Parlez-nous un peu de vous Oxanna Hope...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Un jour, en regardant l’épisode d’une série TV, je me suis demandé comment on pouvait, à partir de simples mots, créer des personnages et des histoires qui pouvaient prendre corps dans la réalité du cinéma. J’ai trouvé ça magique et je me suis dit que je voulais essayer en écrivant à mon tour un scénario. Depuis, je n’ai jamais réussi à me défaire du besoin de poser mes idées sur papier. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Dans ma vie, je suis passée par pas mal de phases, j’ai donc eu diverses sources d'inspirations, notamment (et curieusement) les sœurs Brontë puis Kafka, Stephen King. Mais dans le moment actuel, je dirai que Maxime Chattam, Graham Masterton, Sire Cédric, Veronica Roth, sont des inspirations, plutôt des modèles même. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Difficile à dire, j’ai un rapport particulier avec chacun donc je les aime tous de différente façon sachant qu’ils représentent tous un pan de ma personnalité. En général, ma préférence va aux personnages torturés qui peinent à remonter à la surface ou à se faire une place parmi les autres. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Au départ très angoissée, je me pose des millions de questions, mais je me force à prendre de la distance par rapport à la date de sortie d’un livre en me concentrant sur mes autres projets. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Comme tout le monde, j'imagine. Je peste au départ, puis je réfléchis en me demandant si ce qu’on me reproche n’est pas justifié, puis j’en arrive à analyser à nouveau mon texte pour voir comment l’améliorer. Je pense que les chroniques négatives sont bénéfiques à l’auteur pour le mettre en face de ses erreurs, à condition que celles-ci soient constructives, ce qui n’est, hélas, pas toujours le cas. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Des tas (rires. Mais l’écriture à quatre mains n’est pas chose évidente, il faut s’adapter l’un à l’autre, ne pas se braquer, accepter de faire des concessions. Je ne sais pas si j’en serai capable, même si je pense que l'expérience serait enrichissante. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Pas vraiment. J’ai envoyé mon premier roman « Go to hell », une histoire dans le domaine du fantastique pur, à un éditeur qui m’a donné son accord peu de temps après. La maison d’édition a commencé par lire les 3 premiers chapitres je crois, puis m’a réclamé la suite et proposé de signer un contrat. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Oui, je choisis un panel de personnes pour me savoir ce qu'ils en pensent. J’évite tant que possible la famille parce qu’elle risque de manquer de neutralité. Mais en général, mes histoires sont lues par quelques bêta-lecteurs. Ensuite, je retravaille mes textes selon leurs retours pour les améliorer. Quels sont vos projets ? Pour le moment, je travaille sur un nouveau thriller et une dystopie. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Il n’est jamais évident de décider un lecteur à vous suivre sur les chemins tortueux que vous dessinez avec vos ouvrages, mais je les inviterai à tenter l’expérience et à venir découvrir les extraits de mes romans pour se faire une idée de ce qui les attend. S’ils aiment frissonner et ce qui touche au fantastique ou à l’horrifique, ils devraient y trouver leur bonheur (rires). |
Date de l'interview : Octobre 2015 © Des encres sur le papier