Parlez-nous un peu de vous Henri Loevenbruck...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Je ne sais pas vraiment. J’ai grandi dans une famille assez littéraire et mon grand-oncle, Pierre Lœvenbruck, était écrivain de romans feuilletons, ça doit venir de là… Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Stéphen King, Dumas, Romain Gary essentiellement. Des romans d’aventure avec de beaux personnages, en somme. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le/la plus proche ? Pourquoi ? De tous. Ari Mackenzie, le héros de trois de mes thrillers, me ressemble en surface plus que les autres, mais il y a forcément de vous dans tous les personnages que vous créez. Si je devais vraiment choisir, je dirais Aléa, l’héroïne de "La Moïra"… Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Heureux et fatigué. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Assez mal malheureusement. J’ai du mal à me détacher de ça. J’ai un rapport à mes romans qui est assez paternel, finalement. Quand on dit du mal d’eux, c’est un peu comme si on disait du mal de mes gosses. Sauf que je vends pas mes gosses. Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? J’ai travaillé avec Ange (Anne et Gérard Guéro), et c’était une expérience très formatrice. J’ai aussi écrit la série "Sérum" avec Fabrice Mazza, et c’est la plus belle expérience d’écriture collective dont je pouvais rêver… Donc… Euh… Ben Fabrice Mazza encore et encore. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J’ai eu beaucoup de chance, c’était une commande des éditions Baleine. L’éditeur avait lu mes nouvelles, mes textes. Il m’a demandé si je voulais lui proposer un roman. J’ai dit oui. C’est un petit miracle. Ça ne se passe jamais comme ça, normalement. |
Avant de publier un livre, le faites-vous lire
à des personnes de votre entourage ? Oui. Ma compagne, un ami avocat, un ami historien, et un ami flic quand c’est des thrillers. Quels sont vos projets ? Prendre des vacances est le seul projet intelligent que je dois mener à son terme. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? C’est une question trop compliquée. Cela dépend tellement des gens. Certains aiment ce livre ci, d’autres celui-là… Disons que tous mes romans, que ce soit des thrillers, des romans historiques, de la Fantasy ou autre, sont des romans d’aventure humaine… C’est pas très précis… OK… Est-ce que le fait d’être devenu un auteur à succès très célèbre vous met une pression supplémentaire pour vos prochains romans ? Je ne suis pas un auteur à succès très célèbre. Je suis un auteur dont les livres marchent plutôt bien. Donc pas de pression. N’avez-vous pas peur de rechercher le succès avant de rechercher la qualité ? N’avez-vous pas peur de prendre la grosse tête ? Non. Plus j’avance dans ma carrière, plus je fais des livres risqués, qui vont à l’encontre de ce que l’on doit faire pour trouver le succès. La seule chose qui me motive à écrire, c’est mon propre plaisir. Je ne me pose pas d’autres questions. Est-ce que le regard de vos proches a changé ? De certains oui. Mais qui cesse d’être un ami ne l’a jamais été… |
Date de l'interview : Avril 2014 © Des encres sur le papier