Harry F. Saint
Mémoires d'un homme invisible est le premier roman de Harry F. Saint, et déjà un best-seller aux Etast-Unis.
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- Mémoires d'un homme invisible
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Mémoires d'un homme invisible
Auteur : Harry F. Saint
Genre : Science-fiction Suite à une explosion d'une industrie nucléaire, Nick Halloway devient invisible. Poursuivi par les services secrets, Nick va tout mettre en oeuvre pour ne pas se faire attraper. Et surtout, il va devoir s'adapter à cette nouvelle vie ...
Harry F. Saint reprend ici un classique de la littérature SF, à savoir "L'homme invisible" de H.G. Wells. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le roman "initiatique", mais j'ai pu voir divers films où il était question d'homme invisible ("La ligue des gentleman extraordinaires" ou encore "L'hommes ans ombre" avec Kevin Bacon). Dès les premières pages, je n'ai vraiment pas accroché, ce qui n'est pas très bon signe. En effet, certains chapitres sont très longs, la narration et les dialogues étant assez plats. L'auteur débite tout ce qu'il a à dire sur le même ton, ce qui donne une impression de bâclé. Ensuite, l'intrigue semble tourner en rond : le personnage principal n'a de cesse de s'étonner des pouvoirs de l'invisibilité (nous le comprenons, mais pas besoin d'en écrire toute une tartine) et la course-poursuite avec les services secrets se déroulent toujours de la même façon (il manque de se faire attraper, mais réussi à s'enfuir et après il appelle le chef des opérations pour lui dire d'arrêter...). De plus, l'auteur fait souvent des allusions sexuelles (sans que l'on sache pourquoi, il fait une fixette sur les seins des femmes) du style : "dont la robe comprimait ses seins" / "Les yeux toujours plongés dans le décolleté" / "Son sein est venu frôler le torse"... Franchement, je ne vois pas l'intérêt de cela. A un moment donné, cela devient vite un peu malsain, lorsqu'il fait partir d'une soirée une femme pour coucher avec elle, sans qu'elle n'ai son mot à dire (c'est d'ailleurs ce qu'il se passe dans le film avec Kevin Bacon, cité ci-dessus). Certains chapitres sont essentiellement centrés sur la bourse, sujet qui ne m'intéresse pas du tout. Le fait que ce roman sois les mémoires de Nick Halloway fait que le narrateur s'adresse directement à nous, mais hormis cela et le fait qu'il est intéressant de voir comment il se débrouille pour ne pas se faire remarquer, le roman n'a vraiment rien de palpitant. Les quatre-vingts dix dernières pages permettent cependant de remonter (un peu) le niveau de l'action, mais la fin, guère originale, fait redescendre tout cela. |