Parlez-nous un peu de vous Pierre-Armand Cajot...
D’où vous est venue cette passion
pour l’écriture ? Ma passion pour l’écriture m’est venue sur le tard. En effet, j’ai toujours eu des idées plein la tête mais je n’avais jamais pensé les mettre par écrit. Ce n’est qu’après avoir lu la trilogie du "Seigneur des anneaux" que l’envie de m’y mettre est arrivée. J’ai donc commencé par poser mes premiers mots sur le papier et puis, de fil en aiguille, mes premières histoires ont vu le jour. Des premiers jets qui, après remaniements, ont donné naissance aux deux tomes de ma trilogie. Quels sont les auteurs qui vous ont inspiré(e) ? Les auteurs qui m’ont inspiré et qui m’inspire sont nombreux. Mais, si je devais en citer, je choisirais : J.R.R Tolkien car c’est lui qui m’a redonné le goût de lire et puis Anne Robillard, qui au travers de sa série "Les chevaliers d’Émeraude" m’a beaucoup aidé à développer petit à petit mon style. J’ai également de l’admiration pour Marika Gallman. Parmi tous vos romans, de quels personnages êtes-vous le plus proche ? Pourquoi ? Pour le moment, je ne suis l’auteur que de 2 tomes d’une première trilogie. Je ne me sens donc pas vraiment plus proche d’un personnage que d’un autre. Même si mon héros et moi – même partageons beaucoup de ressenti et d’attitudes que j’avais à son âge (15ans). Comment vous sentez-vous à l’approche de la sortie d’un de vos livres ? Dès que mon premier tome fut bouclé, corrigé et envoyé, je fus tout excité à l’idée qu’il puisse être publié. Lorsque ce fut le cas et les quelques jours avant de le recevoir, je ne tenais plus en place et lorsque je l’ai finalement eu en mains, j’étais très fier. Comment réagissez-vous face aux critiques négatives ? Je ne vois pas nécessairement de négatif dans les critiques que l’on fait de mon livre. Les gens me disent ce qu’ils pensent de celui-ci et je les écoute attentivement afin de rectifier quelques fois le tir. Je ne change pas littéralement ma façon d’écrire en fonction des commentaires des lecteurs mais j’essaye d’orienter mon écriture afin d’améliorer mes futurs récits. Par contre, si une personne vient démolir mon livre par méchanceté gratuite, là, je ne me laisse pas faire et lui répond toujours avec diplomatie que si mon œuvre ne lui a pas plu qu’il le garde pour lui plutôt que de le dire haut et fort pour juste se mettre en lumière. |
Avec quel(s) auteur(s) aimeriez-vous travailler ?
Si je pouvais la rencontrer et parce que j’aime beaucoup son style et son humour, ce serait Marika Gallman. Cela a-t-il été compliqué de faire publier votre premier manuscrit et comment cela s’est-il passé ? Lorsque j’ai eu terminé l’écriture de mon premier livre, j’ai tenté l’aventure de l’édition en l’envoyant aux grandes maisons d’édition avec un retour malheureux me disant que je n’entrais pas dans leur ligne éditoriale. Ensuite, je me suis mis en recherche d’autres maisons d’éditions moins connues mais en faisant attention à ne pas me faire avoir. Et puis, après de longs mois de recherches et de réponses non fructueuses, je me suis décidé à publier chez Edilivre, à compte d’auteur et c’est ainsi que l’aventure a commencé. Avant de publier un livre, le faites-vous lire à des personnes de votre entourage ? Bien entendu, ma première lectrice est mon épouse. Elle m’encourage énormément. Quels sont vos projets ? Pour le moment, je suis dans l’écriture de mon nouveau roman jeunesse et j’espère pouvoir le publier en 2014. J’ai également un roman pour adultes en préparation mais celui-ci n’est pas encore prêt. Il avance tout doucement. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore votre univers, que leur diriez-vous afin de les inciter à le découvrir ? Si vous êtes un jeune adolescent ou parent d’un jeune adolescent qui aime lire, le fantastique, les elfes, les nains, les créatures fantastiques et le héroic fantasy, mon univers vous plaira sûrement. |
Date de l'interview : Décembre 2013 © Des encres sur le papier