Nicolas Beuglet
Scénariste, Nicolas Beuglet a publié un premier roman sous le nom de Nicolas Sker : 'Le premier crâne' (2011).
'Le cri' est son 2e roman.
'Le cri' est son 2e roman.
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Mes avis- Le cri
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Le criAuteur : Nicolas Beuglet
Genre : Thriller Dans un hôpital psychiatrique de Oslo, un patient est retrouvé mort, comme figé dans la peur. Dès le départ de l'enquête, l'inspectrice Sarah Geringën sent que quelque chose de louche se trame derrière cette mort. Que signifie le nombre 488, gravé sur le crâne de la victime ? Et tous ces graffitis sur le mur de sa cellule ? De la Norvège à la France, Sarah, accompagnée par le journaliste français Christopher Clarence, va exhumer des dossiers secrets tenus par la CIA qui n'auraient jamais du revoir le jour... Quand les tous premiers mots d'un résumé sont "Hôpital psychiatrique" il est clair que le livre promet d'être sombre, et cela s'est largement confirmé au fil des pages. L'ambiance se fait extrêmement tendue, "noire" dès le début et ne va pas aller en s'arrangeant ! Le début du roman se place dans l'ambiance "Shutter Island" avec des personnages au comportement si suspect que l'on se demande si le directeur et le personnel médical ne sont pas aussi fous, voire plus, que les patients en eux-mêmes ! L'enquête devient plus mystérieuse, se complexifie au fil des pages, tenant le lecteur en haleine à chaque pages. Afin de le rendre encore plus pris par l'histoire, plus choqué par les événements, Nicolas Beuglet (en plus de rendre ses personnages principaux attachants avec chacun une blessure secrète, une histoire intense) fait intervenir un enfant de huit ans, Simon, ce qui donnera à l'intrigue une tension encore plus pesante. "Le cri" est intense en émotions fortes, aussi bien bonnes que mauvaises. A travers son roman, l'auteur vient dénoncer les expériences secrètes du gouvernement (car oui, tout ce qui est raconté ici sont des faits réels) et il est difficile, révoltant... à croire que de tels actes puissent exister pour une raison, en fin de compte, guère "utile", hormis de vouloir encore et toujours repousser les limites de la science sans se soucier des conséquences et de se croire supérieur aux autres et, ici, à Dieu. La fin du roman est une bouffée de tendresse, permettant au lecteur de reprendre son souffle après tant de rebondissements et de terrifiantes découvertes. L'épilogue vient cependant redonner des frissons dans le dos, clôturant ainsi ce thriller d'une façon que j'aime beaucoup. Ce roman ne pourra donc pas vous laisser indifférents ni vous faire ressortir indemne de sa lecture. |