Maryse Charbonneau
Maryse Charbonneau nait dans la campagne québécoise en 1983. Très tôt, elle développe son imaginaire à travers ses intérêts marqués pour le paranormal, la linguistique et l'histoire qui façonnent ses jeux. Curieuse et intellectuelle, elle cherche à tout comprendre et à analyser autant les gens que l'art. Dotée d'un esprit analytique et cartésien, Maryse opte pour des études en sciences et technologies de l'information. Aujourd'hui, elle est programmeuse-analyste, mère de famille et passionnée par l'univers particulier qui l'habite et qu'elle s'efforce d'immortaliser sous forme de romans.
Dans ma liseuse...- Spisak T1 : Un cadeau ne se refuse pas
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Mes avis- Spisak T1 : Un cadeau ne se refuse pas
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Spisak T1 : Un cadeau ne se refuse pasAuteur : Maryse Charbonneau
Genre : Fantastique Hiver 1566 : Graigor Spisak, Hongrois, accepte de devenir précepteur du fils d'un riche Seigneur. Mais sa vie va basculer dès cet instant, car son employeur est un Immortel, et il devra le devenir à son tour. Il s'adapte à sa nouvelle vie, laisse le champ libre à ses désirs... Mais est-ce qu'être Immortel est un don ou une malédiction ? J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui régnait au début du roman dans l'auberge. L'endroit et l'époque apportent un côté à la fois apaisant, convivial mais aussi sujet au mystère. Pour démarrer un roman, c'est plutôt une bonne chose. Le côté fantastique de l'intrigue arrive assez vite, met sans pour autant que ce soit de manière brusque. La plume de l'auteur est fluide et l'on apprécie ce que Maryse Charbonneau nous fait découvrir. Ainsi, l'apprentissage de Graig et Peter est vraiment intéressant à suivre. Quelques bémols viennent cependant se glisser dans ce roman. Tout d'abord, j'ai trouvé que le fait d'intégrer les dialogues dans le récit (sans les distinguer vraiment par un retour à la ligne, avec un tiret...) le rendait "lourd", ce qui est vraiment dommage. Cela peut-être pénible à lire, surout sur une liseuse. Ensuite, hormis le côté Immortel, le fantastique n'est pas présent plus que ça, l'auteur faisant basculer le roman dans la romance gay. Cela ne m'a pas, mais n'étant pas du tout un adepte du genre, j'ai trouvé que certains passages et dialogues étaient parfois un peu trop "à l'eau de rose". De fait, "Spisak" traîne en longueur par moment, l'engouement que le lecteur pouvait avoir au départ s'en faisant ressentir. Mais, dans les derniers chapitres, tout s'accélère, redonnant un souffle nouveau à l'intrigue. Bien que la fin soit très bonne pour lancer le second tome, je trouve qu'il aurait plus judicieux de clore le roman au chapitre 33, pour mieux laisser le lecteur dans l'attente et lui donner encore plus envie de continuer les aventures de Graig et les siens. |