Parlez-nous un peu de vous Mathilde Afi Moreau...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Pourrais-je parler de passion ? Oui j'ai toujours été fasciné par les idées et l'originalité des écrits des auteurs. L'idée d'écrire mon livre a été un élan de mon entourage qui suivait mon périple au Togo et qui trouvait que j'avais la fibre pour raconter mes aventures. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Aucun auteur ne m'a inspiré dans l'écriture de mon ouvrage tout simplement parce que je n'avais jamais lu de témoignage. A mon retour en revanche, on m'a conseillé "Dans les forêts de Sibérie" de Sylvain Tesson et j'ai été surprise de découvrir ses mots. J'ai ressenti le même mal être d'un adulte qui passe un capte et qui a décidé de tout quitter, sauf que moi j'ai choisi un pays chaud ! Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Étant donné qu'il s'agit d'un témoignage réel, je suis le personnage principal. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Mon livre est sorti le 23 octobre dernier, quelques jours après mon anniversaire. Ça a été mon seul cadeau d'anniversaire et je l'ai vraiment apprécié ! A présent, mon inquiétude est de savoir s'il plaira et s'il bénéficiera du bouche-à-oreille. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je me dis qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. De toute façon, je n'ai pas la prétention de me prendre pour la future prix Goncourt ! Si mon ouvrage est paru, c'est qu'il a plu au comité de lecture. Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? J'aimerai pouvoir tomber dans l'univers d'Amélie Nothomb ou un tout autre monde, celui de Maxime Chattam. |
Cela a-t-il été compliqué de faire publier
votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Il n'est pas facile de faire publier son livre sans que l'on nous demande une somme astronomique en échange. J'ai eu la chance de ne rien payer pour le faire publier. En revanche, la Maison d’Édition Edilivre ne fait aucune promotion ou action commerciale, ce qui fait que les auteurs ont à charge ce côté marketing pour lequel nous ne sommes pas toujours initiés. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? J'ai demandé à 2 amies de relire mon ouvrage avant de l'envoyer aux Maisons d’Éditions. L'une d'entre elle m'a même fait ma préface. Quels sont vos projets ? Actuellement, je suis en train de monter mon propre commerce. Il s'agit d'un Café créatif éco-responsable. S'il voit le jour, il sera sur Bordeaux. Il s'agit d'une boutique multi-activitées : Salon de thé, mais aussi atelier autonome de création d'art et de loisirs créatifs avec des objets usagées, recyclés ou neufs. Le soir, des ateliers collectifs de tout genre seront proposés. Le Café fera également galerie d'art et il y aura la possibilité de faire des vernissages. Eco-responsable car il favorisera le recyclage mais aussi des produits de qualité, écolo, bio et si possible équitable. Il permettra de cohésion sociale autour de la culture, en famille ou entre amis. Et il créera des emplois ! J'ai préparé déja sa page Facebook (CréArt Café) en attendant qu'il naisse. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Mon univers est très varié. Je suis autant attirée par les écrits un peu déjantés, décalés que par les romans ou les policiers. J'adore l'univers fantastique et médiéval fantasy. Je suis fascinée depuis de nombreuses années par le mythe vampirique (bien avant l'hystérie de ces dernières années). Je suis de nature très créative et regorge de plein d'idées. Je bricole souvent, j'adore apprendre des nouvelles choses. Curieuse de tout. D'un autre côté, je m'investis beaucoup dans l'humanitaire à l'échelle locale, nationale et internationale. Ayant des petits moyens, je fais des petites actions, sauf, l'année dernière où j'ai tout plaqué pour partir 6 mois au Togo. J'aide à travers diverses associations (Emmaüs, la Banque Alimentaire, Médecins sans frontières, les bouchons d'amour, etc...) |
Date de l'interview : Novembre 2012 © Des encres sur le papier