Parlez-nous un peu de vous Gabriel Katz...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? De très loin ! Tout petit, je dessinais mes premières BD (pas forcément inoubliables), et ado, j’écrivais mes premières nouvelles (encore moins inoubliables). Je n’en ai fait mon métier qu’après avoir vécu plusieurs vies, mais au fond, j’ai toujours voulu raconter des histoires… Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Consciemment ? Aucun. Pour une raison très simple : j’écris de la fantasy et j’y prends énormément de plaisir, mais je n’en ai jamais lu… ou presque. J’ai puisé mon inspiration dans d’autres domaines – jeu de rôles, jeux vidéo, ciné – mais côté livres, je ne fréquente que très peu le domaine de l’imaginaire. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? C’est difficile de répondre à ça, un peu comme un père à qui on demanderait quel est son enfant préféré. Dans chacun de mes livres, il y a un, deux, trois personnages dont je me sens particulièrement proche. Disons que s’il fallait en choisir un, je dirais Nils, du Puits des mémoires, même si – à priori – j’ai tué beaucoup moins de gens que lui. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Bien ! J’aime énormément ces moments où mon document Word devient un vrai livre, sorti d’un carton que je déballe pour la première fois comme un gamin qui reçoit un cadeau de Noël. C’est une chance qui se renouvelle (8 fois déjà, sans compter les poche) et qui m’émerveille toujours autant. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Objectivement, bien. Elles font partie du jeu, du contrat tacite qu’on passe avec le public à partir du moment où on publie. Et je suppose que c’est plus facile quand on a la chance d’avoir une grande majorité de critiques enthousiastes… |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Au hasard… George RR Martin. C’est un jeune auteur, pas très connu, mais ce qu’il fait n’est pas mal, et puis il paraît que ses livres se vendent plutôt bien. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J’ai eu énormément de chance : dans la première fournée d’éditeurs contactés pour le tome 1 du Puits des mémoires, Scrinéo m’a tout de suite donné une réponse positive. Un auteur et un éditeur, c’est avant tout une rencontre, et à partir de là, tout peut aller très vite. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Tout à fait. J’ai deux à trois bêta-lecteurs par livre, qui m’aident à prendre du recul en cours d’écriture… Quels sont vos projets ? J’en ai des tonnes. Pour ne parler que de livres, mon prochain – un thriller fantastique – sort en mars chez Pygmalion. Et après "N’oublie pas mon petit soulier" (une incursion dans le polar qui m’a beaucoup plu) j’ai un autre thriller sur le feu, ainsi que le tome 2 de la "Part des ombres". Et un paquet d’autres livres en cours dont je ne peux encore rien dire… Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J’aurais tendance à leur conseiller de faire un tour sur Google, qui reste la meilleure vitrine qui soit pour un auteur : fiez-vous aux avis de lecteurs, ils valent toutes les pubs du monde. |
Date de l'interview : Décembre 2012 © Des encres sur le papier