Parlez-nous un peu de vous Ielenna...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Même si j’ai toujours écrit des histoires, dès mon plus jeune âge, la passion est arrivée grâce… à une histoire de jalousie ! Au collège, des amis s’étaient mis à écrire un roman à plusieurs mains, sans m’y convier. J’ai donc écrit dans mon coin et je n’ai jamais pu m’arrêter ! Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Sans conteste, J.K. Rowling et Mireille Calmel. La première car ses livres ont bercé mon enfance et mon adolescence, ils m’ont appris à sans cesse repousser les limites de mon imagination. La seconde car j’ai été très touchée par ses œuvres historiques et la proximité avec ses héroïnes, fortes et féminines, portées par un style absolument exquis. Et, même si je n’ai pas lu toutes ses œuvres, je peux également citer Pierre Bottero, car la modestie et la sincérité que l’on palpe au travers de ses éditos m’ont toujours beaucoup touchée. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je n’ai pas de préférence ou de proximité exclusive avec l’un de mes personnages en particulier ! Ils portent tous l’une de mes facettes, mais je ne me sens pas plus proche de l’un ou de l’autre ! Ça serait comme demander quel est votre enfant préféré ! Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Excitée et très anxieuse ! C’est à la fois un rêve qui se réalise, mais l’attente des lecteurs se fait ressentir et j’ai toujours peur d’en décevoir. Et décevoir un lecteur est quelque chose de douloureux, qui me fait culpabiliser. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Ça dépend lesquelles ! Je mets beaucoup de temps pour m’en remettre, quelles qu’elles soient ! Je suis quelqu’un qui me remet constamment en question. De ce fait, je progresse, car je prends en compte tout ce qu’on me dit. Le doute est la clé de la réussite en écriture, mais il faut savoir trouver la force de persévérer pour équilibrer la balance, et ce n’est pas facile. Si la critique est constructive, qu’elle met en lumière des points positifs malgré tout, des points forts sur lesquels je peux m’appuyer en contrepartie, alors j’en suis touchée et très reconnaissante. Mais d’autres retours me blessent profondément car elles n’ont pas d’autres buts que cela… J’ai toujours du mal à comprendre certaines méchancetés face à un travail que l’on peut imaginer colossal, même si on n’apprécie pas. Et la petite auteure hypersensible que je suis a aussi tendance à dramatiser. Un peu, beaucoup. Pour dix retours, si j’en ai neuf positifs et un négatif, je vais me persuader que mon histoire est nulle et qu’elle ne vaut rien ! |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Sans hésitation, J.K. Rowling ! Avec nos imaginations débordantes, personne ne serait en mesure de nous arrêter ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Comme je suis passée par l’autoédition, pour diverses raisons, le processus n’est pas le même. Mais l’accouchement a été long et très douloureux, car il a fallu porter plusieurs casquettes ! Heureusement, j’ai été très bien entourée, par des amis, par des professionnels du livre, par des lecteurs. Ça a été un très long temps de réécriture et de corrections, suivi de la réalisation de la maquette, les devis pour l’impression, la couverture, etc. Plus la gestion de la campagne de crowdfunding qui m’a permis de financer tout cela. Au tout, cela m’a pris une bonne année en intensif, pour le processus de publication. Donc oui, ça a été compliqué et long, mais au fond, ça a été du pur bonheur Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? De ma famille, quasiment jamais, si ce ne sont mes sœurs. Mes amis, car la plupart de mes amis sont des lecteurs. Et comme je passe par l’internet, j’aurai toujours des lecteurs volontaires pour m’aider à la relecture et pour me conseiller. J’ai la chance d’être entourée par un lectorat incroyable d’énergie et de générosité. Quels sont vos projets ? Littéraires ? Déjà, poursuivre la saga des "Chroniques des Fleurs d’Opale". Terminer ma fanfiction Harry Potter (actuellement l’une des plus longues fanfictions francophones !), qui s’intitule "Ludo Mentis Aciem". Par la suite, nous verrons quel projet d’histoire j’aborderai en premier. Mais j’ai des dizaines d’idées qui fourmillent dans ma tête. Du fantastique, de la science-fiction, du post-apo, du réalisme… Il faudrait que je reprenne mon roman historique également ! Et j’aimerais également approfondir l’univers des Fleurs d’Opale avec des spin-off. Mais on en est encore loin ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que c’est un monde coloré, mais rien n’est blanc, rien n’est noir. L’univers des "Fleurs d’Opale" est un monde merveilleux, regorgeant de surprises, mais qui cache aussi ses cruautés. Finalement, il n’est pas si différent du nôtre. Si ce n’est que c’est un monde régi par les Dieux et que le hasard n’est qu’un terme sans définition… Un monde où rien n’arrive sans raison. |
Date de l'interview : Août 2017 © Des encres sur le papier