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Nicolas Vanier

Nicolas Vanier, né le 5 mai 1962 au Sénégal, est un aventurier, écrivain et réalisateur français. Passionné par le Grand Nord dès l'adolescence, il commence ses expéditions en traversant à pied la Laponie en 1979 puis en 1982. En 1983, il s'attaque au Grand Nord québécois sur les traces des indiens Montagnais. Il explore plus avant le nord canadien en traversant la péninsule du Nouveau-Québec-Labrador avec des traîneaux à chiens. Cette exploration fera l'objet d'un premier ouvrage, Grand Nord et d'un documentaire télévisé pour Antenne 2.

Dans ma bibliothèque

- L'odyssée blanche
- Belle et Sébastien
- Le grand voyage - Mohawks et le peuple d'en haut
- Le grand voyage - La quête de Mohawks
- Loup
​- La grande course
- Mémoires glacées

Mes avis

- L'odyssée blanche
- Belle et Sébastien
- Le grand voyage - Mohawks et le peuple d'en haut
- Le grand voyage - La quête de Mohawks
​- La Grande Course
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L'odyssée blanche

Auteur : Nicolas Vanier
Genre : Témoignage, 
Nicolas Vanier, aventurier et amoureux du Grand Nord, fait un pari fou : parcourir 8600 kilomètres en moins de 100 jours. Le voici donc en partance pour Québec en traîneau avec ses 10 chiens et son équipe. L’amour d’un homme pour ses chiens est au centre de cette aventure, qui en émerveillera plus d’un.

Je ne cacherais pas que j’ai mis du temps à le lire et à entrer dans l’histoire. Cela vient du fait que, pour ma part, j’ai du mal à me projeter dans un écrit autobiographique. J’aurais l’impression de "m’approprier l’histoire". Cependant, cela ne m’a pas empêché de m’émerveiller devant les décors que nous décrit l’auteur. Outre ses décors magnifiques, le roman nous livre une véritable histoire d’amour entre un homme et ses chiens. Cet amour est vraiment incroyable. L’auteur dit même à un moment donné : "Mes chiens valent plus que de l’or dans mon cœur". Que pouvons-nous répondre à cela ? Le docu-fiction "L’odyssée blanche" ne reprend pas la totalité du livre, mais les décors sont tout aussi merveilleux – voire plus – que ceux que l’on imagine pendant la lecture du livre.

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Belle et Sébastien

Auteur : Nicolas Vanier
Genre : Drame
Durant la seconde guerre mondiale, un village est victime d'une "Bête" vivant dans les montagnes et qui tue les moutons. Ce que les villageois ne savent pas, c'est qu'il ne s'agit que d'une simple chienne, que Sébastien, garçon de huit ans, prend en affection. De plus les Allemands ont appris que quelqu'un faisait passer des clandestins en Suisse. Comment le garçon et la chienne vont-ils parvenir à stopper les Allemands ?

En amoureux des chiens, il n'est pas étonnant que Nicolas Vanier ait repris l'histoire de Belle et Sébastien, préalablement crée par Cécile Aubry en 1967. En effet, cette histoire raconte la formidable histoire d'amitié qu'unit un homme et un chien, tout comme Vanier et ses fidèles compagnons à quatre pattes des neiges. Sur un fond de Seconde Guerre Mondiale, qui ne fait que nous rappeler les conditions de vie de certains et ce que les Juifs ont vécus, l'auteur dépeint une histoire amusante par moments, mais surtout émouvante et dramatique. Chaque personnage est attachants, mais l'un, évidemment, sort du lot. Sébastien est très touchant, et malgré ses huit ans, il a de véritables actions et la mentalité d'un homme, à tel point qu'il donne des leçons d'humanité et de courage aux siens. Le roman est divisé en cinq parties, qui représente en quelques sortes cinq étapes de la vie que le jeune Sébastien traverse. Un film est prévu, et j'ai vraiment hâte de le voir !

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Le grand voyage - Mohawks et le peuple d'en haut

Auteur : Nicolas Vanier
Genre : Aventure
Mohawks a été désigné Zuyis. Il doit donc partir pour le Grand Voyage et devra renouer les liens entre les différents peuples d'en haut. Mais la route est longue, et le danger  est présent à chaque pas. Mais Mohawks n'a pas le choix. S'il ne parvient pas à remplir sa mission, il ne pourra revenir chez lui...

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, et mis du temps à le lire. Le récit est assez long, et le manque d'action ne fait qu'amplifier cela. Pendant les 100 premières pages, nous suivons les préparations du voyage, et nous demandons si ce qu'il se passe aura des répercussions sur la quête du jeune homme. L'une des mésaventures de Mohawks aurait pu être plus développée, voire devenir une intrigue des plus intéressante pour la suite. Le personnage de Mohawks ne peut pas vraiment être qualifié d'attachant, le jeune homme se comportant de manière parfois lâche et parfois touchante. Il est donc difficile de cerner sa personnalité. A contrario, Churuk est très touchant et attachant, de par son histoire. J'espère grandement le retrouver dans le second tome. Malgré la longueur du récit, j'ai trouvé intéressant de voir les étapes que traverse Mohawks, plus ou moins joyeuses. Certains passages sont "durs", les âmes sensibles verseront sans doute une larme. Comme dans tous livres de Nicolas Vanier, nous avons une histoire de très forte amitié entre un homme et ses chiens, même si ici je n'ai pas trouvé autant "de force" dans cette amitié que dans les autres romans que j'ai pu lire de l'auteur. Le second et dernier tome " La quête de Mohawks" sera, je l'espère, sans doute plus prenant, car c'est dans ce tome que le voyage de Mohawks se termine.

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Le grand voyage - La quête de Mohawks

Auteur : Nicolas Vanier
Genre : Aventure
Le voyage de Mohawks continue. Il doit encore se procurer les deux derniers totems pour devenir Zuyissan et unir les Peuples d'en Haut. Seulement, son périple va se révéler plus dangereux que prévu, mais aussi plus beau.

Après avoir été déçu par le tome 1, j'étais sceptique quant à ce second volet du diptyque de l'auteur. Heureusement, "La quête de Mohawks" est plus intéressant que son prédécesseur, les intrigues étant plus captivantes. Certes, le roman est long à débuter, mais cela est peut-être voulu, Nicolas Vanier voulant ainsi renforcer le côté solitude du jeune homme. Lors de sa rencontre avec les habitants de Kiruna, Mohawks se voit détourner de sa mission par une jeune femme, ce qui permet au lecteur de (re)découvrir un homme orgueilleux, colérique, mais courageux et qui va sortir grandit de toute cette histoire. Toute la seconde partie du livre est la plus accrocheuse, avec son combat contre les Qallunaats. Grâce à cela, son passé va resurgir, et va rencontrer une personne qu'il pensait ne jamais rencontrer. Lors d'une intrigue, Nicolas Vanier va en quelque sorte dénoncer l'affluence qu'ont certains Hommes sur d'autres, en leur offrant des choses totalement inconnus de leurs congénères, tout cela entraînant un drame. La relation qu'à Mohawks avec ses chiens se renforce au fil des pages, aspect guère étonnant dans un roman de Vanier. La fin est belle, émouvante, et termine avec simplicité le diptyque "Le grand voyage". Pour conclure, je trouve que les deux tomes, "Mohawks et les peuples d'en Haut" ainsi que "La quête de Mohawks" présentent tous deux des longueurs qui ralentissent l'histoire, et qu'il aurait été certainement possible de tout condenser en un seul tome. Ce fut cependant une lecture agréable qui permet de s'évader dans de magnifiques lieux enneigés.

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La Grande Course

Auteur : Nicolas Vnaier
​Genre : Témoignage 

Devant Nicolas Vanier, un défi immense : la Yukon Quest, la course de traîneau à chiens la plus difficile au monde. 1 600 kilomètres entre le Canada et l’Alaska, le long de la route de la ruée vers l’or. Des températures glaciales qui dépassent les - 50 degrés. Des vents qui vous renversent au premier relâchement. Un parcours accidenté exténuant. 
Avec ses chiens, Miwook, Burka, Quest…, la fusion est totale. Très vite, pourtant, Nicolas Vanier, épuisé par le froid et l’absence de sommeil, doit aussi se séparer de cinq de ses compagnons. il pense même abandonner. Mais sa rage est plus forte !

Le roman s'ouvre sur une très belle préface signée Dominique Grandjean et qui est une sorte d'éloge à Nicolas Vanier et son parcours. Concernant le roman en lui-même, Nicolas Vanier décrit avec précision les gestes qu'il fait lors de sa course, ses pauses, tout en expliquant pourquoi, ce qui permet au lecteur de se sentir interne à la course et de la vivre aux côtés des mushers. Lors d'un événement précis 
ou une péripétie auquel est confronté notre aventurier, il partage avec nous une anecdote correspondant à ce qu'il vit, ce que j'ai trouvé très intéressant, permettant une touche d'histoire venant du grand froid. Le roman pourrait  être répétitif, mais le lecteur est si bien plongé au cœur de la course  qu'il passe outre. Dans ce récit, nous voyons l’amour flagrant qu'à Nicolas Vanier pour ses chiens  mais aussi pour son métier même (voire plus) dans les moments de dangers et de difficultés. . Il nous transmet sa passion avec plaisir et nous donne envie de faire ce qu'il fait. Vers le milieu du roman, un mini album photo permet au lecteur d'entrer encore plus dans cette grande course prolongeant ainsi ce merveilleux moment vécu par Nicolas Vanier. Pour finir, un dossier expliquant les différentes techniques d'attelages,  les mushers cités... se trouve en fin de roman pour en apprendre encore plus sur cet univers. 
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