Robert Jordan
Robert Jordan est le nom de plume d'un auteur américain de fantasy. De son vrai nom James Oliver Rigney, Jr., il est né en 1948 à Charleston en Caroline du Sud et décédé le 16 septembre 2007.
Dans ma bibliothèque ...- La roue du temps
- L’œil du monde - Le cor de Valère - La bannière du dragon - Le dragon réincarné - Le jeu des ténèbres - La montée des orages - Tourmentes - Étincelles - Les feux du ciel - Le seigneur du chaos - L’illusion fatale - Une couronne d’épées - Les lances de feu - Le sentier des dagues - Alliances - Le cœur de l’hiver - Perfidie - Le carrefour des ombres - Secrets - Le poignard des rêves - Le prince des corbeaux |
Mes avis- La roue du temps
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La roue du tempsAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Il y a plusieurs siècles, le Dragon a voulu anéantir le Seigneur de l'Ombre. Seulement, il n'a pu que l'emprisonner. A l'heure où le Seigneur - ou le Ténébreux - s'est réveillé et que le paisible village des Deux-Rivières est ravagé par des Trollocs, Rand al'Thor , accompagnés de ses amis, d'un Lige et d'une Aes Sedai doit fuir pour éviter que le village ne soit réduit en cendres. Le combat contre l'ennemi est imminent...
Premier tome d'une très longue saga, "La Roue du Temps" remplie toutes les conditions des séries de fantasy : action, amour, magie mais aussi longues descriptions. En guise d'entrée en matière, Robert Jordan livre un prologue pour le moins flou, ce qui offre au lecteur une question existentielle : "que s'est-il passé ?" Ainsi, il ne peut s'empêcher de tourner la page pour commencer le premier chapitre pour découvrir la réponse. L'intrigue se met en place petit à petit ce qui permet un temps d'adaptation à l’univers de l'auteur, mais également à la personnalité de chaque protagonistes intervenants dans l'histoire. Le fait que plusieurs personnages se lancent dans une seule et même quête me plait beaucoup, car, je sais indubitablement que certains vont mourir, peut-être trahir... et j'adore en découvrir le pourquoi du comment et surtout QUI ! Afin d'inciter son lectorat à poursuivre la saga, l'auteur fait référence aux tomes suivants, notamment à "L’œil du monde" (Tome 2) et au "Cor de Valère" (Tome 3). Ne distillant que quelques éléments concernant ces derniers, Robert Jordan augmente le côté intriguant et mystérieux de sa saga. L'intrigue jongle entre action et moments "d'accalmie", ce qui est plutôt plaisant. Malgré ses 701 pages, le roman se lit assez rapidement et facilement, les personnages attachants étant l'un des facteurs de ce point positif. Ce premier tome n'est pas ultra original, mais ça reste un bon début. |
L'oeil du mondeAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Suite à l’attaque des Trollocs, la compagnie dont Rand faisait partie est toujours séparée. Chacun de leur côté, ils vont suivre leur propre chemin afin d'arriver à Caemlyn et ainsi poursuivre leur but pour vaincre le Ténébreux. Cela les conduira tous à l'Oeil du monde, seule chose ayant été construite pour vaincre l’ennemi. Mais cette épopée ne sera pas de tout repos, les Amis du Ténébreux voulant empêcher Rand et ses amis de parvenir à leur but.
Après avoir lu deux tomes, il est clair que "La roue du temps" est un mixe entre plusieurs sagas littéraires fantastiques, notamment "L'Héritage" de Christopher Paolini (même si cette dernière a été écrite bien après) et "Les chevalier de la table ronde" de Chrétien de Troyes. Nous pourrions aussi cités "Le seigneur des anneaux" et "Le trône de fer", mais je ne vais pas m'attarder là-dessus. Pour le côté Eragon, le lien se fait entre le Ténèbreux et l'Ombre Durza, Rand étant ainsi Eragon. En ce qui concerne "Les chevaliers de la Table Ronde", ce sera plutôt au niveau des prénoms qu'il y aura un lien. En effet, un personnage du nom d'Artur Paendrag est cité, ce qui ressemble étrangement au célèbre Arthur Pendragon. L'Aes Sedai Morgase serait la fée Morgane, Thom Merrilin serait Merlin et nous pourrions associer la ville Caemlyn à Camelot. Tout cela fait un très bon mélange mais j'ai cependant eu plus de difficultés à entrer dans ce second tome. Plusieurs coquilles se sont glissées dans le texte, comme des mots en moins ou encore des lettres à la place d'autres, ce qui a rendu la lecture assez pénible. Ensuite, j'ai eu l'impression d'un gros problème de chronologie dans un chapitre, ce qui m'a perturbé un petit moment. A part cela, j'ai passé un bon moment. J'ai, dans l'ensemble, aisément visualisé les scènes qui se déroulaient, et ai bien aimé voir les trois groupes de protagonistes évoluer et vivre leurs propres histoires (déjà démarrées dans le tome 1) pour se retrouver par la suite. Les chapitres sont parfois très long, mais cela ne m'a pour une fois pas gêner plus que ça, la plume de l'auteur permettant au lecteur d'être très pris par l'histoire. J'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite ! |
Le cor de ValèreAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Quand une compagnie d'Aes Sedai fait son entrée dans Fal Dara, Rand al'Thor sait que c'est pour lui. Il prend donc la décision de s'enfuir. Seulement, toutes les portes sont fermées... Padan fain, toujours prisonnier, se voit alors libérer par les Amis du Ténèbreux. Il s’empare alors du cor de Valère et s'évade. Rand al'Thor se voit alors lancé à la reconquête de cet objet unique et dangereux... Dès le prologue, le lecteur sait que le chemin de Rand sera de nouveau semé d'embûches à cause de son ennemi juré Ba'alzamon. J'aime beaucoup cet aspect, car j'adore voir comment le héros et l'ennemi se rencontrent, et comment se déroule les événements qui s'ensuivent. Cependant, même en sachant cela, l'intrigue met énormément de temps à arriver, l'action étant presque absente de ce roman. Ce que le lecteur a lu dans le prologue ne se retrouvera pas dans le déroulement du récit, du moins pour ce tome ci. Nous découvrons de nouveaux personnages attachants, mais aussi un Rand al'Thor plus solitaire et plus perdu que jamais. "Le cor de Valère" est donc plus basé sur la nouvelle condition de vie que Rand a (bien qu'il refuse d'y croire), ainsi que ses conséquences. Le fait que Ba'alzamon vienne hanter le personnage principal apporte un côté sombre à l'histoire, car voir un héros rongé, et rendu presque fou par son ennemi rend le récit plus captivant. Pour finir, l'initiation de Nynaeve en tant qu'Acceptée se révèle très bien écrite, mais douloureuse pour la jeune femme. |
La bannière du dragonAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Le cor de Valère a de nouveau été volé par les Amis du Ténébreux ! Tandis que Rand, Matt, Loial et les autres partent à sa recherche, leurs amies continuent leur apprentissage pour devenir Aes Sedai. Mais quand le danger se présente à Rand, les femmes vont tout tenter pour aider leurs compagnons, même si elles devront affronter les Seanchans... On reprends l'intrigue du tome 3 et on recommence un nouveau tome dans "La Roue du Temps". Bien que, de prime abord, le lecteur trouve cela un peu "exagéré", il changera d'avis quand il verra que "La bannière du dragon" se révèle plus intéressant et captivant que son prédécesseur. En effet, cela se fait très vite grâce au premier chapitre de ce quatrième volet de la saga qui offre une très bonne surprise au lecteur ! En parallèle de l'intrigue principale, nous avons toujours l'histoire de Mat et de sa "relation" avec le poignard qu'il a volé, cette dernière étant bien amené, sans trop en faire. Le personnage de Loial porte on ne peut mieux son nom, l'Ogier étant de plus en plus fidèle à Rand au fil des tomes. Comme dit dans le tome 2, plusieurs noms (de personnages ou de lieux) faisaient penser à ceux trouvés dans "Les chevaliers de la table Ronde". Un nouveau personnage (seulement cité) ne fait ici pas exception à la règle : Luthair Paendrag, père de Artur Paendrag, qui ne peut que faire penser à Uther Pendragon, père du roi Arthur . Par ce roman, l'auteur semble faire, en quelque sorte, une dénonciation de l'esclavage, ce que j'ai trouvé très bien écrit. D'ailleurs, les moments où il en était question ont été parmi mes préférés, car les femmes en étaient ici les "héroïnes", et j'ai bien aimé voir la façon dont elles évoluaient, sans l'aide des hommes. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps, mais ce n'est pas grave. Un des seuls petits bémols que j'ai trouvé s'effectue lors des batailles : l'auteur n'a pu s'empêcher de nommer chaque attaque à l'épée de Rand : "Le martin-pêcheur attrape une perche argentée" , "Ramasser-la-paille", et bien d'autres. Cela n’apporte rien à l'histoire et la ralentie un peu. Pour le reste, "La bannière du dragon" se révèle être un très bon tome de la saga... |
Le Dragon RéincarnéAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Après s'être proclamé Dragon Réincarné, Rand rejoint ses partisans, contre l'avis de Moiraine. Découvrant sa fuite, l'Aes Sedai, accompagnée de Perrin, Loial et Lian, part sur sa route. De leur côté, Egwene et Nynaeve arrivent à destination de Tar Valon, dans l'espoir de sauver Mat. Exit Rand, place à ses compagnons ! En effet, le héros principal de la saga ayant fui, Perrin, Mat et les autres deviennent alors personnages principaux de ce cinquième tome. Cela permet de rendre l'histoire plus intéressante, ce qui est non-négligeable. Jusqu'à la page 219, c'est Perrin que l'on voit évoluer, hanté par divers cauchemars et par son étrange lien avec les loups. Puis, Mat intervient, laissant par moment sa place aux femmes, à savoir Nynaeve et Egwene. Il n'y a pas vraiment d'intrigues époustouflantes ni d'action mémorables, ce cinquième volume de la saga étant principalement basé sur les personnages eux-mêmes. Quand les passages avec les personnages féminins concernent leur condition d'Acceptées et ce qui en découle, ceux concernant Mat se base sur sa guérison et ce qu'il s'ensuit. Le fait d'avoir "maudits" en quelque sorte, les trois personnages masculins important de l'histoire la rend palpitante et captivante. En effet, Rand ne contrôle pas le saidan, Mat est rongé par son poignard et Perrin, comme dit plus haut, est hanté par son lien avec les loups. Tout cela fait que le lecteur ne peut prévoir les événements qui vont suivre ce qui est très bien pensé lorsqu'il s'agit d'une longue saga. Le roman présente un peu d’essoufflement par moment à la fin, mais il n'en reste pas moins mon tome préféré pour le moment. |
Le jeu des TénèbresAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Rand étant toujours introuvables, ses compagnons continuent leur recherche chacun de leur côtés. Mais ils doivent faire vite, car la Dernière Bataille est sur le point d'éclater ! Mon avis risque malheureusement d'être très rapide, car ce sixième tome de la saga "La Roue du Temps" a été une déception. Avec le tome précédant en coup de cœur, je ne m’attendais pas à ressentir la même chose pour "Le jeu des Ténèbres", mais espérait tout de même être transporté par les aventures vécues par Mat, Perrin, Nynaeve... Mais voilà, le début est assez ennuyeux, et il ne se passe pas grand choses. Même lors de scènes d'actions (notamment à la fin), je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, tellement l'auteur s'est attardé sur certains détails n'apportant rien de vital au récit. Je m'attendais aussi à un tome sombre, le titre apportant cette promesse, mais il fut égal aux autres. La fameuse Dernière Bataille, dont le lecteur entendant parler depuis le premier tome, arrive enfin, mais n'est pas si épique que ce à quoi je m'attendais. Peut-être n'étais-je pas dans une bonne période de lecture... Il est également possible que l'auteur se soit essoufflé un peu, ce qui paraîtrait normal vu le nombre de pages que comportent chacun des tomes ! (Mais la saga comptant plus de 20 tomes, j'espère que cet essoufflement n’apparaîtra plus ou très peu par la suite !). Heureusement que les personnages comme Perrin, Loial... sont attachants ! |
La montée des oragesAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Rien ne va plus pour Rand et ses amis ! Alors que Min, fraîchement débarquée à Tar Valon est assaillie de prémonitions sanglantes, les trois Ta'veren sont attaqués. Pour protéger Faile, sa fiancée, Perrin aimerait mener une expédition dangereuse. Son vœu va être exaucée : Les Blancs Manteaux attaquent les Deux-Rivières, terre natale des trois hommes. Tandis qu'il part avec Loial, Rand et Mat se rendent au Rhuidean... J'ai beaucoup aimé la façon dont Robert Jordan fait démarrer "La montée des orages". Dans le déroulement du chapitre, il exécute en quelque sorte un recommencement ,en expliquant ce qu'est la Roue du Temps, la Tour Blanche... Je trouve que cela donne un nouveau souffle à la saga. Grâce à cela, le personnage de Min devient de plus en plus attachant et intéressant. le second chapitre de ce septième tome est sans doute l'un des meilleurs que j'ai lu jusque là, car il est riche en action et original. L'auteur met en place de nouvelles intrigues qui relance la saga, cette dernière s’essoufflant un par moment, comme ce fut le cas avec "Le jeu des ténèbres". Loial met du temps à arriver et n'est guère présent dans ce roman, ce qui est vraiment dommage. Cependant, ce pour quoi il est intégré ici sera sans aucun doute nettement plus développé dans le huitième tome, "Tourmentes". Pour finir, "La montée des orages" nous offre un cliffangher qui promet, je l’espère, de très bonnes intrigues par la suite ! |
TourmentesAuteur : Robert Jordan
Genre : Fantasy Les Blancs Manteaux ont dévastés les Deux Rivières, tuant la famille de Perrin et capturant certains membres de la famille de Mat. Et comme si cela ne suffisait pas, des Trollocs viennent à leur tour entrer en guerre. Perrin, aidé de Faile et Loial, va devoir tout faire pour sauver son ancienne patrie. Mais il sait une chose : seul Rand a le pouvoir de tout faire cesser, en anéantissant définitivement le Ténébreux. Mais leur ennemi a de nombreux partisans... Ayant lu le tome précédent, "La montée des orages", il y a quelques temps déjà, j'ai mis un peu de temps à me remettre dans le bain de la saga. L'univers de Robert Jordan étant assez complexe, ce n'est pas toujours évident. Ainsi, les premiers chapitres m'ont parus un peu flous, ce qui ne fut heureusement pas le cas pour la suite. En effet, dès que Perrin rentre en scène, j'ai trouvé que le roman prenait une tournure vraiment haletante, ce qui sur un roman de 1049 pages n'est pas négligeable ! J'ai beaucoup aimé suivre les aventures du jeune homme et de ses amis, ainsi que les batailles auxquels il assiste et participe pour sauver son ancien lieu de résidence et ses habitants. J'ai trouvé que la traduction était parfois très maladroite, ce qui ralentit considérablement la lecture. En plus de cela, il y a une "inégalité" concernant les péripéties des différents héros, ce qui donne au lecteur l'impression d'être sur des montagnes russes. Comme je l'ai dit précédemment, j'ai vraiment adoré tous les passages avec Perrin. Mais ceux où Rand et les Aes Sedai apparaissaient, m'ont parus trop long, bien que sachant que ce qu'il se passe est vital pour la suite (certaines scènes relevant tout de même le niveau). La moitié du roman environ est donc un coup de cœur, l'autre étant neutre. Pour finir, bien qu'il s'agisse d'un roman fantasy, où la magie côtoie le réel, j'ai préféré les batailles "normales" aux batailles où la magie était le maître mot. J'espère que le tome suivant, "Étincelles", portera bien son nom ! |