Parlez-nous un peu de vous Laura Millaud...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’ai toujours écrit depuis toute petite, peut-être parce que je ne suis pas très bavarde. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Aucun en particulier. Je pense que je me nourris de chaque lecture. Depuis que j’écris pour la jeunesse, je lis de nombreux romans « jeunesse » et ils sont souvent très intéressants, très bien écrits. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je ne sais pas répondre à la question. Il y a forcement un peu de moi dans chacun. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Ravie ! Je me dis que j’ai eu raison de ne pas me décourager, malgré le parcours de combattant qu’est la recherche d’un éditeur. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? C’est forcement un peu douloureux. Dans un livre, on y met tellement d’énergie, de sentiments, des morceaux de soi. Malgré tout, cela prouve que le livre a été lu et c’est bien ce que l’on veut. Etre lu. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je n’y ai jamais réfléchi. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Long surtout. C’est comme chercher du boulot : sur 50 envois, vous recevez moins de 5 réponses, et généralement 5 « non », non personnalisés. Quand ce système dure des années, cela semble très long, trop long. La 1ere fois, c’était en 2008, un texte sur Noël dans un collectif. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, toujours. Quels sont vos projets ? J’écris un roman jeunesse, avec une partie qui se passe en Ecosse au 18eme siècle. De temps en temps, je retravaille un texte, parmi tous ceux qui ont été refusés. De temps en temps je refais des envois aux éditeurs, en particulier, un roman sur les gorilles et la déforestation. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je ne sais pas si on peut dire que j’ai un univers. Ceux qui m’ont lu sauraient certainement mieux répondre que moi. |
Date de l'interview : Janvier 2016 © Des encres sur le papier