Parlez-nous un peu de vous Mitch...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? De mes études. J'ai fait un parcours littéraire, et forcement ça laisse des traces. J'ai pris gout à l'écriture à partir l'école primaire et ensuite j'ai vraiment essayé d'écrire à partir du lycée. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Les citer tous c'est impossible, et n'en donner que quelques un c'est pas forcement juste. Mais bon disons que ça va de LF Céline, à Jack Kerouac en passant par Prévert et Brel (oui pour moi Brel est autant un auteur qu'un comédien ou un chanteur). Je préfère les réalistes dans la littérature. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Alors au-delà du fait que mon dernier ouvrage est un recueil de poésie, et que par conséquent il n'y a pas de protagonistes précis, je vais dire le personnage principal du roman que je travaille actuellement. Pourquoi ? Hé bien parce que quand j'écris je suis quasiment obligé de me mettre à penser comme lui, à réfléchir comme lui. Une sorte de mimétisme se crée entre le personnage et l'auteur. Du moins durant la phase d'écriture, ensuite une fois le livre fini, cela n'a plus de raison d'être. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Nerveux, stressé, mais en même temps impatient. Je me mets à imaginer des tas de scénarios possibles, je me pose des tas de questions, j'ai toujours peur qu'il y ait une erreur dans l'impression, un oubli. En gros je suis invivable et je dors assez peu. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? J’essaie de faire bonne figure, mais je suis comme tout le monde, les mauvaises critiques me touchent plus que les bonnes. En même temps le métier d'écrivain, et tous les métiers artistiques en général, sont des métiers où l'on cherche l'amour du public au fond. Un aveu de désamour d'une personne c'est dur. Personne n'aime entendre " je ne t'aime pas" même si il y a de très bonnes raisons à cela. Alors plus jeune j’essayais de plaire à tout prix, mais avec l'âge je respecte le fait que je puisse ne pas plaire, même si cela me touche. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Je vais faire une réponse d'endive, je m'en excuse d'avance, mais avec tous. En fait j'aimerais plutôt savoir quels auteurs voudraient travailler avec moi. Tous ont quelque chose d'unique, et aucun ne mérite d'être exclu d'une liste. Néanmoins c'est une question piège, car écrire c'est une activité solitaire, je ne suis pas certain qu'un auteur accepte bien la présence d'un autre sur une même histoire. Il y a plus de chance que cela finisse en pugilat ... Je crois. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Oui car c'est le jeu. Si cela n'était pas compliqué de se faire éditer, cela amoindrirait la qualité des ouvrages qui sortent. Les auteurs sont des travailleurs comme les autres, si les standards d'éditions étaient plus flexibles, les auteurs seraient moins attentifs, et surtout moins exigeant d'eux-mêmes. La difficulté nous oblige à retravailler nos ouvrages, et c'est comme cela que ça s’est passé pour moi. J’ai envoyé, essuyé des refus, retravaillé et fini par trouver un éditeur. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, mais je fais bien attention de ne pas écouter ce qu'ils me disent. Je fais attention seulement à leurs yeux quand ils me parlent de l'histoire. Nos proches veulent bien faire, ils nous portent ou nous démontent pensant nous rendre service, les yeux par contre ne mentent pas, si une histoire est bonne ça se voit dans l’œil du lecteur. Quels sont vos projets ? Finir mon nouveau Roman, essayer de lui programmer une date avec mon éditeur, vivre, essayer de ne pas me laisser aller à la facilité. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Je leurs diraient que je parle d'eux, et que forcement cela va les intéresser. |
Date de l'interview : Février 2015 © Des encres sur le papier