Parlez-nous un peu de vous Gaëlle Dupille...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit de petites histoires sur des thèmes fantastique/SF/horreur. Je ne saurais pas dire d’où me vient ma passion pour l’écriture. Je pense que j’écris surtout pour partager avec d’autres mes rêves, mes angoisses, mes souhaits et toutes les idées un peu folles qui me passent par l’esprit ! C’est un vrai besoin de me mettre devant mon clavier au moins 2 heures chaque jour ou de griffonner sur le "carnet à idées" dont je ne me sépare jamais et où je note tous les dialogues ou détails auxquels je pense pour mes romans ou nouvelles en cours, lorsque je ne suis pas chez moi. Mise à jour : 16 Août 2015 Elle remonte au début de mon adolescence, où, après avoir lu "Simetierre", de Stephen King, j’ai été si bluffée par ce roman que moi aussi, j’ai eu envie de me mettre à écrire pour « faire la même chose que lui ». Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours adoré inventer des histoires et l’écriture m’a permis de vider mon esprit de toutes les idées un peu folles qui me passaient par la tête. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Je suis une inconditionnelle de Stephen King, surtout de ses romans parus à la fin des années 80 et début 90. C’est d’ailleurs "Simetierre" qui m’a donné envie de devenir auteur. J’admire la simplicité avec laquelle il construit ses histoires, tout en parvenant à surprendre le lecteur à chaque page. J’aime également beaucoup Isaac Asimov, Lewis Caroll et George Orwell et l’incroyable imagination dont ils faisaient preuve. Mise à jour : 16 Août 2015 Stephen King, E. A. Poe, H.P. Lovecraft, Isaac Asimov et Paolo Coelho. Tous ont d’une manière ou d’une autre contribué à orienter mes écrits. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? C’est sans aucun doute d’Olivier, le héros du roman "Les démons de Sidon" (pas encore publié) dont je me sens la plus proche. Confronté à des événements surnaturels, il va tenter de les expliquer et de les rationaliser tour à tour, exactement comme je le fais moi-même, jusqu’à ce qu’il ne parvienne plus à trouver d’explication rationnelle pour certains d’entre eux. Cela m’est d’ailleurs arrivé à plusieurs reprises ! Mise à jour : 16 Août 2015 J’ai récemment écrit une novella intitulée « C’est une belle journée ». Elle est encore inédite, je ne pourrai donc pas la raconter en détail, mais l’héroïne, qui règle ses comptes avec une vieille connaissance, représente mon côté sombre en faisant subir à l’un des protagonistes ce que la morale (et la loi !) m’empêcheraient de lui infliger dans la vie réelle. Elle m’a servi de défouloir, en quelque sorte, et constitue sans le moindre doute mon personnage dont je suis la plus proche. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Très impatiente, comme une enfant à la veille de Noël, mais forcément un peu inquiète de découvrir l’avis des lecteurs. Je pense que la plupart des auteurs ressentent la même chose. Mise à jour : 16 Août 2015 Impatiente et inquiète, aussi. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? N’ayant pas encore publié de nombreux recueils ou romans, je n’ai encore jamais eu à faire face à des critiques négatives. Néanmoins, si elles sont motivées par de véritables raisons, il faut savoir les accepter et se dire que, de toute manière, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Plusieurs amis ont gentiment accepté de relire certains de mes tapuscrits et ont parfois suggéré quelques ajouts de scènes ou explications, même si leurs critiques n’étaient pas franchement négatives. Ils avaient raison ! Il faut savoir écouter les critiques, à partir du moment où elles peuvent apporter un plus à un texte. Évidemment, si je devais lire un jour que l’un de mes romans ou nouvelles est une grosse "daube", je serais forcément contrariée, surtout si la critique était gratuite ! Mais en écrivant des textes destinés à être lus potentiellement par tous, c’est une situation à laquelle il faut se préparer, tout en souhaitant qu’elle ne se produise jamais ! Mise à jour : 16 Août 2015 Avec le temps, j’ai réalisé que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et qu’il y aura forcément des lecteurs déçus. Au début, je me sentais très déstabilisée par les critiques négatives, mais aujourd’hui, je m’en soucie beaucoup moins, sauf lorsqu’elles sont argumentées et constructives (et par conséquent, fort utiles). |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je serais ravie de pouvoir collaborer un jour avec un ou plusieurs de mes amis auteurs, les talentueux membres du collectif franco-québécois Les Fossoyeurs de Rêves, auquel j’appartiens. Nos univers sont tous assez différents, mais notre passion commune pour les littératures de l’imaginaire nous a réunis et soudés.http://lesfossoyeursdereves.wix.com/officiel Mise à jour : 16 Août 2015 J’ai la chance de travailler ou d’avoir des projets qui seront bientôt concrétisés avec des amis auteurs que j’aime autant humainement que sur le plan littéraire : Pascaline Nolot, mais aussi John Steelwood, Sylvain Johnson et Romain Billot, qui ont tous les 3 membres, tout comme moi, du collectif les Fossoyeurs de Rêves. Je ne pourrais espérer mieux ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Mon tout premier roman "999 rue Bélial", a rapidement trouvé un éditeur, mais n’étant pas vraiment satisfaite de ses services, j’ai récemment rompu mon contrat. J’en ai profité pour réécrire ce roman, que je proposerai prochainement à d’autres éditeurs français et québécois. Mise à jour : 16 Août 2015 J’ai bénéficié d’une chance insolente, puisque mon premier manuscrit (le recueil « La main du diable et autres contes macabres ») a été accepté en moins d’une heure par mon éditeur et avait également retenu l’attention de deux autres maisons d’édition, à qui je l’avais envoyé en même temps. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, j’ai plusieurs béta-lecteurs, parmi lesquelles ma mère, Chantal, qui est sans doute ma plus grande fan ! Je la remercie pour son soutien, ses encouragements, mais aussi ses critiques et son œil de lynx pour repérer les coquilles orthographiques ou les répétitions que tout auteur a tendance à tendance à laisser traîner derrière lui ! Quelques amis auteurs et professeurs de français ont eux aussi lu mes textes avant que je ne les propose à des éditeurs. Je tiens d’ailleurs notamment à remercier John Steelwood et James Wittenfield de s’être bénévolement prêtés à cet exercice. Mise à jour : 16 Août 2015 Oui, toujours. J’ai plusieurs beta lecteurs « attitrés » qui font un boulot remarquable. Ils se reconnaîtront et je les remercie chaleureusement pour le temps qu’ils accordent à ces relectures. Quels sont vos projets ? En attendant la publication de mon prochain recueil de nouvelles "La main du diable et autres contes macabres" et de la nouvelle "La première colonie", chez L’ivre-book, je travaille sur un recueil de quatre nouvelles assez sombre. J’ai également deux autres projets de romans en tête. Je continue d’écrire régulièrement des articles pour le webzine franco-québécois L’Imaginarius, dont je suis la créatrice et la rédactrice en chef et où je tente de promouvoir modestement de nouveaux auteurs et éditeurs, ainsi que les auteurs du collectif Les Fossoyeurs de Rêves. http://imaginariuswebzine.wordpress.com/ Je supervise actuellement la sélection des textes qui figureront dans l’ebook "Histoires de robots". Il sera ensuite publié vers la fin du mois d’octobre et proposé en téléchargement gratuit sur le site des Éditions de L’Imaginarius, que j’ai fondé il y a quelques mois, toujours afin de mettre en lumière de nouveaux talents littéraires pour qui les littératures de l’imaginaire sont une passion. http://limaginarius.wifeo.com/ J’ai donc de quoi à m’occuper pour les prochains mois ! Mise à jour : 16 Août 2015 Je viens de commencer la rédaction d’un roman fantastique. J’ai également un projet de recueil et un autre de roman avec des amis auteurs. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Mon univers s’adresse exclusivement aux amateurs des littératures de l’imaginaire et à ceux qui apprécient l’humour noir. Je privilégie des histoires sombres, mais pas gore, en tentant de surprendre le lecteur par des fins totalement inattendues. Si c’est ce que vous attendez d’un roman ou d’une nouvelle, mon univers devrait vous plaire ! Mise à jour : 16 Août 2015 Rendez-vous sur mon blog (gaelledupille.wordpress.com), où vous en apprendrez beaucoup sur mes écrits et un peu sur moi, aussi. |
Date de l'interview : Août 2013 © Des encres sur le papier