Parlez-nous un peu de vous Gilles Caillot...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Je n’avais pas franchement de disposition à l’écriture, scientifique oblige. J’étais plus focalisé sur les maths, la médecine ou bien encore l’informatique. En fait, l’écriture s’est imposée d’elle-même après la lecture de la trilogie du mal de Maxime Chattam. J’y avais tellement pris de plaisir, tellement retrouvé mon univers que je me suis attaqué à la rédaction d’un roman : l’ange du mal. Même si au démarrage, l’expérience s’est avérée un peu compliquée, je me suis vite pris au jeu et y ai découvert un immense plaisir. La suite est une addiction à l’écriture. Viscérale. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Pas vraiment d’inspiration à proprement parler. Certainement des influences, de manière inconsciente. Mais surtout des envies de lecture proche de ce qui me faisait triper. Et puis, mes références sont assez peu nombreuses, en fait. Ado, je lisais peu. Essentiellement du King. Après j’ai eu quelques expériences avec Dan Simmons et J.C Grangé. Mais j’ai découvert, comme je le disais plus haut, la prose de Maxime Chattam et là, ça a été un choc. Par la suite, je me suis intéressé à d’autres auteurs proches de Max. Franck Thilliez par exemple. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Plusieurs de mes romans mettent en action le Capitaine Massimo Zanetti. C’est mon flic récurrent. C’est aussi mon premier personnage. Je l’ai construit certainement avec une bonne part de moi. Donc c’est un peu de ma personne dont il s’agit… Pourtant, je prends un malin plaisir à lui faire subir les pires souffrances. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Excité… La sortie d’un nouveau roman est toujours l’occasion de rencontrer du monde et de sortir de la solitude qu’est l’écriture. Sur les salons, dans les librairies. Pouvoir parler, susciter les questions des lecteurs, échanger, partager. Le pied ! Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Une critique négative ne fait jamais plaisir. On a mis nos tripes sur la table. L’écriture d’un roman est terriblement chronophage et c’est souvent du temps volé sur nos proches. Donc, je confirme, ça ne fait pas plaisir quand quelqu’un vous démolit. Par contre, il faut accepter aussi les règles du jeu. Du moment où le livre est dans les mains des lecteurs, il est exposé et donc "critiquable et appréciable". En tout état de cause, pour avoir du poids, une critique doit être argumentée. Il m'est arrivé d'avoir quelques critiques trop virulentes pour que je m'y arrête. Trop l’expression d’une jalousie ou d’une volonté de nuire. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Bien que je n’ai pas encore réalisé de quatre mains, l’idée commence à me titiller très fort… Plusieurs auteurs m’ont proposé cette expérience et je pense que j’y donnerai suite prochainement. Alors, pour les auteurs, je dirai : Maxime Chattam, Franck Thilliez, Laurent Scalèse, Barbara Abel, Karine Giebel, Aurélien Molas, Fabio M Mitchelli. Beaucoup de projets potentiels en perspective Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non. Assez peu. J’ai envoyé le manuscrit par la poste à deux éditeurs avant de partir en vacances (deux petits). Quand je suis rentré, j’avais deux contrats dans la boîte aux lettres. Je me suis pas posé plus de questions et me suis lancé dans l'aventure. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, je les fais lire à mes proches et à un groupe restreint de lecteurs. J’ai toujours besoin d’un avis sur le roman. Histoire de me conforter que l’intrigue est à la hauteur. Car on doute toujours de ce que l’on peut écrire. C’est pour moi, une façon de me rassurer. Quels sont vos projets ? Beaucoup de projets. Déjà les âmes noires, dont je viens de terminer la rédaction. Puis d’autres projets sont en cours : Un thriller assez horrible, basé sur le mythe du croquemitaine. Un huis clos angoissant sur fond de paranoïa en pleine montagne. Un thriller psychologique : Et si votre petite vie toute ordinaire basculait ? Un événement... Des conséquences inattendues. Le bonheur est fragile, profitez-en tant qu'il en est encore temps. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Mon univers est assez noir. Violent. Glauque. Voir gore pour certains de mes romans. Mes derniers livres sont cependant beaucoup plus orientés sur la psychologie des personnages. On y retrouve donc une lecture trépidante (chapitres très courts), de l’action, des rebondissements, pas mal de références en médecine légale et techniques scientifiques. Mais pour en parler, je pense que le plus simple est d’aller voir sur internet les différentes chroniques de mes romans. Ce sont les lecteurs qui seront les plus convaincants ! |
Date de l'interview : Août 2013 © Des encres sur le papier