Michaël Sailliot
Né le 27 mars 1982 à Liévin, il se nourrit très tôt de films et de romans d’horreur/fantastique. Adolescent, il ne jure d’ailleurs que par Stephen King. La lecture de son roman "Écriture" en 2004 l'encourage à donner de sa plume. En 2007, il sort un premier recueil ("Le Nouveau Prof et Autres Nouvelles" éditions Aparis). Il s'adonne ensuite au roman fantastique/horreur avec "Connexion avec LáMØrt" édité en 2009 aux éditions Caliphae. L’année 2012 devait voir arriver "Le Goût du Sang", mais la maison d'édition qui devait le publier a fermé ses portes. Après de multiples péripéties, son thriller fantastique "Le Goût du Sang" sortira en 2015 chez Kitsunegari Éditions.
Retrouvez l'interview exclusive de Michaël Sailliot.
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Mes avis- Le goût du sang
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Le goût du sangAuteur : Michaël Sailliot
Genre : Fantastique Dans un ancien hôpital psychiatre, un scientifique tente de recréer la race des loups-garous, depuis longtemps disparue... Dans un souterrain, trois cadavres de touristes ont été retrouvés. La police n'ayant aucun indice, l'affaire est classée. Mais Gabriel Papadôphoulos veut à tout prix résoudre cette affaire. Avec son ami Abdelkacem Alhazred, Gabriel va découvrir un monde terrifiant. La couverture n'entre pas dans la catégorie des couvertures que l'on pourrait qualifier de "belle". Cependant, elle a un atout certain, celui de faire peur et de donner de suite le ton sombre du roman. Le prologue plonge immédiatement le lecteur dans une atmosphère noire, que l'on retrouvera tout au long du récit. Nous suivons plusieurs personnages dont les histoires se rejoignent très vite, évitant ainsi certaines longueurs. Plusieurs créatures apparaissent, notamment des goules et des métampes (inconnu pour moi), peu exploitées dans des romans de ce genre, à ma connaissance. Le fait que l'on suivent les méchants de l'histoire une bonne partie du roman est vraiment très intéressant, renforçant ainsi cet aspect glauque, terrifiant, que l'auteur souhaitait placer dans "Le goût du sang". Afin d'amplifier encore plus cela, Michaël Sailliot découpe son roman en plusieurs parties et sous-parties, nommées respectivement "Relents" et "giclées" (ces mots n'étant pas des plus joyeux). Lors des deux relents, un prologue et un épilogue s'offrent au lecteur, comme s'il s'agissait de deux tomes différents. Si je devais émettre un point négatif, c'est que, par moment, l'histoire tourne un peu en rond. L'auteur place cependant quelques pics d'actions pour ne pas tomber dans l'ennui, tout s’accélérant à la fin du récit , fin emplie de larmes et de sang. "Le goût du sang" fut donc une bonne découverte. |
Connexion avec LáMØrtAuteur : Michael Saillot
Genre : Fantastique Alors qu'il échangeait des photos avec ses amis via Bluetooth, un adolescent reçoit une mystérieuse photo d'un certain LáMØrt. Cette image représente une pierre tombale avec le nom, prénom et la date de naissance et de mort du jeune homme. La nuit même, une rupture d'anévrisme le tue. Seth Claider, son meilleur ami, prend peur. A la seconde mort suspecte, Gabriel Papadôphoulos est appelé pour enquêter. Seth est très loin de s'imaginer ce à quoi il a affaire. Tout comme pour "Le goût du sang", "Connexion avec LáMØrt" a une très chouette couverture, qui donne envie de se plonger dans le roman. Le début du roman, m'a fait penser à la série "Chair de Poule". En effet, tout comme dans la saga culte de R.L. Stine, les héros sont des enfants, confrontés à des choses inexplicables et dangereuses, parfois mortelles. Aimant beaucoup cette série, ce roman de Michael Saillot démarre donc très bien ! Ensuite, au fil des pages, j'ai trouvé un soupçon des "Dossiers Dresden" de Jim Butcher et aussi de "Lockwood & Co" de Jonathan Stroud. Ce mélange est détonant et marche à la quasi perfection. Ayant lu "Le goût du sang" il y a déjà pas mal de temps, je n'avais pas un souvenir complet de toute l'histoire, mais les principaux rebondissements me sont revenus en tête au fur et à mesure. A l'apparition de Gabriel Papadôphoulos, j'ai trouvé qu'une "brisure" dans le rythme et l'ambiance prenante s'effectuait, ce que j'ai trouvé un peu dommage. Cela ne dure cependant guère de temps, l'auteur sachant vite captiver de nouveau son lecteur. Certains passages son tristes, voire déchirants, ce qui permet à ce livre d'être un quasi coup de cœur ! |