Parlez-nous un peu de vous Pascal Letteron...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Cette passion pour l’imaginaire a toujours été présente, j’ai été bercé aux contes et légendes du passé. Enfant, je collectionnais la revue ‘Strange’ et tous ses dérivés ‘Nova, Titan, …’ . Rapidement, mon attention c’est attardé sur un héros particulier ‘Conan, le barbare’ et d’autre du même type : Kazar. L’héroïque Fantasy devint dès lors l’un de mes fils directeurs. Comme jeune adulte, j’ai réuni une collection assez conséquente de la littérature SFFF (Science Fiction, Fantastique, Fantasy) et assez naturellement j’ai écrit une première nouvelle puis un premier roman. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Il y en a beaucoup, honnêtement je placerai en premier David Gemmell (et son héros Druss, la légende), puis Robert E. Howard (Conan, le barbare), Michael Moorcock (Elrik de Mélniboné) mais aussi Jack Vance (cycle de Lyonesse) et Frank Herbert (cycle de Dune), mais aussi Stephen King, Lovecraft… Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? J’aurai aimé pouvoir dire : Armort. Ce personnage est une épopée à lui tout seul. Pourtant, je me sens très proche d’Arwin (un magicien Elfe sombre durant le Ragnarök). Ce personnage tentera de sauver l’essentielle de son monde et cet état d’esprit me convient parfaitement. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Je suis d’un naturel confiant. Si un éditeur a trouvé mon roman digne d’être édité, c’est qu’il a du potentiel. Je suis ingénieur, chef d’entreprise, je sais prendre des décisions et assumer des risques. Je sais surtout m’entourer et ne pas être naïf. Pour un écrivain comme moi (débutant) l’illustration de couverture entraînera 50% de l’acte d’achat : c’est donc primordial (j’ai donc fait appelle à un illustrateur particulier (Mathieu Seddas) afin qu’il s’occupe de mes couvertures). Le 4ème de couverture entraîne 20% de l’acte d’achat : c’est important (j’ai donc plusieurs bêta-lecteurs/lectrices) qui peaufine ce petit texte. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? J’aimerai dire que je ne m’en soucis pas (j’aimerai aussi le croire) et cela restera ma version officielle. La vérité est que cela me blesse, mais je suis un grand garçon et comme dans le monde professionnel, il faut savoir encaisser les coups ! |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Aucune idée. Je travaille seul, mon univers est assez structuré (démarrant par la mythologie et sa genèse et s’étalant sur de nombreux cycles et ères). Je ne pense pas qu’un autre auteur puisse aisément entrer dans mon monde. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Après un semi-échec et l’édition en format numérique d’un premier roman, j’ai décidé de prendre mon temps et de ne pas accepter de contrat qui ne me conviendrait pas. Je dirai que la recherche d’éditeur prend (en moyenne) une année et que l’édition prendra encore 6 mois. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Mon entourage : non (car je ne souhaite pas souler ma famille avec mes textes et les avis familiaux sont souvent… bienveillants !). Par contre, j’ai noué une certaine amitié avec 3 bêta-lecteurs/lectrices qui relisent mes textes. Afin d’en fidéliser certaines, comme pour l’illustration, je mets la main à la poche. Toutes peines méritent salaire et lire-corrigé un roman n’est pas choses aisées. Quels sont vos projets ? Mes projets sont nombreux et j’ai la chance (la grande chance) d’écrire assez rapidement :
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Tous mes romans démarrent sur le même principe : dès la première page, vous êtes confronté à un ‘incident’ majeur. Dès lors, quoi qu’il y ait eu avant, tout est chamboulé et l’avenir devient une page blanche que chacun écrira… comme il pourra ! J’écris des aventures dans le domaine de la SFFF. Mes textes sont plus ou moins sombres en fonction du contexte, mais assurément les défis sont nombreux et les désillusions… aussi ! |
Date de l'interview : Juillet 2017 © Des encres sur le papier