Parlez-nous un peu de vous Franck Cassilis...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Par la lecture du "Seigneur des Anneaux" de Tolkien durant mon adolescence, comme tout auteur de fantasy de ma génération. J’imaginais un monde imaginaire, je faisais des cartes de cet univers et j’élaborais des ébauches de synopsis de grands romans de fantasy à jamais avortés. Mais je persistais tout en peaufinant mon univers… Vers mes vingt-trois ans, je me suis lancé pour de bon. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? En plus de Tolkien, il y a eu Michael Moorcock, Jack Vance, David Eddings à l’adolescence. Ensuite, j’ai découvert Stevenson, Conrad, Léo Perutz, Robert Howard et Jean Ray. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je dirais Bédar l’Ancien, capitaine des Gardes d’élite dans mon récit "Les Factions Rivales". Même s’il est plus âgé que moi, j’aime sa défiance vis-à-vis du monde, sa désillusion stoïque. Pourtant, malgré cela, il continue d’agir, de lutter et d’essayer de faire le bien. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? A la fois excité et angoissé. Et priant pour ne pas avoir écrit une énormité n’ayant pas été détectée lors des phases de correction. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Pas trop mal, j’espère… Sinon, si jamais je deviens un auteur populaire, j’aurais droit, je pense, à beaucoup de critiques négatives. C’est un mal nécessaire et un bon signe au final. Et, quand elle est argumentée, la critique est toujours enrichissante pour de prochains écrits. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Pierre Pevel, Jean-Philippe Jaworski ou Régis Goddyn Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Oui et non. La première mouture des "Factions Rivales" n’a quasiment été soumise à des éditeurs, car le récit était trop court pour de la fantasy et les rares éditeurs qui publiaient des novellas ne sortaient pas de la fantasy. Puis, en 2013, après avoir remanié le texte, l’édition numérique commençait à prendre de l’importance. On pouvait soumettre des textes de toute longueur. J’ai envoyé les Factions Rivales aux éditions L’ivre-Book et Booxmaker. Les deux m’ont répondu positivement. J’ai choisi L’ivre-Book et mes Factions sont sorties chez l’éditeur en 2014. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Non, j’ai tendance à écrire de façon extrêmement solitaire. Quels sont vos projets ? J’ai deux romans, l’un de fantasy, l’autre de space-opera, que j’aimerais faire publier. Sinon, je travaille actuellement sur un roman de fantasy médiévale qui aurait un héros récurrent, un enquêteur royal au passé trouble. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je dirais que, si vous aimez les complots, les arcanes du pouvoir, la violence et la démesure propres à un univers médiéval-fantastique, les guerres incessantes entre différents corps armés d’un royaume puissant, l’esprit de la cour des miracles, la magie la plus noire et les rebondissements incessants, alors "Les Factions Rivales" sont faites pour vous ! |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier