Parlez-nous un peu de vous Patrick Mc Spare...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Des magazines BD que je lisais étant enfant. Dès l'âge de huit ans, j'ai commencé à raconter des histoires que je couchais ensuite sur papier en les dessinant et dialoguant. Ce furent mes premières BD (très) amateur. Ensuite, bien plus tard, je devins pro en BD et je m'aperçus que je portais en moi l'envie de m'adonner à l'écriture pure. C'est en 2010, avec mon ami Olivier Peru et la saga romanesque des "Haut-Conteurs", que j'y parvins. Voici donc une passion qui vient de très loin ! Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? En BD, l'école des comics US et quelques héros classiques franco-belges. En roman, Philip K. Dick, Lovecraft et Victor Hugo. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Bien qu'étant un vrai gentil dans la vie réelle, j'ai une préférence pour certains de mes méchants fictifs. Je citerai Masque d'Argent pour "Les Haut-Conteurs" et Lord Glasdow pour "Les Héritiers de l'Aube". Leur psychologie m'intéresse grandement, ce sont des personnages tourmentés et incapables d'échapper à la fatalité de leur destin. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Fébrile, bien sûr. J'ai hâte de recevoir mon nouveau bébé-livre, de le tenir entre mes mains, d'en admirer la couverture, d'en tourner les pages. Et, plus encore, de connaître les premières réactions des lectrices et lecteurs. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je fais comme les autres auteurs : je prends du recul. Dès lors que l'on propose ses créations à un large public, il est inévitable de recevoir, de temps à autre, une critique négative. J'accepte de bonne grâce cette règle du jeu. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? La plupart du temps, oui. Un ouvrage n'est jamais trop lu et relu avant d'être publié. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
En matière de roman, aucun. Je n'ai guère de goût pour l'écriture à quatre mains, hormis lorsqu'il s'agit de travailler avec un ami de longue date et ayant les mêmes envies fictionnelles que moi. Pour l'instant, cela ne m'est arrivé qu'une seule fois, avec Olivier Peru. En revanche, je collabore régulièrement avec des dessinateurs en tant que scénariste BD. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Cela s'est passé facilement et simplement. Les éditions Scrineo cherchaient à développer un département fiction au moment où Olivier Peru et moi venions de décider de tenter l'aventure éditoriale. Nous avons proposé les Haut-Conteurs, le concept a séduit Scrineo et les lectrices et lecteurs ont suivi. Beaucoup de chance, donc, car, la plupart du temps, publier un premier manuscrit demande davantage de temps et de patience. Mais pas que de la chance quand même. Il fallait être là au bon moment et je rends hommage à Olivier qui a eu, le premier, l'idée de faire cette proposition à Scrineo. Quels sont vos projets ? Les prochains mois seront bien remplis, puisque je publierai en octobre "Victor London", ma nouvelle saga victorienne romanesque, toujours chez Scrineo. En mars et mai 2016, ce seront les tomes 8 et 9 de la série "Oracle" éditée par Soleil qui s'installeront sur les bacs BD. Je vais également écrire d'ici la fin 2016 un thriller médiéval pour l'éditeur Pygmalion et j'ai également un projet de polar-thriller contemporain. Enfin, après la parution des mes deux "Oracle", je scénariserai un nouvel album chez Soleil. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Que mon univers mêle histoire et fantastique, à tel point que des lectrices ou lecteurs se demandent parfois si tel ou tel personnage réel représenté a bien été impliqué dans une action occulte, en l'occurrence complètement inventée. Et aussi que je ne possède pas de ligne de vie au creux de ma main gauche, caractéristique rarissime (regardez votre paume gauche, si, si, vous avez une ligne de vie) et preuve que j'ai été témoin de plusieurs des faits surnaturels rapportés dans mes romans Merci pour cette interview, bonne fin d'été à toutes et à tous... et longue vie à Des encres sur le papier ! |
Date de l'interview : Août 2015 © Des encres sur le papier