Parlez-nous un peu de vous Péléane Léana...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? 1.J’aime écrire, pour le plaisir, pour me détendre, pour penser à autre chose. L’écriture n’est pas vraiment une passion pour moi. Ça s’en rapproche, mais ce n’est pas assez intense pour que j’en parle de cette façon. J’ai découvert l’écriture au collège en lisant des romans sur les dauphins. Et j’ai voulu faire pareil… Les rêves d’enfants . Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? 2.Je n’ai pas vraiment d’auteurs qui m’ont inspirés. Quand j’ai voulu écrire mon histoire sur les dauphins, j’ai écrit une seule page. J’ai ensuite lu plein de choses, mais depuis cet épisode de mon enfance, je n’ai jamais voulu m’inspirer de quelqu’un. Juste de moi et surtout de ce que ma tête voulait bien me faire écrire. Parmi toutes vos histoires, de quel(s) personnages êtes vous le plus proche ? De Lyvia, ma princesse vampire. Elle représente pour moi mes rêves d’enfant, la facilité. Et je me suis inspirée de mes parents pour créer les siens, sans le vouloir (je m’en suis rendue compte il y a peu). Du coup, j’ai vraiment créé des liens intenses avec la demoiselle fougueuse. Que racontait la première histoire que vous ayez écrite ? La première page que j’ai écrite était pour un roman : « une enfant de 9 ans qui va faire une rencontre fabuleuse pendant son voyage en mer. Ce dauphin va devenir son meilleur ami ». Quand j’y repense, ça me fait bien sourire . La première histoire non finie est Kalios, un continent où il pleut tout le temps. Et enfin, la première histoire que j’ai écrite et finie est une nouvelle : c’est Leucosie, que j’avais écrite pour un appel à texte. C’est l’histoire d’une sirène, comme le conte la légende (les vraies et méchantes), qui veut transférer une âme humaine dans le corps de Triton. Cette nouvelle me plaît tellement, mais à tellement d’imperfections que je suis en train de la transformer en roman. Quelle histoire à eu le plus de succès ? 5.? Je pense que c’est Le Grand Cru publié dans Creepy Christmas chez Otherlands. C’est une des histoire sur laquelle je me suis le plus lâchée, je pense que c’est pour ça qu’elle plaît, et aussi parce que c’est assez cru. Et faut dire que l’équipe de Otherlands fait beaucoup pour rendre les livres attirants. Je suis très fières d’être publiée chez eux. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Étant moi-même chroniqueuse, je sais ce que c’est décrire une chronique qui risque de ne pas plaire à l’auteur. Si la critique explique les points qui ne plaisent pas, j’adore, je trouve que ça aide vraiment, plus que les points qui plaisent. Si la critique est là juste pour balancer, je ne m’en occupe pas. Après, j’avoue que la première fois que je les lis (là, je parle pour mes bêtas-lecteurs), je me dis qu’elles n’ont rien compris à ce que je veux dire. Puis, plus tard j’y reviens et me dis qu’en fait, ça pourrait être pas mal du tout, même beaucoup mieux ! Et j’y pense et repense jusqu’à trouver le meilleur moyen d’arranger ça. Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Comme un gosse. Je suis super impatiente par rapport à ça. Et quand je vais avoir le livre entre les mains je vais sauter partout, avec les yeux qui brillent. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Franchement, très peu. Je n’ai clairement pas le niveau pour travailler avec les auteurs que j’adore. Il y en a juste un avec qui je trouve qu’on s’accorde vraiment, mais je ne donnerai pas le nom vu qu’on va commencer à travailler ensemble d’ici peu et qu’on ne sait pas dit si on pouvait partager ça en public. Du coup, je garde le secret encore un peu. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Non, du tout. J’ai vu l’appel à texte pour La Cabane à Mots. Ils demandaient une texte noir avec le mot entonnoir dedans. J’ai trouvé ça génial, et j’ai tenté. Ensuite, ben j’ai attendu et la nouvelle a plu au comité. C’est tout. Chez Otherlands, c’est pareil, j’ai participé à un AT, l’histoire a plu, et paf. Après, c’est pas un roman, là c’est pas la même histoire, c’est même beaucoup plus dur. Mais là aussi j’ai eu la chance que l’éditrice ait eu un coup de cœur pour les trois histoires que je lui ai proposée. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Juste à mon chéri, c’est le seul qui arrive à lire mes histoire glauques et gores sans sourciller, et en plus, ils les aiment jamais. Du coup, j’ai vraiment un avis constructif avec lui. Sinon, non, il faut que mes histoires soient finies, corrigées, relues et re-relues. Et aient trouvées un éditeur. Et puis ma famille me prend pour une folle quand je leur fait lire certaines histoires. Si vous deviez publier un livre, quel genre serait-ce ? Soit de l’horreur, soit du fantastique. Mais pareil, le fantastique originel, celui qui fait tressaillir, pas les sous-genres qu’on peut lire de nos jours. Avez-vous envie de publier un livre ou préférez-vous continuer d'écrire des nouvelles ? En fait je fais les deux. Mais j’ai une préférence pour les nouvelles et les romans courts. J’ai tendance à écrire 20 lignes en 4h ! Et c’est ma tête qui décide ce qu’elle va faire de mes histoires. En général, elle les écrit très courtes. Et ça me donne l’occasion de faire des romans illustrés. Je souhaite ne faire que ça, hormis pour mes nouvelles. Quels sont vos projets ? Où la, y en a bien trop pour tous les citer. Mais les projets bien commencés sont Le papillon qui ne pouvait pas voler (histoire pour enfants, prévue en publication pour la fin de l’année), Lyvia (prévu en publication pour l’année prochaine), Leucosie (pas encore de date vu que je suis en ré-écriture) et « le projet secret » (prévu en publication pour l’année prochaine). Après, il y a celui en co-écriture. Ce sont mes 5 projets « immédiats ». Plus toutes les nouvelles qui vont se faufiler d’elles-mêmes, sans même que je les sentent arriver. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Le soucis, c’est que j’écris de tout ^^. Donc qu’ils peuvent tester ce qui leur plaît, faut juste attendre que ce soit publié. Sinon, dans les nouvelles publiées (chez Otherlands), Le Grand Cru est sanglant et croustillant à souhait, j’en mangerai à toutes les sauces ; et Magnificence est mon histoire préférée, une belle histoire poétique et juste belle. À voir si vous préférez le cru ou le poétique. |
Date de l'interview : Mars 2016 © Des encres sur le papier