Karine Giebel
Karine Giébel est née à La Seyne-sur-Mer en 1971, dans le Var. Après des études de droit et l'obtention d'une licence, elle cumule de nombreux emplois dont celui de surveillante d’externat, pigiste et bien d'autres. Elle est actuellement juriste dans la fonction publique territoriale et s'occupe des marchés publics au sein d'une communauté d'agglomération. Elle publie deux premiers romans dans la collection "Rail noir" aux éditions La Vie du Rail en 2004 et 2006. Elle poursuit son aventure éditoriale au Fleuve noir et chez Pocket. En huit romans, souvent primés, elle s'est fait une place à part dans le thriller psychologique. Ses romans sont traduits en 9 langues : allemand, italien, néerlandais, russe, espagnol, tchèque, polonais, vietnamien et coréen.
Dans ma bibliothèque...- Les morsures de l'ombre
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Mes avis- Les morsures de l'ombre
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Les morsures de l'ombreBenoît Lorand se réveille dans un sous-sol, enfermé dans une sorte de prison. Sa tortionnaire, une magnifique femme rousse ne cesse de le torturer, que ce soit physiquement ou mentalement. Elle ne lui dit pas pourquoi il est là, car il est censé le savoir. Commence alors pour Benoît une plongée dans les enfers.
En voyant le résumé, je me suis dit que cela présageait un bon huis-clos comme je les aime. L'auteur ne perd pas de temps et nous plonge immédiatement dans les ténèbres. Le fait de jongler entre le "Je" et le "Il" apporte un côté schizophrénique au roman, ce qui renforce son côté très sombre. Karine Giebel fait semer le doute chez son lecteur, qui tente de se faire sa propre idée sur le pourquoi du comment. Le personnage de Lydia fait partie de la crème des cinglés machiavéliques, ce qui est vraiment effrayant ! De plus, grâce à ce roman, j'ai pu découvrir des nouveaux décors de ma ville, car certaines scènes se passent dans des coins que je ne connaissais pas encore de Besançon. Les soixante dernières pages sont très haletantes et la fin si époustouflante qu'on ne sait pas trop quoi en penser. Malgré tout cela et globalement, je ne suis pas parvenu à être pris dans les filets de l'auteur, et je n'ai pas eu autant de sueur froide et été autant subjugué que j'aurais voulu l'être pour un roman aussi prometteur. Cela n'enlève rien au fait que Karine Giebel livre un très bon thriller ! |