Marie Vindy
Marie Vindy est née à Dijon en 1972. A ce jour, elle a publié cinq romans et plusieurs nouvelles.
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Le sceau de l'ombre
Auteur : Marie Vindy
Genre : Thriller Cette affaire de corps décapités est encore gravée douloureusement dans la tête du commissaire Simon Carrière. Pour satisfaire la demande d'une journaliste, il va devoir replonger dans cette enquête sordide où la cruauté n'a jamais été aussi présente dans la carrière de Simon.
"Le sceau de l'ombre" a été une très agréable découverte, ce dernier étant le premier roman que je lis de Marie Vindy (et il ne sera sans doute pas le dernier). La couverture étant déjà en elle-même étrange, l'intrigue est d'autant plus angoissante. Le prologue plonge immédiatement le lecteur dans ce thriller qui va se révéler plein de rebondissements. Bien que l' histoire soit racontée sous forme de souvenir, l'auteur n'a cependant pas utilisé la première personne du singulier. Cela nous permet donc d'avoir notre propre point de vue sur l'enquête, oubliant presque que cela n'est que souvenir. L'affaire à laquelle est confronté Simon Carrière avance lentement, mais ce n'est pas pour autant que l'on s'ennuie, Marie Vindy réussissant toujours à trouver un moyen pour ne pas que son récit s'essouffle. Cependant, à un moment donné, tout s’accélère, le lecteur ne voyant ainsi plus les pages se tourner. "Le sceau de l'ombre" n'est pas aussi haletant que je l’espérais, mais j'ai tout de même été captivé par l'intrigue. La plume de l'auteur permet à ses personnages d'être attachants, de mener un récit bien ficelé ainsi qu'une fin pleine de suspens, ce qui, pour un thriller, est un point très positif. Comme dans tout bon thriller, l'humour côtoie les larmes, le lecteur trouvant ainsi tout ce qu'il souhaite pour passer un bon moment de lecture. |
Cavale(s)
Auteur : Marie Vindy
Genre : Policier Suite à un braquage, un gendarme trouve la mort et une femme est prise en otage par l'un des braqueurs. Dans les deux cas, le commissaire Francis Humbert va soulever d'étranges vérités que certains auraient voulu taire ...
Le premier chapitre (qui ici peut servir de prologue), place immédiatement le lecteur dans une atmosphère pesante, atmosphère que l'on retrouvera parfois au fil des pages. En parallèle à l'affaire du braquage, nous voyons Marianne, compagne de Francis Humbert, dans sa vie quotidienne, si bien que le lecteur en vient à se demander ce que cela apporte à l'histoire. La question est vite élucidée même si, une fois cela fait, les passages avec la jeune femme ralentissent un peu le récit. Outre cela, l'auteur insère des chapitres ou passages (bien distincts des autres par leur écriture différente), qui montre les scènes entre le braqueur et son otage, cette dernière ayant liée un lien particulier avec son ravisseur (nous serions presque avec un cas de Syndrome de Stockholm - otage qui, après avoir partagé longtemps partagé son quotidien avec un ravisseur, ressent une véritable sympathie pour lui - si la jeune femme ne souhaitait pas en quelque sorte et en secret cela). Tout comme Solène, l'otage, nous prenons en pitié le jeune homme et nous prenons d'affection pour lui. Plus un roman policier qu'un thriller de par le fait qu'il ne soit pas aussi haletant ou "noir", "Cavale(s) n'en ai pas moins un bon roman où les péripéties ne sont guère attendues et dont les faits se révèlent réels (ainsi, il est difficile d'avoir un avis bien tranché sur cette histoire). Le fait qu'il y ai plusieurs histoires en même temps donne l'impression que l'enquête n'avance pas, ce qui m'a un peu dérangé. Cependant la plume de l'auteur est fluide, ce qui permet une lecture agréable. Le roman se termine sur une touche de poésie, et attendrira, je pense, le lecteur. |