Parlez-nous un peu de vous Kevin Monfils ...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Ma passion pour l'écriture ne s'explique pas vraiment en fait. C'est purement instinctif. A l'âge de 9 ans, un jour, j'ai pris un stylo et je me suis mis à écrire ce qui me passait par la tête. C'était une histoire de voyage dans le temps. Mon profil s'est confirmé par la suite : j'ai très vite été identifié comme le littéraire de la famille ! J'aimais écrire et lire. J'ai d'ailleurs été le seul, parmi ma fratrie, à passer un bac L. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Je ne me réfère pas vraiment à des auteurs mais plutôt à des styles : aventure, fantastique, fantasy, science-fiction... Bref, tout ce qui n'est pas normal ! Quand j'étais ado, j'aimais lire les "Chair de poule", les "Spooksville", j'adorais la série "X Files"... Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je suis plus proche de John, le narrateur de l'histoire de mes deux romans publiés, "La malédiction du Mooga" et "La Jamélienne". Nous avons des traits de caractère communs ! Ce n'est d'ailleurs pas tout à fait un hasard si je l'ai choisi comme narrateur... Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Quand un de mes livres va sortir, je suis toujours un peu stressé ! Je crains toujours d'avoir oublié quelque chose dans le roman, ou d'avoir fait une erreur que je n'ai pas vue mais que le lecteur remarquera. Je suis stressé, mais aussi impatient et excité. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je n'ai jamais vraiment eu de critiques négatives. Je n'ai eu que des retours positifs jusqu'à présent. Mais je dirais qu'il faut relativiser. On ne peut pas plaire à tout le monde ! Et si la majorité des lecteurs sont satisfaits, pourquoi se focaliser sur la minorité qui ne l'est pas ? Ça n'a pas de sens ! |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Je n'ai pas de mentor en littérature. Je m'entends bien avec d'autres auteurs de fantastique mais il n'a jamais été envisagé de travailler sur un livre ensemble. Mais qui sait, peut-être que l'occasion se présentera un jour ? Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? J'ai envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons d'édition avant de trouver celle qui m'a publié. Il ne faut jamais s'attendre à des réponses immédiates des maisons d'édition. D'ailleurs, j'envoyais les manuscrits quand j'y pensais, je ne me mettais pas la pression à ce sujet. Et puis un jour, au bout de deux ans de démarches environ, ça a marché ! Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Mes proches avaient lu les manuscrits de mes livres publiés, ainsi que de rares amis. Je n'aimais pas trop dire que j'écrivais et encore moins montrer mes manuscrits. C'était un peu mon jardin secret, comme un journal intime. Mais pour la parution de mon prochain roman, "Les dragons de Venise", c'est l’inverse : mes proches ne l'ont pas lu, seule ma nouvelle maison d'édition, le Héron d'argent, en connaît le contenu ! Quels sont vos projets ? Mon prochain livre, "Les dragons de Venise", paraîtra cet automne. Je vais continuer à travailler avec le Héron d'argent, sur un projet qui n'en est encore qu'à ses débuts donc je n'en dirai pas trop pour l'instant ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je leur dirais qu'ils ne regretteront pas de s'être lancés ! Mais aussi de ne pas être terre à terre et ouvert au fantastique ! Evidemment, si on aime les romans policiers ou les romans d'amour, il ne faut pas lire mes livres ! |
Date de l'interview : Septembre 2018 © Des encres sur le papier