Parlez-nous un peu de vous Gala De Spax...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Lorsque j’étais petite, je n’avais pas de jardin, ni de télévision dans ma chambre et encore moins de console vidéo. En bref, je passais mon temps libre à jouer à la poupée, à lire et à écrire. J’ai arrêté de jouer à la poupée mais pour le reste… Je suis encore une grande enfant… Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? J’aime beaucoup Dan Brown et Bernard Werber mais je ne m’inspire pas d’eux pour écrire (ni de personne d’ailleurs…). Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Sans hésitation, ce serait Sandra dans "Where is Bryan ?" parce qu’elle a un peu de moi dans son parcours, dans ses pensées… Bref, c’est une mini-Gala !. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je me sens hyper angoissée à l’idée que mes lecteurs n’aiment pas l’histoire. Dans mes livres, je les provoque énormément et je repousse toujours un peu plus leurs limites. Je crains parfois d’aller trop loin, mais je pense que mon lectorat est habitué maintenant. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Au début de ma carrière, je pleurais souvent et je baissais les bras pour un oui ou pour un non. Heureusement, j’ai des amies formidables et elles ont su trouver les mots pour me remotiver (Céline, Val, Vay…). Maintenant, j’ai appris à maitriser cette fameuse phrase "on ne peut pas plaire à tout le monde". Une fois que notre cerveau a réussi à assimiler cette formule magique, plus rien ne peut nous atteindre. Une sorte de carapace se forme autour de notre cœur et elle ne laisse passer que l’amour. Le reste… Et bien, chacun ses goûts… Je pense qu’il faut de tout pour faire un monde et si tous les auteurs se ressemblaient, l’univers littéraire serait bien triste. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Pourquoi pas avec ma meilleure amie auteure Céline Mancellon, je pense que ça peut être une expérience délirante. Sinon, mon rêve serait d’écrire avec Monsieur Bernard Werber, mais bon… Je pense que mon cerveau resterait en grève et je ne pourrais même pas sortir un mot à ses côtés ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Je ne voulais pas être éditée. Pas du tout, même. C’était mon jardin secret et le partager était presque un sacrilège. Personne ne savait que j’écrivais… À part ma sœur. J’ai envoyé mon manuscrit à quelques maisons d’édition pour qu’elle cesse de me harceler jour et nuit avec ça. J’étais certaine qu’on allait me rire au nez. Plusieurs mois plus tard, j’ai reçu des avis plutôt positifs et très vite, "Native" a été publié. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Ma sœur seulement. Quels sont vos projets ? Je suis en train d’écrire un nouveau roman "Médivalia". Mais je ne peux en dire plus Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Pour apprécier mes livres, il ne faut pas être fleur bleue. Il ne faut pas aimer les gentils vampires, les adorables loups garous et les petites fées souriantes. Il faut s’attendre au pire et accepter la violence. Si vous aimez lire un livre léger pour vous détendre, alors oubliez mon monde. Par contre, si vous aimez pleurer, souffrir, crier, si vous voulez vivre des émotions à fond, je vous souhaite la bienvenue dans mon univers… |
Date de l'interview : Août 2013 © Des encres sur le papier