Parlez-nous un peu de vous JULIE JODTS...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’ai toujours beaucoup aimé raconter des histoires, inventer des personnages, des lieux et des situations. Depuis que je suis enfant, je créé des histoires dans mon esprit et m’amuse à détourner la réalité, à la modifier, la sublimer ou au contraire à l’empirer. Toutes ces histoires se passaient dans ma tête, ou je les racontais à l’oral et puis un jour, je me suis décidée à poser mes mots sur du papier. Ce qu’il y a de fantastique avec l’écriture, c’est que vous pouvez peaufiner votre histoire, prendre le temps de la modeler comme vous le souhaitez et c’est pour cette raison que l’écriture est devenue plus qu’une passion, une façon de vivre. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Mon auteur fétiche est Amélie Nothomb, c’est l’un de ses romans, « Acide Sulfurique » qui m’a donné le goût pour la lecture à l’âge de seize ans. J’aime beaucoup également Bernard Weber qui est un écrivain extraordinaire, je possède tous ses ouvrages sans exception. Et enfin, plus récemment, j’ai eu un cours de cœur pour une nouvelle qui s’intitule « De la peinture sur ta bouche » et pour son auteur : Virginie Grimaldi. En général, je suis plus inspirée par un roman que par un auteur mais ces trois auteurs sont des exceptions. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je me sens à la fois proche de Léna qui est l’un des personnages de "Semblables" et de Mia, qui est sa jumelle. Comme Léna, je suis l’aînée de ma famille et j’ai la sensation d’avoir certaines responsabilités, je suis parfois autoritaire et très dure avec moi-même. Pour ce qui est de Mia, c’est une héroïne pleine de doutes, à la recherche d’une place, elle est constamment en train de se demander si ce qu’elle fait est bien et c’est parfois ce que je fais également. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Les précommandes de roman "Semblables" sont ouvertes jusqu’au 11 février mais celui-ci sort officiellement le 5 mars 2019 alors je peux répondre à cette question assez facilement. Je suis tiraillée entre la peur et l’excitation. Pour moi, il n’y a rien de plus intime qu’un livre et je vais bientôt le partager avec le public alors il y a forcément un peu d’appréhension. |
Comment réagissez-vous face
aux critiques négatives ? Je prends toutes les critiques très à cœur mais j’ai la chance d’être une personne qui ne se laisse pas enfoncer par la négativité. Je vais prendre très au sérieux la critique, je suis incapable de passer outre en revanche je vais faire en sorte de pouvoir en tirer quelque chose de façon à m’améliorer. Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? La liste est extrêmement longue et puis je ne suis pas certaine d’arriver à travailler ou à écrire quelque chose avec quelqu’un. Lorsque j’écris, je suis une personne solitaire. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Oui, mon roman Semblables a été achevé en 2015 et j’ai signé un contrat avec les éditions Plume Blanche en 2017 pour une parution le 5 mars 2019. La recherche d’un éditeur a été un chemin semé d’embûches, j’ai souvent hésité et failli abandonné des dizaines de fois… mais je suis assez têtue. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Il n’y a que l’une de mes sœurs qui ait lu mon premier roman, j’ai toujours beaucoup de mal à faire lire mes textes mais je suis consciente qu’un avis est nécessaire. Généralement je cherche plutôt des lecteurs en dehors de mon entourage pour un premier avis. Quels sont vos projets ? Le tome 2 de Semblables paraîtra en janvier 2020. Je viens tout juste de terminer un roman intitulé « Le petit pull jaune » qui est finaliste pour le prix du roman de l’été, j’attends encore la décision du jury afin de savoir si celui-ci sera publié ou non. J’ai posé il y a une semaine les premiers mots pour un autre roman qui s’intitulera « Appelez-moi Hannah ». Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? J’ai un univers complètement éclectique, j’écris aussi bien de la fantasy que du contemporain, des nouvelles que des poèmes. Mon premier roman, "Semblables" est une dystopie, fantasy qui parle d’une jumelle qui va être obligée d’usurper l’identité de sa sœur. Les thématiques de l’identité, de la différence et de la société, sont des thématiques très fortes dans le roman. |
Date de l'interview : Janvier 2019 © Des encres sur le papier