Parlez-nous un peu de vous Marina Lombardi...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Il est pour moi totalement impossible de répondre à cette question, puisque cette passion m'a prise dès que j'ai su tenir un stylo, soit à l'âge de six ans. De quoi m'est venue cette envie ? Ça, je n'en sais rien du tout ! Tout ce que je sais, c'est qu'elle ne m'a plus jamais lâchée. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Dans ma jeunesse, ce devait être Sophie Audouin Mamikonian, Meg Cabot, et J.K Rowling bien sûr ! Aujourd'hui, ce sont plutôt Guillaume Musso, Philippe Claudel et Tatiana de Rosnay. Pour écrire une vie pour une autre, par exemple, je me suis beaucoup inspiré des romans de Musso. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Je dirais Salomé. Une petite brunette un peu mal dans sa peau qui est toujours en conflit avec ses sentiments. Je dois avouer que j'ai mis beaucoup de moi là-dedans ; notamment dans sa relation amoureuse avec Simon qui, inconsciemment, ressemblait à celle que je vivais au moment où j'écrivais ce roman. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Très excitée, voire euphorique, et extrêmement anxieuse. Une partie de moi commence à se prendre pour une femme d'affaire et j'envoie des messages à tout le monde, c'en est presque frénétique, je poste des messages partout, j'envoie des mails, des SMS... ! Mais une autre se fait toute petite, et me répète "et si ça ne plait pas ? Et si tu fais un bide ?". Une réaction normale je pense, en somme. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je pense que je réagis bien, maintenant. Je dis bien "maintenant", car à la réception de ma toute première critique négative, j'ai beaucoup pleuré, j'ai voulu arrêter... En bref, la catastrophe ! Mais désormais je vois le positif dans le négatif. Je les vois comme des aides, des tremplins vers le "mieux". Je sais qu'elles sont bien plus utiles que les critiques positives (même si celles-ci sont très appréciables et très importantes pour rassurer un auteur). Ce sont ces critiques qui rendent un écrivain meilleur et qui lui permettent de garder les pieds sur Terre. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Les mêmes que ceux qui m'ont inspirée ! Musso, Rosnay, Claudel... Mais j'aimerais aussi travaillé avec des auteurs moins connus. C'est appréciable d'être entourée par des personnes qui partagent la même passion que vous. Peu importe qui elles sont ! Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Question un peu spéciale pour moi j'imagine car je travaille par auto-édition. Donc bien sûr, aucun souci pour faire publier mon roman. Il m'a suffit de l'écrire, de le corriger précautionneusement, et de trouver quelqu'un pour faire ma couverture. J'ai envoyé le tout à TheBookEdition, qui l’a vérifié, et voilà, mon roman était en ligne ! Le plus dur réside surtout dans la promotion ! Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Bien sûr ! C'est, je pense, primordial. J'envoyais des chapitres au fur et à mesure à des amis, qui me les corrigeaient dès réception. Puis, une fois mon roman terminé, je l'ai fait relire par des personnes de confiance de ma famille. J'ai attendu leurs avis pour le publier. Heureusement, ils ont été positifs, mais leur relecture a apporté quelques modifications importantes au roman, sans lesquelles il serait sûrement beaucoup moins bien ! Quels sont vos projets ? Écrire, écrire, et encore écrire ! J'ai entamé mon prochain roman, "Quelques heures". Quant à "Une vie pour une autre", je vais tenter de l'envoyer à des maisons d'édition en croisant les doigts pour être sélectionnée. Je vais aussi tentée des concours de nouvelles, des petites choses comme ça, afin de faire connaître mon nom de plus en plus ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je leur dirais que le travail d'un auteur est inutile tant qu'il n'est pas lu, et qu'il serait un véritable plaisir pour moi de les compter parmi mes lecteurs. Qu'en fin de compte, je ne suis qu'une jeune écrivain en herbe qui se bat comme tous les autres pour se faire sa place, et que ce sont eux, eux et eux seuls, qui changent la donne et qui nous poussent vers la réussite. Et enfin, j'ajouterais que je fais en sorte d'écrire des livres que j'aimerais lire ; si vous aimez les romans du style Musso, ou même Levy, alors le mien pourrait vous plaire ! |
Date de l'interview : Août 2013 © Des encres sur le papier