Parlez-nous un peu de vous Guillaume Vaumartin...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Depuis ma jeunesse, j’aime écrire. Pour moi, à cette époque, écrire était plus important que lire. Maintenant, je lis autant que j’écris. Mais vers l’âge de 16 ans, mon premier vrai bouquin lu fut "Shining" de Stephen King. Je me souviens l’avoir emprunté à la bibliothèque du lycée dans lequel j’étais pensionnaire. Et ce fut le coup de foudre. Mon premier en fait, car c’est là que j’ai connu celle qui est aujourd’hui ma femme. J’étais déjà attiré par tout ce qui est sombre, fantastique et qui fait frissonner, mais "Shining" fut une véritable révélation. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Il y en a un particulièrement qui sort du lot et qui prend la première place, c’est bien sûr Stephen king. J’aime son style d’écriture, sa façon de mener l’angoisse, la peur et l’intrigue sur le bout des doigts. J’aime aussi Bradbury, Tolkien. Mais s’il faut en retenir un… Stephen King sans hésiter. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Il en y a plusieurs. Timy dans ma nouvelle du même nom, car c’est une histoire personnelle. Stugert dans mon roman "Créatures", car c’est un dur à dure qui cache une certaine sensibilité sous sa carapace. Son acolyte Rampart, car il agît souvent sans réfléchir. Oscar dans la nouvelle du même nom, car j’ai subit à une époque quelques railleries tout comme lui, mais je n’ai trucidé personne. Ensuite, cela devient difficile, car il y a beaucoup de tueur en série, de vampire, de monstre… et je ne suis pas comme eux. Heureusement. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis très excité et très anxieux. Excité parce que cela fait toujours plaisir de publier un livre et anxieux de savoir comment il va être perçu du public. À la sortie de mon premier recueil "Premières ténèbres", j’étais aussi très fier. Pour mon nouveau roman, "Créatures", c’est très différent. J’ai changé d’éditeur et celui-ci m’a vraiment accompagné tout au long des étapes jusqu’à la publication. Il y a eu du gros travail de fait et j’en suis d’autant plus fier et heureux. Ce livre est une belle réussite personnelle. Reste aux lecteurs de l’apprécier à sa juste valeur. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je ne sais pas, je n’en ai pas encore reçu. Mais cela viendra. J’ai eu des retours positifs sur l’ensemble de mes nouvelles et sur mon roman "Créatures" de la part de ma brochette de fidèles lecteurs. Comment je réagirais ? Je pense que cela me fera un pincement au cœur, mais on ne peut pas plaire à tout le monde. Et c’est tant mieux, non ? |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? STEPHEN KING !!!!!!!!!. Sérieusement, je serais heureux de travailler avec beaucoup de gens, il y a toujours à apprendre des autres et ce serait une bonne chose, car je suis novice dans ce domaine. Si seulement j’avais le temps nécessaire pour. Mais je ne suis pas auteur à temps plein, j’ai un métier à côté et un autre beaucoup plus important, papa de trois enfants.
Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J’ai tout d’abord envoyé mes manuscrits à un éditeur en ligne qui acceptait mes nouvelles du moment qu’elles étaient courtes. Je me suis ensuite tourné vers un autre éditeur en ligne qui, lui, acceptait toutes sortes de textes et de différentes longueurs. J’ai d’ailleurs publié mes deux recueils chez lui. "Premières ténèbres" et "Amertume" aux éditions Édilivre. Je ne dirais pas que ce fut compliqué. J’ai envoyé mes textes par mail, ils les ont lus, acceptés, m’ont envoyés le contrat, j’ai signé et voilà. Ensuite, j’ai beaucoup bossé, relecture, correction, etc… Mais pour mon roman "Créatures", je souhaitais travailler avec un autre éditeur. J’ai créé une page facebook et me suis mis à la recherche de différents éditeurs qui publient mes gens de prédilection. Beaucoup m’ont dit non, d’autres m’ont dit être peut-être intéressés. Mais Sudarènes éditions m’a appelé pour me dire vouloir travailler avec moi. Et cela fit toute la différence. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, j’ai un groupe de 5 fidèles lecteurs qui me lisent avant toute publication. Ils me donnent leur avis, me corrigent sur certaines fautes, certains passages ambigus. Ils prennent beaucoup de temps pour cela et je les en remercie. Quels sont vos projets ? Pour l’instant, m’occuper de la sortie et de la promo de "Créatures". Ensuite, j’ai un second roman en attente, il est terminé, mais chaque chose en son temps. Je suis actuellement dans l’écriture d’un cinquième ouvrage qui sera à nouveau un recueil de nouvelles, car les deux premiers ont bien été reçus hormis le manque de promotion. Les gens aiment bien lire des histoires courtes où le suspense les prends aux tripes dès le début. Après ce cinquième livre, je me lance dans un autre roman dont j’ai déjà écris la trame. J’ai pas mal d’autres idées sur le papier que je dois étoffer Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je leur dirais simplement que s’ils aiment les histoires sombres, les histoires de fantômes, d’extra-terrestres, de monstres, de fantastique, surnaturelles ou bien encore paranormales, je suis fait pour eux. Mais j’ai écris quelques nouvelles où aucun monstre ou tueur fou ne sévit. Je fais aussi dans le roman noir. Mes mots sont simples et directs, pas besoin de bla bla pour faire de bonnes histoires. Et s’ils veulent se faire une idée, ils peuvent visiter ma page facebook ici : https://www.facebook.com/vaumartin.guillaume Ou bien encore mon site officiel ici : http://familyvaumartin.wix.com/guillaumevaumartin Le noir n'est pas terrifiant. Ce qui l'est ce sont les choses qui y vivent. |
Date de l'interview : Avril 2014 © Des encres sur le papier
MISE A JOUR DE L'INTERVIEW : Mai 2017
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Enfant, je lisais beaucoup, surtout de la BD. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Vers l’âge de 16 ans, à la bibliothèque du lycée dans lequel je faisais mes études, je suis tombé sur un livre dont la couverture m’a attiré comme un amant, c’était Shining de Stephen King. Ce bouquin m’a subjugué ! C’est là que j’ai eu envie d’écrire pour quelqu’un d’autre que mes professeurs. Je prenais plaisir à faire mes rédactions, mais le faire sur un sujet donné ne me satisfaisait pas, je voulais écrire avec mes tripes, sur ce que j’avais envie. Malheureusement, je ne m’y suis mis que bien plus tard. Je me suis fait prendre dans les filets de la vie et j’ai dû repousser mes projets d’écriture. Je me suis bien rattrapé depuis. 8 bouquins en 3 ans, ce n’est pas si mal, non ? Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Il y en a un particulièrement qui sort du lot et qui prend la première place, c’est bien sûr Stephen king. J’aime son style d’écriture, sa façon de mener l’angoisse, la peur et l’intrigue sur le bout des doigts. J’apprécie le fait que dans la plupart de ces romans, la fin laisse le lecteur en haleine et lui laisse le champ libre si ce qui pourrait arriver ensuite. Il y a aussi Bradbury, Tolkien, Lovecraft, Asimov, Gemmell et plein d’autres… Mais s’il faut en retenir un… Stephen King sans hésiter. Même si je le préférais dans ses premières années. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Il en y a plusieurs. Timy dans ma nouvelle du même nom, car c’est une histoire écrite sur un fond personnel. Stugert dans mon roman "Créatures", car c’est un dur à cuire qui cache une certaine sensibilité sous sa carapace. Son acolyte Rampart, car il agît souvent sans réfléchir. Oscar dans la nouvelle du même nom, car j’ai subis à une époque quelques railleries tout comme lui, mais je n’ai trucidé personne. Disons que je suis plus proche d’un personnage sombre qui tend à trouver la lumière. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis très excité et très anxieux. Excité parce que cela fait toujours plaisir de publier un livre et anxieux de savoir comment il va être perçu du public. À la sortie de mon premier recueil "Premières ténèbres", j’étais aussi très fier. Pour mon roman, "Créatures", c’était très différent. J’ai changé d’éditeur et celui-ci m’a vraiment accompagné tout au long des étapes jusqu’à la publication. Il y a eu un gros travail de fait et j’en suis d’autant plus fier et heureux. Ce livre est une belle réussite personnelle. Les retours sont très nombreux et positifs. Depuis, il y a eu Andy qui plait énormément, Supernova, La vérité est ailleurs, Amertume, 13, Le mondes ombres… Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? On ne peut pas plaire à tout le monde. Si la critique est constructive, la pilule passe mieux que si c’est juste pour casser l’auteur pour X raison. Je suis conscient que le genre d’histoires que j’écris peut ne pas plaire, mais il faut de tout pour faire un monde. Les critiques négatives servent aussi à s’améliorer. Je ne vends pas des millions de livres, ni même des centaines, je n’ai pas la prétention de dire que je me fous des critiques, loin de là, elles sont très importantes pour moi. Elles me permettent de me remettre en question et d’avancer. Les lecteurs sont ma priorité, si ce que j’écris ne leur plait pas, je bosse dur pour changer la donne. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? STEPHEN KING ! Sérieusement, je serais heureux de travailler avec beaucoup de gens, il y a toujours à apprendre des autres. J’ai rencontré un grand monsieur dernièrement, Raphaël Delpard avec qui j’aimerai bien bosser. Si seulement j’avais le temps nécessaire pour faire tout cela. Je ne suis pas auteur à temps plein, j’ai un métier à côté, car il faut bien payer les factures, et un autre beaucoup plus important pour moi, mari et papa de trois enfants. Ma famille est ce qui me fait tenir debout.
Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Compliqué ? Non. Long ? Oui. J’ai mis plus d’un an à trouver un éditeur digne de ce nom. Certains m’ont proposé de travailler avec eux pour une somme dérisoire, 3000 ou 4000 € ! Je vous le dis franchement, pour moi c’est loin d’être dérisoire. C’est une somme énorme ! J’ai refusé de suite. Je suis auteur, pas une vache à lait, merci bien. Publier un livre, c’est formidable, mais il ne faut pas se lancer tête baissée et yeux fermés. J’ai mis de côté tous ces soi-disant éditeurs. Mon manuscrit a été envoyé dans de grandes maisons d’édition style Bragelonne, et dans d’autres plus petites. Un an ! Mais j’ai tenu bon, car je croyais en mon livre ! Un soir, je reçois un coup de fil de la part d’un éditeur qui me dit vouloir bosser avec moi. On discute, il m’explique, je lui explique…Ça me tentait bien. Et depuis on a sorti 5 romans. Le sixième est en cours. Pour ce qui est de mes recueils de nouvelles, je les publie moi-même. Dons, si j’ai un conseil à donner aux jeunes auteurs : NE VOUS LAISSEZ PAS TENTER PAR CES MAISONS SCRUPULEUSES ! Il y a de bons éditeurs en France. Il suffit d’être patient. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, j’ai un groupe de fidèles lecteurs qui me lisent avant toute publication. Ils me donnent leur avis, me corrigent sur certaines fautes, certains passages ambigus. Ils prennent beaucoup de temps pour cela et je les en remercie beaucoup. Il m’arrive de dire tellement de conneries ! Heureusement qu’ils sont là. Quels sont vos projets ? Écrire plus de livres ! Je suis en train de faire la suite de mon premier roman, Créatures. Le roman s’intitulera Stugert, du nom du personnage principal. Je me devais de faire un tome 2. J’ai reçu beaucoup de demandes pour cela, et de toute façon, c’était mon intention depuis le début. Je suis également dans l’écriture d’un quatrième recueil de nouvelles. Je sais que cela se vend moins, mais j’aime écrire des nouvelles. Et je sais que cela plait à un petit pourcentage de personnes. Je me dois de faire plaisir à tout le monde. Sinon, j’aimerais bien participer à un tournage de film tiré de l’un de mes bouquins ! Oui, j’aime rêver aussi. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que le noir n'est pas terrifiant. Ce qui l'est ce sont les choses qui y vivent. Je n’ai aucun prix littéraire, je n’ai fait aucune émission de TV, je ne suis l’invité d’honneur de personne… Bordel ! Je n’ai même pas ma tête sur les affiches collées dans le métro parisien. Mais j’adore raconter des histoires. Le Fantastique fait partie de moi, comme un troisième bras ou une troisième jambe. Ou ce que vous voulez. Si vous aimez vous évader, poser les pieds dans un autre univers que le nôtre, rencontrer des extraterrestres, faire opposition à des forces qui vous dépassent, n’hésitez pas. Venez me voir, je vous arrangerai un rancard. À bientôt sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/vaumartin.guillaume Contactez moi ici : [email protected] |