Parlez-nous un peu de vous Mélanie Ego...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? J’ai commencé à écrire après la mort de mon grand-père : j’avais besoin de coucher sur le papier ce que je n’avais pas su dire. J’avais besoin de m’exprimer. Mais maintenant que j’y repense, depuis mon plus jeune âge j’écris ! J’écrivais des petites histoires sans importance… Maintenant l’écriture est devenue une drogue Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Tous les grands poètes de la langue française, Apollinaire en tête de classement, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine… Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Dans chaque poème où j’introduis un personnage, ce personnage est forcément autobiographique, il y a toujours une part de moi dans mes poèmes. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Excitée et angoissée à la fois ! Excitée car c’est la concrétisation d’un nouveau projet, c’est le début d’une nouvelle promotion et forcément de nouvelles rencontres ou de nouveaux échanges avec les lecteurs qui me suivent. Et puis angoissée car je me demande toujours si le livre va plaire, si j’ai bien travaillé, il y a toujours cette remise en question. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? J’avoue qu’au tout début j’avais beaucoup de mal face aux critiques négatives, une nouvelle critique me faisait automatiquement baisser les bras, combien de fois ai-je voulu abandonner ? Heureusement j’ai toujours été soutenue. Avec le temps, on accepte mieux les critiques, c’est même cela qui forge le travail. Je me souviens avoir reçu une critique d’une maison d’édition (dont je tairai le nom) vraiment méchante. Elle m’a vraiment fait mal, et j’étais si bouleversé que je me suis dit « je vais leur prouver que ce que je fais est bon » quand j’ai été accepté chez Edilivre, je tenais enfin « ma vengeance ». |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ? Bonne question ! En tout cas je ne voudrais pas
travailler avec de grands auteurs, j’aurais trop peur de ne pas être à la
hauteur ! Mais une collaboration s’envisage avec mon ami Damien Koska et
peut-être (mais rien n’est encore fait) avec un ami écrivain et metteur en
scène au théâtre.
Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé? Oh que oui ! J’ai démarché une bonne dizaine de maisons pendant 1 an en n’essuyant que des refus. Grâce à des amis, j’ai rencontré l’auteur Frédéric Lyvins, il m’a aidé en me mettant en contact avec Edilivre, c’est ainsi que j’ai pu être publié. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Bien sûr ! Mes parents et mon conjoint sont mes premiers lecteurs. Je peux aussi compter sur le soutien infaillible de mon ancienne professeure de français Anne Graverol. Elle a toujours était de bon conseil et m’aide beaucoup dans la conception de chaque nouveau manuscrit. Quels sont vos projets ? J’en ai beaucoup ! Je travaille sur une série de 6 à 7 recueils de poésie, ce projet c’est en fait un challenge que je me suis lancée, écrire 1 poème pour chaque figure de style de la langue française, autant vous dire que c’est un boulot monstre ! Je travaille aussi pour la jeunesse, un conte enfant devrait paraître dans quelques temps et si cela marche bien, je ferai évoluer les personnages ; je travaille également sur un recueil de comptines en collaboration avec les enfants de tout âge et de tout horizon. Et enfin, je travaille doucement à l’écriture d’un roman épistolaire ! J’adore me lancer de nouveaux défis… Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Eh bien, si vous voulez voyager, vous évader un peu du quotidien, n’hésitez pas à découvrir mes recueils qui sont de véritables échappatoire où chaque poèmes se veut être un moment de rêve et de liberté. |
Date de l'interview : Avril 2014 © Des encres sur le papier