personnage libérateur. En même temps, je le trouve touchant parce que c’est un sentimental un peu masochiste. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Excité. Le moment où l’on a le livre final sous les yeux est toujours fort parce que c’est un nouveau jalon dans votre vie et que, désormais, le livre ne vous appartient plus vraiment. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Au début, je ne retenais que ce qui était négatif. Maintenant, je suis davantage blindé. Il est toujours intéressant de comprendre pourquoi un lecteur n’a pas aimé le livre, même si ça ne nous fait pas plaisir. Mais j’ai plutôt des critiques positives donc je me console rapidement. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
En ce moment, j’ai des envies de collaborations. J’ai notamment envie de bosser avec des auteurs comme Charlotte Bousquet, Marika Gallman ou Michel Robert. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J’ai proposé un premier manuscrit chez Mnémos en 2001. Il n’a pas été publié mais on m’a proposé d’écrire pour des romans dans l’univers de "Nephilim". J’en ai publié quatre qui ressortent en ce moment en intégrales. Le manuscrit est donc toujours dans mes tiroirs. Un jour, peut-être… Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? C’est assez variable. La plupart du temps, ma femme relit mon manuscrit. J’ai des amis qui me donnent parfois leur avis avant publication, ou bien d’anciens élèves pour les romans jeunesse. Il arrive aussi que je fasse relire le livre par un spécialiste si j’aborde un domaine que je ne maîtrise pas complètement : j’ai déjà eu les avis d’un médecin, d’un steward, d’un commissaire, d’un informaticien… Quels sont vos projets ? J’en ai beaucoup mais peu dont je puisse parler car ils ne sont pas encore sûrs. Dans les plus avancés, je travaille sur un deuxième thriller jeunesse pour Rageot, qui raconte une nouvelle aventure de Lana. Je dois bientôt achever le tome final de ma tétralogie "L’Apprentie de Merlin" chez Mango. J’ai aussi une histoire de voyage dans le temps sur le feu. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J’espère que ceux qui me lisent ont le plaisir de découvrir des univers riches, généreux, variés, puisque je veux aborder tous les genres de l’imaginaire. Donc quel que soit l’intérêt du lecteur (thriller, anges, vampires, robots, space opera, uchronie, cape et épée, fantasy humoristique, historique, mythologique, arthurienne…), il devrait trouver son bonheur là-dedans et ne pas s’ennuyer. |
Date de l'interview : Novembre 2012 © Des encres sur le papier