Parlez-nous un peu de vous Julie Tonnellier...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? De mon père, pour commencer, qui s’était lancé dans des débuts de roman, sans arriver à faire plus d’une page. En lisant, beaucoup, et de grands auteurs du genre sf/fantasy. Puis ensuite l’envie d’écrire sa propre histoire, celle que l’on voudrait lire. J’ai commencé par des poèmes au début de mes années collèges, pour me familiariser avec l’écriture, puis mon premier roman a germé à 14 ans environ. Aujourd’hui je l’ai achevé, après trois réécritures et des soucis d’ordinateurs qui me l’ont fait perdre. Il est en route pour les maisons d’éditions. Quels sont les auteur(s) qui vous ont inspiré(e) ? Marion Zimmer Bradley, Anne MacCaffrey, David Eddings, Tolkien. Leur écriture, leurs histoires et leur aisance m’ont toujours fasciné. Je tire mon inspiration de leurs œuvres. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? De la Reine Gerya, je l’ai imaginé à l’image de ma mère : autoritaire, forte, aimante et sans pitié avec ses ennemis (non pas que ma mère soit sans pitié). Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Pour le moment, il ne sort pas, je suis dans l’attente des réponses des maisons d’éditions, et c’est très étrange comme sensation, l’impatience se mêle à la crainte et à l’espoir, tout en refusant de lâcher son bébé dans la fosse aux lions. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Bien, elles permettent d’avancer si elles sont constructives, ce n’est pas toujours le cas, mais heureusement j’ai réussi, jusque là, à éviter les critiques du style : "C’est nul ! J’aime pas..." |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? Sans conteste, David Eddings, mais hélas cela ne sera jamais possible, il est décédé en juin 2009…
Pourquoi avoir choisis l’autoédition ? Je n’ai, pour le moment pas choisi complètement cette voie. J’y pense, mais ce ne sera qu’en dernier recours, lorsque toutes les maisons d’éditions m’auront répondues. Ce n’est pour le moment pas le cas. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Pas vraiment car dans ma famille et parmi mes amis, cette littérature n’inspire pas grand chose ("La fantasy ? C’est comme Harry Potter ?"), donc c’est délicat, et puis, quand j’annonce le nombre de pages, beaucoup m’ont fait une tête de dix pieds de long ! Quels sont vos projets ? Me faire éditer, voir mon livre dans une librairie, écrire la suite aussi. Mais d’autres projets sont en cours, je pense à un recueil de contes pour enfants et une romance. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que cela reprend les classiques du genre, du moins sur le premier tome, avec une pointe d’humour et de fraicheur autant qu’il est possible d’en faire dans ce genre de roman. Mais je vous inviterai plutôt à le lire, pour le découvrir. |
Date de l'interview : Janvier 2013 © Des encres sur le papier