Des encres sur le papier
Avis de lecture / Interviews d'auteurs / Ecriture de nouvelles...
  • Accueil
  • Rencontres d'auteurs
  • Dédicaces
  • Projets littéraires
  • Home sweet home
  • Au-delà de la plume d'auteur
  • Paroles d 'auteurs
  • Avis de lecture
  • Je blogue donc je suis
  • L'illustrat'heure
  • Remerciements
  • Pour me contacter
  • Blog & Actus
  • Livre d'Or
  • Facebook
  • Instagram

Parlez-nous un peu de vous Julien Hirt...


D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ?

Je ne sais pas trop, je crois que ça a été livré avec tout le reste. Quand j’étais petit, mes parents m’ont toujours raconté des histoires, j’ai toujours lu étant petit, et je n’ai pas tardé à écrire de mon côté, sous une forme ou sous une autre : romans, bande dessinée, jeux de rôle, nouvelles, théâtre, poèmes, etc… Force est de constater qu’avec les années, quand je n’écris pas, je ne me sens pas bien. Donc j’écris.

Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ?
Tous les écrivains qui m’ont plu m’ont probablement inspiré, pour une raison ou pour une autre. En tant qu’auteur, on fait son marché dans tout ce qu’on aime : des idées, des éléments de style, des ambiances qui nous plaisent et qu’on chipe à droite et à gauche en essayant de tracer sa propre voie au milieu de tout ça. En ce moment, je relis des nouvelles de Hemingway et je me rappelle à quel point la sobriété de sa plume m’avait séduite lorsque je l’avais découverte, et encore aujourd’hui, j’y pense quand mon style devient trop baroque et que je ressens le besoin de me calmer. Donc si je devais lister toutes mes influences, la liste serait longue, parce que je pourrais sans doute en dire autant de la plupart des auteurs qu’on aperçoit dans ma bibliothèque.
Par contre, si je dois évoquer les auteurs dont je me sens le plus proche, ce sont les écrivains du mouvement « new weird » : Jeff Vandermeer, China Mieville, Catherynne M. Valente, etc…

Parmi tous vos romans, de quels personnages
êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ?

Forcément, lorsque l’on crée des personnages, on puise en grande partie en soi, et inévitablement ils finissent par hériter de certains de nos traits de caractères, de nos attitudes et de nos expériences, donc à ce titre, j’imagine qu’il y a une part de moi dans chacun de mes personnages (et sans doute une part de celles et ceux qui partagent ou traversent ma vie). Cela dit, j’ai toujours eu la conviction que le boulot d’auteur, c’était de compliquer la vie des personnages, voire même carrément de la pourrir. Donc je préfère ne pas en être trop proche, ça finirait par être douloureux, vu à quel point je peux leur en faire baver par moments…

Comment vous sentez-vous à l’approche
de la sortie d’un de vos livres ?

Ça ne m’est arrivé qu’une fois pour le moment. C’est un peu comme attendre de déballer ses cadeaux de Noël : un moment plein d’anticipation, de doutes et de joie.
​
Comment réagissez-vous face
aux critiques négatives ?

J’ai la chance d’être quadragénaire, donc je n’ai plus vraiment d’ego à froisser : depuis le temps, je connais mes défauts et je pense avoir une idée assez claire des lacunes de mon écriture et des points faibles de mes textes. Donc en général, quand je lis une critique qui les pointe du doigt, je hausse les épaules et je me dis « Hmmm… elle/il n’a pas tort. »  Ce qui est plus problématique pour moi, c’est quand un critique voit comme un défaut ce que j’estime être un point fort. Là, c’est plus dur à avaler, et assez frustrant parce qu’il n’y a pas grand-chose à en tirer : on peut se remettre en question pour la suite, mais ce qui est écrit est écrit. Au final, pourtant, une fois qu’un livre est paru, il appartient à ses lectrices et à ses lecteurs, et ils en pensent ce qu’ils veulent. Je ne peux qu’espérer que cela leur plaise.
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? 
C’est un plaisir de découvrir les auteurs, de les lire bien sûr, mais aussi de les côtoyer en chair et en os, de les entendre parler d’écriture. C’est pour moi une expérience agréable et enrichissante. J’accepte également avec plaisir leurs remarques, leurs critiques ou leur regard sur ce que j’écris. Cela dit, je ne suis pas persuadé que je serais capable de travailler en tandem avec un autre auteur : je crois que j’ai la plume trop solitaire et pas assez partageuse pour faire un bon camarade dans le but d’une collaboration​

Cela a-t-il été compliqué de faire publier
votre premier manuscrit et comment 
cela s’est-il passé ?

Lorsque j’ai cherché à faire publier mon roman, j’ai pratiqué de la manière la plus élémentaire qui soit : je l’ai imprimé à une dizaine d’exemplaires, je l’ai envoyé à des maisons d’éditions, deux ont répondu et une, les Editions Le Héron d’Argent, a accepté de me publier. J’ai beaucoup de chance : je sais que ça ne se passe pas aussi facilement pour tout le monde. Cela étant dit, ce n’était pas mon premier manuscrit : il y a un roman de jeunesse qui traîne dans mes tiroirs et que je n’ai pas cherché à publier.

Avant de publier un livre, le faites-vous lire 
à des personnes de votre entourage ?

Dans la mesure du possible, oui, mais ce n’est pas facile. J’écris de longs romans de fantasy, et dans mon entourage, il n’y a personne qui soit amateur de fantasy et/ou qui ait le temps de lire et d’annoter de longs manuscrits. J’ai eu la chance de bénéficier des conseils d’amis talentueux, ce qui m’a beaucoup aidé, mais c’était toujours sur des fragments de texte, jamais sur la totalité.
Bien sûr, par la suite, le travail d’édition me permet de pallier ce manque, puisque l’éditrice de mon roman offre des suggestions très avisées qui permettent de parfaire le texte.

Quels sont vos projets ?
J’ai terminé de relire la seconde partie de mon roman en deux tomes « Merveilles du Monde Hurlant », intitulée « La Mer des Secrets. » Je vais le faire parvenir à l’éditeur et il devrait probablement sortir en début d’année prochaine.
Je viens de lancer un blog consacré à l’écriture : julienhirtauteur.wordpress.com. J’y publie un billet par semaine. A part ça, je suis en train de rédiger un roman qui est le prolongement de « Merveilles du Monde Hurlant » et que je compte faire paraître en ligne.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ?
Etant donné que j’écris de la littérature de l’imaginaire, mon approche est de faire en sorte que l’imaginaire reste au premier plan. J’écris des romans baroques, avec des personnages hauts en couleurs, des décors fantasmagoriques, de la magie, de la créativité et de l’aventure. Le réalisme, ça ne m’intéresse pas. Cela dit, même si le merveilleux et le fantastique sont ma priorité, je tente de donner à mes personnages une psychologie crédible et j’aime teinter mes récits d’une pointe de critique sociale.

Date de l'interview : Juillet 2017 © Des encres sur le papier
Powered by Create your own unique website with customizable templates.