Mathieu Gaborit
Mathieu Gaborit, né en 1972, est un écrivain français, auteur de romans de fantasy et de science-fiction. Rôliste, il a collaboré au magazine Casus Belli, ce qui a contribué à le tourner vers l'écriture.
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Les Crépusculaires
Auteur : Mathieu Gaborit
Genre : Fantasy Agone voit sa vie chamboulée le jour où son père, baron de Rochronde, meurt. Selon les lois, Agone doit lui succéder, mais ce dernier a d'autres ambitions : offrir la connaissance aux paysans. Afin de respecter les dernières volontés de feu son père, le jeune homme accepte de passer une semaine à Souffre-Jour, là où maîtres d'armes et magies lui enseigneront les clés pour faire de lui le nouveau baron. Mais dans l'ombre, des ennemis fomentent une guerre pour s'emparer du royaume. Comment Agone parviendra-t-il à faire échouer cela ?
N'ayant lu qu'un très court résumé sur ce roman, j'ai d'abord été attiré non seulement par le titre, mais aussi par l'objet en lui-même. Le coffret dans lequel se trouve le roman est magnifique, tout comme le livre en lui-même. Chaque début de chapitres présente une lettrine, ce qui rend le tout très poétique. La plume de Mathieu Gaborit est très belle, nous plongeant ainsi dans un univers peuplé de nain, lutins et autres créatures de fantasy, sans pour autant tomber dans l’excès. Rassemblant trois tomes, "Les Crépusculaires" permet au lecteur de faire la connaissance d'Agone et vivre avec lui une destinée dont il ne souhaitait pas. Dans le premier volume, nous voyons le personnage être initié à son futur statut de baron dans un collège. Personnellement, j'aime beaucoup voir les personnages évoluer dans des lieux culturels, tels des collèges, car cela nous permet de s'imaginer à leur côtés et apprendre les mêmes choses qu'eux. Faisant moins de 100 pages, "Souffre-Jour" n'est tout de même pas bâclé, offrant ainsi une intrigue très prenante. Le second tome est un peu deçà de ses "collègues", l'intrigue ne m'ayant pas autant plu que ce que nous a livré l'auteur dans le tome précédant. Le dernier tome, quant à lui, grâce à son savant mélange d'émotion, de combat et de poésie, clôt très bien la trilogie. Très vite, au fil de la lecture, le lecteur distingue vite l'objectif des trois volumes que renferme ce roman. Le premier est l'initiation à la baronnie, le second est l'apprentissage de la magie, quand au dernier, il s'agit tout simplement du combat final pour savoir qui remportera le pouvoir. Qui dit royaume sans baron, dit évidemment complot pour s'emparer du trône. Ainsi, plusieurs vices sont présents dans ce roman tels que la jalousie, la vengeance ou encore la soif de pouvoir. Après avoir plongé son lecteur dans une histoire magique et poétique, Mathieu Gaborit lui offre un postface et une ultime phrase magnifiques. |